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EAN : 9782253169659
416 pages
Le Livre de Poche (05/06/2013)
3.11/5   38 notes
Résumé :
Emma Bannon, sorcière au service de l’Empire, a pour mission de protéger Archibald Clare, le dernier mentath non répertorié vivant, la nouvelle cible d’un tueur en série qui s’en prend aux plus grands génies de Londres. D’ailleurs, ils se tolèrent à peine, et le fait que le protecteur de Bannon, Mikal, peut être lui-même un traître, ne les aide pas non plus. Sans compter que le complot est tout aussi prêt à les tuer eux qu’à les inciter à trahir leur Reine et leur p... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (8) Voir plus Ajouter une critique
Alors celles et ceux qui avaient trouvé que le tome 1 de Kate Daniels était difficile à comprendre, qu'ils passent leur chemin ! le style est soutenu mais il est toutefois agréable, les phrases ne sont pas trop longues et les chapitres alternent les points de vue à la troisième personne entre Emma & Clare. Clairement, Lilith Saintcrow nous transporte dans son monde en prenant le parti de ne rien nous révéler dés le départ, il faudra avoir un minimum de jugeote, d'imagination pour oser se perdre avec elle... car ce qu'elle a créé c'est un monde spécifique avec ses codes et ses propres termes.

On ne sera pas totalement perdu si on a quelques références dans le genre magique ou steampunk. Nous sommes à Londinium en Britannia où règne Alexandra Victrix avec son consort Albertish - vous comprenez parfaitement le parallèle - ce monde est peuplé de magie, de technologie et de froufroux dignes de l'époque "Victorienne". Autre particularité qui pourra déconcerter, c'est la vie qu'a donné Lilith Saintcrow à Britannia, en effet ce dernier est un esprit ancien qui vit dans un "réceptacle", la reine. Ce mélange donne un décor, une ambiance assez magique et très complexe. Il n'y aura pas des Cyborg, il y aura des Altérés; il n'y aura pas des magicien mais des Mages ou des Primes, il n'y aura pas des physiciens, génies... mais des Mentah, etc.

Ainsi nous découvrons Clare, un Mentah non enregistré, il s'agit d'un homme qui ne peut s'empêcher de réfléchir, déduire, déchiffrer, ses pairs sont utiles dans tout Britannia pour créer, innover et/ou servir son pays en tactiques militaires. Quant à Emma, c'est un grand Mage, une Prima qui maîtrise l'éther et qui n'a pas froid aux yeux malgré ses robes un brin inconfortables. Elle se révèle être une enquêtrice hors pairs et insatiable, elle ne lâche jamais l'affaire. Elle est également accompagnée par un Bouclier, Mikal est un Être capable de la défendre avec qui elle entretient une "drôle" d'entente. Un lourd passé se cache entre eux qu'on découvre petit à petit. Normalement, une Prima comme elle devrait être protégée par une demi douzaine de Boucliers mais son histoire personnelle la pousse dans des retranchements particuliers. Sauf exception.

On retrouvera des caractéristiques vu dans d'autres oeuvres, les marées, comme dans Kate Daniels, qui apportent de la magie, elles semblent donner plus de pouvoirs aux mages et régénérer les pierres, soigner des blessures... On retrouvera également la pratique des Mots ou du Chant, comme dans Maeve regan par exemple, pour attaquer ou se défendre. Rien n'est véritablement expliqué, il faudra être patient et au cas par cas, certains aspects deviendront moins obscurs. Il faut parfois accepter que l'auteur à ses raisons de ne pas tout expliquer de but en blanc, de manière scolaire ou enfantine autour d'un thé au coin du feu... accepter d'entrer en cours de route et d'être le seul à ne pas savoir où on est, comme un lendemain de cuite où on avance dans le coaltar.

Je pourrai en parler des heures et des heures, tellement il y a d'éléments qu'on découvre. J'ai pris un immense plaisir à me torturer le cerveau, à être malmenée et me trouver idiote de ne pas tout saisir du premier coup. Mais quelle joie de découvrir seule, d'essayer de deviner tel ou tel terme... et se rendre compte, qu'on n'était pas si loin en fin de compte. Je continuerai avec la même envie (si ce n'est plus), d'alterner chapitre par chapitre, le récit de Clare et d'Emma afin de résoudre encore une nouvelle histoire. le background est tellement époustouflant et détaillé que s'en est une oeuvre autant visuelle que littéraire. J'apprécie cette qualité et cette prise de risque car elle change radicalement de ce qu'on peut connaître de l'auteure comme la saga Danny Valentine.
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L'histoire débute comme si on connaissait déjà l'univers du livre ce qui n'est pas le cas.On essaie de se raccrocher au moindre mot pour comprendre l'histoire et le back-ground. Certaines choses sont évidentes d'autres non. le principal problème du style de l'auteur et ce qui génère mon incompréhension, c'est que l'auteur ne nous explique rien. Par exemple (début chapitre 15) : « La Vision révélait les runes aiguisées qui frémissaient à la limite du visible dans tout le Wark, langue de charte étrangère râpant la trame et la chaîne de l'antique magie londonienne. »
Je suis obligée de supposer (!) le sens de la Vision tout comme celui des chartes. D'autres éléments ne sont pas expliqués non plus comme les altérés, les chevaux mécaniques, Britania... . En positivant, je dirais que l'auteur nous épargne les récits explicatifs et peu naturel que l'on peut trouver ailleurs. Tout simplement dommage.

J'aurai vraiment aimé que la magie et l'environnement autour soit bien mieux introduit et expliqués. L'univers est vraiment riche et paraît intéressant. J'avais envie de comprendre le livre à fond et de découvrir toutes les subtilités de l'univers.

Le scénario tient la route. Un mystérieux complot se trame dans l'ombre dans le royaume d'un Londres du XVIII ème. Une magicienne est chargée par la Reine actuelle d'enquêter. Pour cela, elle aura besoin de l'aide d'un Mentah (sorte d'incarnation de la déduction et de la logique). le duo enquête côte à côte. Je ne peux rien vous dévoilés des rebondissements de l'enquête sans spoiler. Je serai donc brève : l'enquête avance tranquillement mais ne nous ennuie pas pour autant. Par contre, les phases de recherche avec Archibadl Clare m'ont un peu moins plus que celle d'Emma.

Style de l'auteur : La préface est très embrouillée ça vous met tout de suite dans le bain. J'ai eu du mal à comprendre certaines actions du livre, beaucoup d'incompréhension, de Pourquoi ?, de Comment ?, de Qui fait quoi ?... le système de pensée des personnage est flou. On ne sait pas toujours qui pense quoi. Grosse interrogation sur la télépathie ou non entre la prima et son Bouclier. le style en lui-même est assez alambiqué ce que j'aime assez. Dommage que l'incompréhension de l'univers rende parfois le style lourd.

Personnages : Emma, la redoutable magicienne Prima (comprenez très puissante) est très rigide dans son comportement. Elle veut être la parfaite lady de l'époque bien qu'elle soit plus libérale. Elle est également arrogante et têtue. le véritable attrait du personnage réside dans son passé et dans sa relation avec son Bouclier (comprenez compagnon/garde du corps).
Mikal, le Bouclier en question, est l'archétype de Monsieur muscle au début du livre. Peu à peu, il se révèle plus profond et intelligent.
Archibadl Clare , le Mentah, est difficile à cerner. Il n'a pas vraiment de personnalité autre que l'envie de comprendre tous les mécanismes du monde, les secrets, les énigmes... A part son goût du challenge intellectuel, je n'ai pas été saisi par le personnage. Je ne vois pas du tout Sherlcok Holmes en lui, ça c'est juste pour attirer le lecteur.
Les personnages secondaires sont légions, peut-être un peu trop. Beaucoup de noms cités pour pas grand-chose. Au final quand l'histoire avance, on fini par s'y faire.

En bref : Il manque clairement des clés de compréhension pour faciliter la lecture, surtout pour les lecteurs tatillons qui adooore tous comprendre. Il faut s'accrocher au début puisque quand on est dedans, on finit par se faire à cet univers si austère. J'ai vraiment aimé la profondeur et la construction de l'univers du livre. le tome 2 existe en anglais, je croise les doigts pour qu'il sorte aussi en français.
Lien : http://under-books-spell.e-m..
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Voici une série qui s'annonçait prometteuse avec cet univers londonien steampunk et ce duo d'enquêteurs de choc au service de sa majesté Victoria, nommée Victrix ici. Si cette saga présente des qualités indéniables, elle est pourtant loin de m'avoir séduite, et je le regrette vraiment. On retrouve avec plaisir la plume riche et très palpable de Lilith Saintcrow, ainsi que sa faculté à construire des mondes extrêmement détaillés et visuellement captivants, mais malheureusement tout le reste est passé en second, voire même en troisième plan à cause d'une narration qui manque de pédagogie, laissant le lecteur dans le flou concernant l'enquête.

Le plus gros problème dans ce tome réside dans le fait que l'auteure fait avancer son enquête sans qu'on comprenne ce qui peut l'amener dans une direction ou une autre, on a même du mal à identifier les intervenants impliqués dans cette affaire. À vouloir donner de l'envergure à ses enquêteurs qu'elle a voulu doter d'un véritable instinct de déduction, Lilith Saintcrow maintient un faux suspense qui nous fatigue plus qu'autre chose, rendant la lecture laborieuse par moments. Je me suis surprise un bon nombre de fois à revenir en arrière pour regarder où était susceptible d'apparaître une réflexion que j'aurais éventuellement ratée. C'était pénible de se faire pousser par l'auteure vers le dénouement, avec une brutalité contrariante, surtout qu'on ne peut même pas l'apprécier à sa juste valeur, en dehors de l'aspect visuel et de l'action qui y a cours, car on a seulement approximativement compris qu'un gros conflit se tramait contre l'Empire.

Outre cela, si je trouve l'univers juste génial et bien ficelé avec ses castes de surnaturels et cette magie dense au possible, malgré la qualité incontestée des descriptions qui nous plongeaient bien dans l'ambiance, une certaine surenchère dans le détail aurait pu être évitée pour épurer le récit de ses lourdeurs.

Ensuite, l'autre problème majeur qui apparaît concerne les deux personnages principaux, Emma Bannon, une sorcière puissante, Prima de son état, et Archibald Clare, un mentah censé rendre hommage à Sherlock Holmes. On s'attend à ce qu'ils fassent équipe, mais en fait, ils enquêtent séparément tout du long (alternance de points de vue), et on déplore que la série ne s'appelle pas finalement Emma Bannon car elle est clairement mise en avant pendant les trois quarts du texte. Si on ne peut pas dire que son personnage manque d'intérêt, grâce notamment à sa puissance, je l'ai malheureusement trouvée très froide et assez imbue d'elle-même. Quant à Archibald, il passe son temps à penser « très intéressant », mais on a souvent du mal à appréhender ce qui le stimule autant. À noter que les deux individus évoluent pas mal sur la fin, et qu'on se dit qu'une amitié solide, contaminant d'ailleurs d'autres de leurs alliés durant cette quête, se dessine.

La lueur d'espoir que j'ai entrevue dans ce tome, en dehors de l'univers dans lequel je me suis immergée avec délectation, c'est la relation entre Emma et Mikal, son bouclier qui la protège et l'aide à s'ancrer malgré sa magie. Toute en pudeur, reposant sur la présence marquée de cet homme que la jeune femme a du mal à cerner du fait des circonstances de leur rencontre, cette relation nous titille agréablement. Pour ceux qui ont lu Danny Valentine, Mikal ne sera pas sans vous rappeler un certain tierce Japhrimel. Un mal ou un bien, je ne suis pas arrivée à trancher, mais Mikal est le personnage qui m'a le plus plu, tout comme les protagonistes secondaires qui viennent épauler nos enquêteurs en cours d'investigation ; je pense notamment à l'inventeur allemand fan de saucisses, ou encore au tueur italien très complexe.

Un univers magiquement très agréable, un contexte londonien qui fleure bon le thé et les convenances, une écriture vive et dense, dommage que l'enquête ne soit pas bien (a)menée et que les personnages ne soient pas plus attachants. Je jetterai tout de même un oeil sur la suite, car vraiment, je me répète, le cadre est grandiose.
Lien : http://www.place-to-be.fr/in..
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Ce roman possédait tous les ingrédients pour me plaire, univers steampunk en tête. Normalement, il aurait dû me plaire...
Nous sommes à Londinium, en Britannia, où règne Alexandra Victrix avec son consort Albertish (en référence à la reine Victoria et au prince Albert) dans un univers peuplé de magie, de technologie, d'ambiance et de mode victoriennes.
Deux protagonistes au passé trouble : Emma est un mage, une Prima, et Archibald un mentah. On vit dans un monde où ce sont les marées qui renouvellent la magie chaque jour...
J'aime le mystère et ne pas tout comprendre au premier abord ne me dérange pas quand tout est bien amené, bien tricoté, j'aime aussi être déroutée, mais dans ce roman, tout est nébuleux, tout est lourd, laborieux, tout est brouillon, cela ne décolle pas, ne s'éclaire pas.
De plus, je ne me suis pas du tout attachée aux personnages, Emma est une femme sans classe, sans chic, sans tact, (on peut être une héroïne qui n'a pas froid aux yeux sans pour autant être vulgaire et mal élevée) Archibald quant à lui, est plus agréable mais il est froid. J'ai trouvé ces héros sans substance intéressante.
Malgré une intrigue complexe dans laquelle il faut deviner ce qu'il se passe, un univers riche et plutôt bien pensé, je me suis ennuyée. Je suis peut-être passée à coté de ce roman que j'ai terminé "en diagonale", je lui redonnerai sa chance dans quelques temps... Peut-être...
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Voici donc la version steampunk de Lilith Saintcrow (auteur des séries Danny Valentine et Jill Kismet) du célèbre Sherlock Holmes. Avec un petit côté à la Chapeau Melon et Bottes de Cuir; cette série plutôt original m'aura finalement séduite.

L'auteur va opposer Emma Bannon, sorcière au service de la Reine, à Archibald Clare, génie de son état. Alors que les mentath de Londres sont assassinés les uns après les autres, Emma Bannon décide de protéger Clare, le dernier mentaht encore vivant bien qu'il ne soit pas répertorié (il n'a pas de mission officielle, vit plus ou moins dans la misère car non reconnu par le gouvernement). Mais leur cohabitation est délicate en raison de leurs tempéraments respectifs, aussi bien que par les secrets que tient à conserver Mlle Bannon.

On retrouve facilement l'ambiance à la Sherlock Holmes mêlée de fantastique, mais je peux comprendre pourquoi certaines personnes n'ont pas adhéré à ce roman. La plupart des éléments fantastiques ne sont pas expliqués par l'auteur, il faut que le lecteur les admette complètement pour rentrer dans l'histoire. Il y a de plus quelques petites incohérences et surtout, les raisonnements ne sont pour ainsi dire pas expliqué. Au final, on a aura pas de preuve du génie de Clare.

Cependant, j'ai beaucoup aimé l'univers qui avait été construit et j'ai aimé ce duo improbable qui, pour une fois, n'a pas de tension sexuelle, dissimulée ou non.

Je recommande, mais après lecture d'un extrait peut-être.
Lien : http://nyx-shadow.blogspot.f..
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critiques presse (1)
Elbakin.net
31 juillet 2013
Si l’auteur misait déjà sur une ironie mordante dans ses précédents romans, celle-ci se retrouve ici de paire avec une atmosphère globalement plus légère. Ce qui ne l’empêche pas de se révéler travaillée et prenante, ce qui n’était pas forcément gagné, car les ingrédients choisis par Lilith Saintcrow ne sont pas vraiment originaux, si on les prend un par un.
Lire la critique sur le site : Elbakin.net
Citations et extraits (2) Ajouter une citation
Le mensonge avait un goût de cuivre qui donna brusquement à Emma envie d'un verre de bon vin et d'un roman frivole mais sensationnel, qu'elle lirait dans le confort de son lit.
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Emma Bannon, magicienne Prima et humble servante de l’incarnation la plus récente de Britannia, parcourut en son for intérieur la liste des grossièretés qui ne franchiraient jamais les lèvres d’une dame puis entreprit de les égrener, au rythme du trot régulier du cheval mécanique, jusqu’à ce que sa conscience se dilate.
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