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3,07

sur 391 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Démobilisé à la fin de la deuxième guerre mondiale, après avoir servi dans la marine et participé à la bataille d'Okinawa, Philip Bowman arrive à New-York prêt à se lancer dans la vie professionnelle. D'abord tenté par une carrière de journaliste, il déchante très vite devant le manque d'offres d'emploi. C'est finalement la maison d'édition Baum qui lui donne sa chance en l'embauchant comme lecteur, puis directeur de collection. Très heureux dans sa nouvelle vie, il concrétise son bonheur en épousant Vivian, une virginienne issue d'une riche famille de propriétaires terriens. le mariage tourne court, Vivian le quittant sans faire de bruit, énonçant l'évidence : ils n'ont rien en commun. Suivront d'autres femmes, parfois libres, souvent mariées. Il sera aimé, quitté, trahi, il aimera, quittera, trahira. Mais ses liaisons ne seront finalement que de simples péripéties dans une existence bien remplie, faite de voyages en Europe, de rencontres avec les auteurs, les éditeurs, de soirées, de sorties, de week-ends à la campagne.


Un héros désincarné qui, s'il éprouve des sentiments, semble loin de toute passion, des femmes objets toujours belles, les pommettes hautes, le nez long, souvent froides, dont on ne connaît jamais les pensées, du sexe à gogo, une cruelle absence des livres -on évolue tout de même dans le monde de l'édition!-, beaucoup de bavardages, de digressions, de détails inintéressants, il faut vraiment faire preuve de bonne volonté pour arriver au bout de cette longue succession d'anecdotes sans grand intérêt. Misogyne, ennuyeux, mondain ...Et rien d'autre ? Ma foi, non !
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Certes le titre pouvait mettre en garde le lecteur potentiel et est cohérent avec le contenu. Mais quand même, on a envie de rajouter « So what! ».
James Salter nous conte l'histoire de Philip Bowman, qui après la seconde guerre mondiale devient un peu par hasard lecteur puis éditeur. Sa vie se déroule au rythme de ses rencontres féminines (soit dit en passant : ou il a un regard sélectif , ou il a une sacré veine de ne croiser que des beautés renversantes!) qui sont autant d'échecs. Cela semble d'ailleurs être la norme au sein de ce microcosme new-yorkais. Personnellement je suis restée très indifférente à cette galerie de portraits, dont le nombre et la banalité peut égarer le lecteur.

La presse spécialisée parle d'une vie passionnante : c'est tout de même largement exagéré, à mon humble avis. On attend en vain une prise de conscience, un arrêt sur image, une tentative d'analyse , enfin quelque chose qui permette au propos de sortir de la banalité.
Sur l'écriture, est-ce la traduction, mais de nombreuses phrases sont incompréhensibles. On n'est pas dans un polar et ce n'est donc pas dramatique pour suivre l'(absence d')intrigue, mais c'est agaçant de s'arrêter pour relire dix fois une phrase qui reste sibylline.

Lorsqu'un auteur a acquis sa réputation sur de véritables chef-d'oeuvres, et a pu ainsi embarqué de nombreux lecteurs dans son univers, le fan peut retrouver dans un enième roman, ce qui a pu le charmer naguère. Lorsque l'on découvre l'auteur, on n'a pas ces références et ce livre ne me paraît pas le meilleur moyen de se rallier à la cause de James Salter.
Lien : http://kittylamouette.blogsp..
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J'étais assez enthousiaste à l'idée de lire ce livre. Voilà des années que François Busnel porte cet auteur aux nues comme étant un des plus grands auteurs américains vivant. Et plusieurs libraires m'avaient confirmés dans cette opinion au fil des ans. Moi qui n'avais jamais rien lu de Salter, la honte et la culpabilité commençaient à submerger ma bonne conscience... Quand la parution de son nouveau livre a été annoncée, j'ai vu là une bonne occasion de me rattraper et de découvrir enfin cet auteur. La présentation de l'éditeur était alléchante. Jusque-là, nous disait-il, James Salter était considéré aux États-Unis comme un "écrivain pour écrivain". Il était très estimé comme styliste par ses pairs, mais il n'avait jamais eu de succès commercial important. Avec ce livre il a enfin connu le succès qu'il mérite. Voilà donc comment ce livre s'est frayé une place tout en haut de ma pile de livre à lire pour la rentrée littéraire 2014.

On suit la vie d'un éditeur américain pendant cinquante ans. le héros du livre est inspiré d'un personnage réel et l'on peut s'amuser à retrouver qui est qui en lisant le livre. Mais on peut aussi le lire sans décrypter ces petits potins. le livre se lit assez agréablement, mais l'ennuie m'a très vite gagné. L'auteur nous perd avec une multitude des personnages secondaires qui n'ont finalement que peu d'intérêt pour l'histoire. le milieu dépeint est celui de la grande bourgeoisie New-yorkaise et j'avoue que je ne me suis pas du tout identifié à ce milieu. En fait les péripéties de ces gens m'indiffèrent. Ici les femmes commencent leurs études uniquement pour trouver un mari. Elles n'envisagent les hommes qu'en regard de leur statut social. Une fois mariés comme il se doit, chacun se trouve une maîtresse ou un amant, tout en prenant soin de ménager les apparences. Ces personnages m'énervent jusque dans leur humour, toujours condescendant et sournois. J'imagine sans mal que tout cela est très fidèle à la réalité, mais en tant que lecteur je n'avais juste pas envie de lire ça. Je me rappelle avoir eu une sensation similaire à la lecture de "Suite Française" d'Irène Némirovsky (même si ces deux livres n'ont rien en commun). Je savais que ce que lisais était bien écrit et dénonçait l'hypocrisie de toute une classe, néanmoins j'avais du mal à voir le malheur d'une famille bourgeoise qui ne pouvait pas emporter toute son argenterie pendant la débâcle. Maintenant que j'y repense, je m'aperçois que tous mes romans préférés mettent plutôt en scène des laissés pour compte.

C'est souvent les livres envers lesquels on a le plus d'attente a priori qui finissent par nous décevoir. Mieux vaut-il donc ne pas avoir de préjugés, bon ou mauvais, avant de commencer la lecture d'un livre. Mais cela est impossible. En tout état de cause j'ai arrêté ma lecture aux deux tiers du livre. le finir n'aurait fait naître en moi que plus de méchanceté envers ce livre, qui n'en mérite pas tant. Échec donc.
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Exactement le genre de livres que je n'aime pas. Pourtant c'est bien écrit et cette histoire dépeint toute un pan de l'histoire des Etats-Unis mais je n'ai pas du tout accroché. Soyons honnête je n'aime pas les chroniques sociales donc forcément ça partait mal de plus il y a trop de personnages et de blabla pour moi et j'aurai bien étranglé le personnage principal.
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A ma grande honte je n'avais jamais lu Salter et ce roman semblait prometteur. Après les batailles maritimes contre les Japonais à la fin de la seconde guerre mondiale, le héros, Philip Bowman, décide de devenir journaliste, puis se tourne vers le monde de l'édition. Toute sa vie tourne alors autour de deux quêtes, celle de livres à éditer, d'auteurs à rencontrer ; et celle d'une histoire d'amour parfaite. Si sa carrière d'éditeur lui permettra de voyager en Europe, de rencontrer de célèbres auteurs pendant 50 ans (dont je n'ai pour la plupart jamais entendu parlé), sa quête d'amour sera pour la plupart du temps déçue. Sa femme le quittera parce qu'ils n'ont finalement rien en commun, ses autres maîtresses ne seront que des amours passagères.

J'ai eu énormément de mal avec ce roman, car l'auteur nous perd avec une multitude de détails inutiles. Pour prendre un exemple concret, pendant un bon moment je me suis demandé qui était le héros et je l'ai « perdu de vue » plusieurs de fois parce qu'à chaque fois qu'il croise la route d'un personnage secondaire l'auteur s'attarde sur celui-ci. Mais pas seulement sur ce personnage secondaire qu'on ne reverra plus jamais, aussi sur la femme du personnage secondaire, puis sa maîtresse car il avait divorcé de sa femme, et puis la petite vendeuse qu'il avait croisé totalement par hasard, sur laquelle il avait fantasmé avant d'épousé non pas cette vendeuse mais la femme d'à côté. Cette multiplication de détails inutiles qui, du coup nous éloignent du héros, ne m'ont pas aidé à suivre le fil directeur du roman et si j'avais eu autre chose à lire dans mon train j'aurais sans doute changé de lecture, à la place, j'ai simplement lutté contre le sommeil.


À part certains passages entre le héros et ses maîtresses, souvent sans émotions et avec des scènes de sexe assez présentes, tout se noie dans un flou littéraire et il n'y a que le début qui a apporté un peu d'action. Pour dire, j'ai dû mal à résumer le roman et je ne saurais me souvenir des maîtresses de Bowman alors qu'il n'en a pas eu tant que ça.

Bref, si un mot aurait dû me faire tilter dans le synopsis c'était le dernier « insignifiance » j'ai été déçue, ce genre de littérature n'est pas pour moi, je ne cherche pas forcément de l'action dans les romans que je lis, mais au moins qu'ils soient plus centrés sur les personnages et leurs émotions !

Dommage, mais si quelqu'un a apprécié ce roman, qu'il m'explique, je suis curieuse !
Lien : http://girlkissedbyfire.word..
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On va suivre une grande partie de la vie de Philip Bowman de dix-huit ans jusqu'à ses soixante ans environ. On le découvre en pleine guerre du Pacifique en tant qu'officier de marine. Puis la guerre finit, il tente le journalisme, mais il ne pourra commencer sa carrière dans les livres que comme lecteur puis éditeur ( un métier par dépit ?).
Il a alors son premier coup de foudre avec Vivian une fille du sud ( on sent presque les champs de coton et les esclaves ) avec lequel il va se marier. Un divorce s'en suit, on va le suivre dans sa carrière et sa passion aveugle pour les femmes, et surtout celles aux corps parfaits. Philip Bowman va se prendre à rêver d'être le mâle avec ces divines créatures. Il travaille pourtant comme éditeur et devrait se méfier d'une trop belle couverture. Il est d'un pathétique dans ses relations, allant jusqu'à avoir une aventure avec la fille de la femme qui le trahit : vengeance, coup de foudre ??

C'est peut-être l'histoire d'une Amérique de la Seconde Guerre mondiale à nos jours que traverse Bowman, une image de l'Amérique qui m'est trop peu connu pour m'émouvoir ou ressentir de l'empathie. On retrouve un regard parfois acerbe sur cette Amérique dans ce roman "Un monde trop fortuné et imbu de lui-même" p241. Un monde authentiquement WASP : grandes propriétés, vie facile, courses de lévriers, Vins et champagnes ...
Mais aussi la vie d'éditeur, mais celle-ci, je la trouve particulièrement pauvre, il y a des talents ( publiable ou non, qui rapportent ou non ) et d'autres non, le métier n'est qu'effleuré prétexte à des soirées, voyages et réceptions.

Les critiques le portent au sommet :c'est l'un des vingt meilleurs livres de l'année.
Pour une première lecture de cet auteur, je n'ai pas été sous le charme. J'ai trouvé qu'il y avait plein de fioritures, détails ornementaux qui donnent un roman relativement long, et je me suis demandé ou J. Salter voulait nous emmener et je n'ai pas encore la réponse.

C'est effectivement bien écrit ... Et après
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je rejoins les quelques critiques ayant trouvé ce livre assez inconsistant. Je me suis infligé la double peine : son achat 22 € et la lecture jusqu'au bout, certes en diagonale à partir du 3e tiers... je ne comprenais pas mon ressenti comparé à certaines critiques dithyrambiques... Les personnages n'ont aucune consistance, ils sont multiples avec des descriptions superficielles. Une société terriblement vide de valeurs et de sens, la sexualité est déconnectée de toute sensibilité, Je n'ai pas senti la chair des êtres, leurs vibrations. Je me suis beaucoup ennuyée et en veut un peu au manque de mesure des critiques qui boostent de tels livres.
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Je découvre James Salter avec ce roman et après en avoir lu une élogieuse critique dans la revue Page des Libraires.
Je ne sais pas trop quoi en penser. Je suis partagée entre mon engouement pour certains passages, notamment la bataille au Japon et le courage, voir l'héroïsme, le sacrifice des combattants japonais, les relations entre Bowman et sa maman Béatrice, son coup de foudre avec Vivian, sa relation amoureuse avec Christine et la virée parisienne avec Anet et mon désintérêt total pour certains chapitres entiers où il était question de personnages annexes.
J'ai eu beaucoup de mal à suivre l'histoire et je dois dire que je me suis parfois ennuyée.
Je n'ai éprouvé aucune empathie pour les personnages. Je pensais que le monde de l'édition m'intéresserait. La manière dont l'auteur l'a traité ne m'a pas convaincue. Je ne pense pas poursuivre ma découverte de cet auteur.

N'eut été la présentation au groupe Lire ensemble, je l'aurais sans doute abandonné en cours de lecture car j'en ai beaucoup d'autres à lire.
J'espère que les 3 derniers (Autour du monde de Laurent Mauvignier, Orphelins de Dieu de Marc Biancarelli et un livre d'une auteure italienne) qu'il me reste à découvrir dans le cadre du Prix des Libraires en Seine m'intéresseront davantage.
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Trop de sexe, pas d'émotion, Et rien d'autre... Voilà ce qui résume à mon avis le mieux ce livre...
Lien : http://envies-de-livres.blog..
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Euh ... très décevant de mon point de vue.
Le regard du personnage est très très autocentré, macho, et ne transpire vraiment pas la sympathie.
La langue n'est pas aussi fulgurante que dans Un bonheur parfait, mais il semble que ce soit son dernier ouvrage, ceci explique peut-être cela ...
On navigue au fil de la vie de Bowman, un type qui papillonne de femme en femme, les considérant de plus en plus comme des agréments à son plaisir.
Bref, à la fin j'étais contente de quitter cet odieux personnage.
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