L’équilibre, rien ne le « garantît » à coup sûr. D’abord, que serait l’équilibre ? Un acquiescement simultané de tout ce qui nous compose ? Difficile… Alors, chacun s’ingénie à y remédier ; quelques-uns se droguent et le résultat est qu’ils se détraquent davantage ; d’autres ont recours à l’excès de travail, celui-ci constitué comme un stupéfiant si vous voulez, mais moins toxique en général…
La nature n’a pas fait de moi un pin-up boy et je lui en sais gré ; cela ne m’empêche pas de savourer le charme d’une heureuse toilette féminine, non pas que celui, très différent, d’une pipe culottée à point.
Mon ambition, si c’en est une, ne se branche pas sur un délire de grandeur. Edifier des bâtisses pour cinq cents robots me hérisse ; ce que j’aime, c’est la petite maison entourée d’un grand jardin.
La société tend à considérer le groupe comme la plus petite unité possible ; vous aspirez à vous dégager du groupe. Mais où l’on savoure le mieux la solitude, c’est à deux ; mariez-vous.
On ne sait jamais », dites-vous. Le « jamais » est excessif. J’inclinerais pour une formule moins entière ; dans le genre de : « on ne sait pas… à temps. » L’ignorance à perpétuité ressemblerait à un bienfait.