Une fin magnifique. Je ne regrette pas de m'être fait un peu violence après ma lecture du volume vingt-six et d'avoir poursuivi. Il aurait été dommage de passer à côté de cette dernière partie qui a été absolument magnifique et à la hauteur de mes espérances.
Le concert du Greatful Sound n'a pas seulement été un joli hommage à leur début. Non, c'est un hommage à chacun des membres du groupe. Un retour en arrière, un remerciement envers Koyuki qui a été cette étincelle que les quatre autres membres recherchaient désespérément sans le savoir. C'était émouvant, et en même temps, c'est aussi cela Beck depuis le départ. C'est ce jeune garçon naïf et adorable, qui met son coeur dans la musique. Koyuki est cette étincelle depuis le départ, et c'est une famille que l'on a vu grandir petit à petit.
Le côté émotionnel est bien là, mais il n'a rien de triste. C'est beau, et on sent que le futur le sera tout autant pour le groupe. Ils ne savent pas ce qui va leur arriver, mais ils ont déjà tellement accompli qu'ils peuvent se targuer d'avoir touché leur rêve du bout des doigts. Il ne tient qu'à eux de le prendre à pleine main.
J'ai aussi aimé le fait qu'
Harold Sakuishi prenne le temps de faire des petits clins d'oeil aux différents personnages qui ont aidé le groupe. le côté émouvant de ce geste est aussi un rappel de l'essence même de Beck.
La fin est consacrée à Eddie. Cela tombait sous le sens, même si je ne m'y attendais pas. On le découvre aux moments importants de sa vie, à travers des rencontres et différents événements jusqu'à sa mort. Devil's way est bien le fil conducteur, un héritage qui a été subliment mis en avant.
Beck est une série qui a ses hauts et ses bas, mais rien que pour ces derniers tomes, elle en vaut le coup. C'était une aventure « montagnes russes » mais tellement pleine d'émotions et d'intensité qu'on pardonne les erreurs de parcourt.