Le vocabulaire offre bien des ressources. Remplacez « mensonge » par « jeu » et presque tout devient facile, sinon licite. Les jeux de l’amour, le jeu des idées… le jeu de la politique, un financier « joue » à la Bourse. Y laisser des plumes ou retirer des lambeaux de tendresse inutilisables, c’est le fait des tristes crétins qui n’avaient pas assimilé la règle du jeu.
Je préfère le cynisme à l’hypocrisie. Ce qu’on a à dire, à faire, qu’on le dise et le fasse ouvertement. C’est plus honnête. Miser sur deux tableaux, il se peut que ce soit le fin du fin en matière de diplomatie. Je n’y souscris pas.
l est vrai que la civilisation de consommation fait beaucoup pour limiter les inconvénients de la pensée, la publicité réussit à conditionner la masse des individus qui ne portent pas le germe du rebelle.
Les agneaux, vous n’en avez jamais tenus entre vos bras ? C’est gentil, avec des yeux innocents. Leur confiance sera trahie, mais puisqu’ils l’ignorent ils gambadent en toute allégresse. J’ai appris à connaître nombre de bêtes et la montagne, grâce à mon grand-père qui était berger. Il connaissait aussi beaucoup d’étoiles… Il parlait peu, jamais pour du bla-bla-bla.
Ce qui ne sert pas s’atrophie et ce qui sert à mal escient ne tarde pas à s’orienter vers l’anormal. Si nous méconnaissons l’usage de nos sens : catastrophe. L’odorat, par exemple… Excusez-moi, c’est l’un de mes dadas ! Je ne vais pas vous imposer un amphi sur le thème des aberrations olfactives.