AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
EAN : SIE96765_2747
Gasnier (30/11/-1)
4/5   9 notes
Résumé :
Au début de la Révolution, le marquis de la Seiglière émigre. Quand, de longues années après, devenu veuf, il rentre en France avec sa fille, son château et ses terres sont devenus la propriété d'un de ses anciens fermiers, Stamply.
Celui-ci, veuf également, vit seul, mélancolique, au château de la Seiglière.
Son fils unique, Bernard, officier dans les armées de l'Empereur, est tombé, croit-on, à la Moskova…
Que lire après Mademoiselle de la SeiglièreVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (3) Ajouter une critique
On ne peut s'aventurer dans la littérature du XIXème siècle sans se frotter au génie hélas grandement oublié de Jules Sandeau, un maître pourtant reconnu en son temps, élu à L Académie Française, en dépit d'une productivité littéraire relativement modeste (18 romans en 40 ans), à laquelle le grand public préféra par ailleurs des pièces de théâtre dont il n'est pas certain qu'il soit l'unique auteur.
Pour produit de la Restauration, Jules Sandeau n'est pas passé loin d'être un romancier archétypal de l'Ancien Régime, célébrant les amours pures, les héroïnes candides, les héros tourmentés et belliqueux, bref toute la génération romantique 1830 qui allait jaillir de la fameuse "bataille" provoquée par la première du « Hernani » de Victor Hugo.
Qu'a-t-il manqué à Jules Sandeau pour ne pas devenir lui aussi un grand nom du romantisme ? Déjà, comme il l'avouera lui-même sur ses vieux jours, Jules Sandeau était volontiers un apathique, un nonchalant, voire même un paresseux, qui redoutait tout ce qui pouvait nuire à sa tranquillité. L'écriture, chez lui, était un don exceptionnel, mais sa vocation profonde était plutôt la passivité, la tranquillité, la vie casanière sans histoires. Pour se revendiquer d'une école littéraire, il eut fallu faire des choses bien fatigantes, bien éreintantes, et sans doute un peu anxiogènes. Déjà, lorsqu'il fut engagé à ses débuts comme secrétaire d'Honoré de Balzac, il s'enfuit un soir de son logement, tant il ne supportait plus la montagne de travail que lui donnait son employeur.
Par ailleurs, Jules Sandeau ne pouvait guère faire illusion sur ses travers : ils minaient jusqu'à son physique. Les nombreuses gravures et les quelques photographies que nous avons conservé de Jules Sandeau nous montrent un petit homme rondouillard, semblant avachi même quand il se tenait debout, avec le visage chiffonné et résigné de l'homme qui s'est fait violence pour sortir de son lit, et pour lequel tout ce qu'on pouvait lui demander avait des airs de corvée.
Mais cette mollesse, ce douloureux absentéisme apportait à l'écrivain une qualité qui lui fut précieuse : le don de l'observation et une étonnante prise de distance avec toute chose, propre aux hommes qui se sentent en permanence retiré du monde et qui regardent les autres avec l'impartialité de ceux qui n'appartiennent à aucune chapelle.
Monarchiste mou, pas franchement hostile par ailleurs à Napoléon III, qui le nommera bibliothécaire à la défunte Bibliothèque Impériale, Jules Sandeau put mener son petit bonhomme de chemin littéraire à son rythme, sans grandes mondanités, sans se faire non plus de durables ennemis. Il est même le seul écrivain que le redoutable Armand de Pontmartin juge amical, talentueux et sain dans son perfide « Les Jeudis de Madame Charbonneau », exécution cinglante et délectable de tous les littérateurs parisiens des années 1830.
Originaire d'Aubusson, monté à Paris pour ses études, Jules Sandeau dut son entrée en littérature à une redoutable prédatrice sexuelle, plus âgée que lui, Aurore Dupin, baronne du Dudevant, qui le déniaisa, et le poussa à l'écriture. Ensemble, ils publièrent un premier roman, « Rose et Blanche », sous le pseudonyme un peu transparent de Jules Sand, et qui connût un succès estimable pour un jeune auteur. Mis en demeure d'en écrire un suivant, les deux jeunes gens virent naître entre eux des incompatibilités littéraires, puis des incompatibilités tout court. Une fois la liaison rompue, Aurore Dupin décida de garder le pseudonyme de Sand, mais y accola le prénom anglicisé George, avant d'aller se consoler dans les bras d'Alfred de Musset (entre autres).
de son côté, Jules Sandeau mit cinq ans avant de signer son premier roman, et trois ans de plus avant d'accoucher de sa première oeuvre notable, « Marianna », portrait à charge, quoique nostalgique de cette George Sand qui lui avait volé la moitié de son nom.
Cependant, le succès arriva réellement en 1848 avec « Mademoiselle de la Seiglière », qui reste son oeuvre la plus célèbre et la mieux vendue – en partie d'ailleurs pour des raisons contextuelles, le roman exploitant la question des biens aristocratiques confisqués par la République au moment de la Révolution Française, et étant publié au moment de la Révolution de 1848, durant laquelle la monarchie sombra définitivement. Il y eut, entre ceux qui vécurent cette révolution nouvelle et ce roman qui évoquait celle de 1789, une sorte de catharsis qui plaça son auteur en tête des ventes.
« Mademoiselle de la Seiglière » se déroule en effet entre la fin du XVIIIème siècle et les premières années de l'Empire, et se situe presque exclusivement aux alentours de la ville de Poitiers, au sujet de laquelle Sandeau ouvre d'ailleurs son roman avec un étonnant argumentaire sur le caractère parfaitement morne et ennuyeux de cette ville.
Sur les bords du Clain, non loin d'un petit village des environs, deux grandes familles aristocrates de la région vivent en voisinage dans deux châteaux édifiés côte à côte : le marquis de la Seiglière, sa femme et sa fille en bas-âge, et le baron de Vaubert, son épouse et son fils en bas-âge. Ces deux familles s'entendent merveilleusement, et la petite Hélène de la Seiglière est d'ailleurs promise au petit Raoul de Vaubert, quand tous deux seront en âge de se marier.
Seulement voilà, en cette année 1789, le vent de l'Histoire va porter le chaos dans ces existences si ordonnées. Bientôt, les comités révolutionnaires parviennent à Poitiers, avec ordre d'arrêter tous les aristocrates et de se saisir de leurs biens. Prévenus à temps, les Seiglière et les Vaubert ont le temps de faire les valises et de s'embarquer pour l'Allemagne - originellement, mais les exemplaires de la Belle-Époque remplacent cette destination par l'Angleterre. le marquis de la Seiglière a l'intelligence de laisser le château à son intendant, Jean Stamply, au service de sa famille depuis quarante ans. La présence de ce fidèle paysan sauvera le château de la Seiglière de la populace enragée, alors que le château des Vaubert sera quasiment détruit. Pactisant avec les Révolutionnaires, Jean Stamply n'a aucun mal à convaincre les républicains qu'il est le mieux placé pour gérer ce château qu'il connaît bien. de plus, l'idée de donner un château à celui qui en fut si longtemps l'humble serviteur sied à la morale nouvelle du comité républicain. Jean Stamply devient donc, par les lois de la République, le nouveau propriétaire du château de la Seiglière.
le vieil homme n'a agi cependant, dans un premier temps, que pour pouvoir rendre le château au marquis une fois la fièvre républicaine retombée. le serviteur, comme ses maîtres, ne peut imaginer que ce chaos va se prolonger, et pense sincèrement que les choses rentreront dans l'ordre en peu de temps. Mais en réalité, elles durent, elles s'installent, et l'exécution de Louis XVI en 1793 semble sonner définitivement le glas de la monarchie. Stamply alors s'installe dans "son" château et cesse toute correspondance avec le marquis, réfugié en Allemagne - ou en Angleterre - aux côtés des Vaubert, et menacé de mort s'il revient en France. L'épouse de Stampy, profondément monarchiste, vit très mal la situation, sombre dans la dépression, le chagrin et la honte et finit par mourir. Jean Stamply reste donc seul avec son fils Bernard.
Douze ans s'écoulent ainsi, douze années d'exil pour les Seiglière et les Vaubert, qui perdent d'ailleurs la moitié de leurs membres : la fragile Madame de Seiglière est la première à partir dans l'autre monde, vaincue par l'humidité du climat allemand - ou britannique. le baron de Vaubert la suit de quelques années, victime d'un accident. Sans aller jusqu'à se consoler ensemble, le marquis et la baronne se serrent les coudes, bien décidés à récupérer tôt ou tard leur patrimoine.
La prise de pouvoir par Napoléon Bonaparte semble marquer la fin du règne de la "canaille". Face à l'avènement de l'Empereur, l'aristocratie se scinde en deux camps : il y a ceux qui ne voient dans l'ex-premier consul qu'un pur produit de la République, qui ne vaut pas mieux que Danton et Robespierre, et qui refusent de rentrer en France tant que le trône de France ne sera pas restauré. Et il y a ceux qui pensent qu'un autocrate en vaut bien un autre, d'autant plus que Napoléon ne cache pas son ambition de fonder une noblesse impériale, et est prêt à restituer un certain nombre de biens confisqués par la République, en échange de diverses alliances.
Cette même division oppose dans un premier temps le marquis de la Seiglière, résolument hostile à Bonaparte, et la baronne de Vaubert, habile comme toute femme – et plus encore comme veuve – à demander des faveurs et à les obtenir. Seule avec son fils Raoul, elle rentre en France et parvient à se faire entendre de l'administration impériale, puis elle redescend sur Poitiers, où elle découvre, affligée, ce qui reste de son château. En explorant ensuite le parc du château de la Seiglière, elle tombe sur Jean Stamply, précocement vieilli, affligé, et fort désireux de bavarder. L'homme vit depuis un an un drame intime : son fils Bernard, parti pour les guerres napoléoniennes, y est mort. Désormais seul au monde, dans ce grand château qu'il ne parvient plus à entretenir, Jean Stamply se sent mourir de désespoir et aurait besoin de compagnie. Il propose d'ailleurs à la baronne de s'installer en permanence dans "son" château.
La baronne n'est guère émue, mais voit très bien quel profit elle peut tirer de ce vieillard brisé par la vie et miné par la solitude. Elle parvient sans mal, durant quelques mois, à se rendre attentionnée et indispensable auprès de lui, jusqu'à parvenir à lui extorquer une donation officielle : le marquis de la Seiglière et sa fille Hélène n'ont plus qu'à se réinstaller dans leurs murs, en échange de l'hébergement gratuit de Jean Stamply dans ce château.
le marquis commez la baronne réinvestissent donc le seul château encore debout, puisque après tout, leurs enfants étant appelés à se marier, il faudra bien que ce château devienne leur propriété commune. Quant à Stamply, on le parque dans une aile du château et on s'efforce de l'oublier. Seule la jeune Hélène, trop ignorante de la vie pour voir autre chose qu'un acte de générosité dans la donation obtenue par ruse, s'occupe activement du vieil homme et adoucit ses dernières années.
Lorsque Stamply meurt, seule Hélène Le pleure. le marquis et la baronne se croient enfin débarrassés du seul parasite roturier qu'ils devaient encore tolérer. Mais hélas pour eux, Bernard Stamply revient d'entre les morts. L'annonce de sa disparition au combat était une erreur de l'administration militaire. le jeune homme apprend en rentrant chez lui que le château de son père a été rendu au marquis de la Seiglière. Or, selon la loi, il y a moyen de casser cette donation, effectuée alors que Jean Stamply croyait son fils mort. Bernard étant vivant, il redevient le propriétaire légitime du château donné à son père par la République.
Il se rend donc chez le marquis de la Seiglière pour le sommer de déguerpir, lorsqu'il rencontre la jeune Hélène, et en tombe instantanément amoureux. Quant à Hélène, son coeur s'éveille face à ce Bernard qu'elle croyait mort, et dont le vieux Jean lui avait parlé en termes si héroïques et si tendres.
Dans un premier temps, le marquis de la Seiglière joue habilement de l'émotion du jeune Bernard pour l'amadouer et tenter de le résigner à reprendre la chambre qui avait été allouée à son père, ce qui règlerait le problème de la succession. Mais la romance qui se noue entre le candide Mademoiselle de la Seiglière et le beau guerrier bonapartiste pose un double problème, car elle ne peut mener qu'au mariage. Or, châtelain selon la loi ou pas, Bernard Stamply n'est que le fils d'un serviteur, et le fils d'un serviteur ne peut pas épouser une future marquise. Et quand bien même cette future marquise-là en aurait envie, elle ne peut revenir sur la promesse effectuée à son père de se marier avec Raoul, car sinon les Vaubert, qui n'ont plus de château, seront réduits à la misère. On le devine, la passion amoureuse, s'invitant inopinément au coeur de ce conflit d'intérêts et de classes sociales, ne pourra se résoudre que par une tragédie…
« Mademoiselle de la Seiglière » est un magnifique drame romantique, dont l'académisme n'est que de façade : l'humour, l'ironie, la dérision, s'invitent en termes élégants et sous une forme singulièrement désabusée qui est la signature du style de Jules Sandeau. Car si le romancier ne cache pas sa préférence pour les valeurs de l'aristocratie, tout son roman exprime la nécessité d'un changement d'époque et de mentalité. Lâches, cupides, méprisants, hautains, manipulateurs, le marquis de la Seiglière, la baronne de Vaubert et son fils incarnent cette aristocratie dévoyée, "embourgeoisée", dont la mesquinerie et l'abandon de l'exemplarité sont directement responsables du massacre de 1789. Seule Hélène représente cet idéal d'excellence patricienne, qui la pousse d'ailleurs à être prête à abandonner son château à l'homme qu'elle ne peut épouser, n'ayant au final besoin pour elle-même, et pour faire vivre son nom et sa lignée, que de son honneur et de son éducation. Jules Sandeau fait ici clairement le procès de l'aristocratie sous la Restauration et la Monarchie de Juillet, devenue méfiante, intrigante, obsédée par son patrimoine et vivant dans la terreur d'en être à nouveau privée. Pour Jules Sandeau, le sang bleu a besoin de sang neuf, afin de retrouver sa pureté originelle : celle d'être à la fois une source de droiture, d'exemplarité et d'inspiration.
On ne comprend que trop bien pourquoi « Mademoiselle de la Seiglière » fut le grand roman de 1848. Par hasard ou au contraire par un secret instinct, Jules Sandeau exprimait alors ce que pensaient bien des français de l'époque, au moment de la chute de Louis-Philippe. Cette aristocratie nouvelle dont rêvait Jules Sandeau préfigurait le Second Empire qui, ne s'y trompant pas, célébra l'écrivain et son oeuvre. Mais hélas, l'exemplarité et la droiture restèrent tout de même un peu sur le bord du chemin, ce qui ouvrit la voie à la Troisième République…
Toutefois, malgré ce contexte historique aujourd'hui bien désuet, en dépit même d'un académisme littéraire que certains jugeront maniéré, « Mademoiselle de la Seiglière » reste, plus d'un siècle et demi après sa publication, un roman particulièrement envoûtant, riche en émotions mais aussi en intelligence, et magnifiquement écrit, sans lourdeur ni monotonie. Jules Sandeau y explore avec tant de clairvoyance les complexités et les incohérences de la nature humaine que son livre en garde fatalement, malgré l'esthétisme propre à son siècle, quelque chose d'universel et d'intemporel, qui fera sens aussi longtemps que des êtres humains se disputeront la même idée du bonheur.
Commenter  J’apprécie          30
Au lendemain de la Révolution, après le départ pour l'émigration du marquis de la Seiglière en Allemagne, un de ses fermiers, Stamply, parvient à s'enrichir suffisamment pour racheter le château de la Seiglière et tout son domaine vendus comme biens nationaux. Lorsque les événements se sont suffisamment calmés pour permettre aux aristocrates un retour en France, la baronne de Vaubert, dont le fils Raoul est fiancé depuis le berceau à Hélène, la fille du marquis, manigance pour que le vieux Stamply fasse don de toute sa fortune, et donc du château et du domaine, au marquis, le réintégrant ainsi dans sa fortune passée et lui permettant de doter sa fille. Mais les choses ne vont pas se passer aussi facilement… ● Ce roman, paru d'abord dans la Revue des Deux Mondes (1844) avant de paraître en volume (1847), est absolument délicieux et écrit dans une langue exquise dont on a un peu trop oublié les subtilités. La confrontation des deux vieux royalistes, le marquis bourru, soupe-au-lait et gaffeur, et la baronne cauteleuse, experte en stratégie, en coups tordus et en billard à trois bandes, réjouit l'esprit. Les argumentations qu'ils développent sont des modèles de dialogues et montrent avec éclat la finesse de l'auteur. Jules Sandeau (Aubusson 1811 – Paris 1883) fut un temps le collaborateur de Balzac mais ce roman, contrairement au modèle balzacien, ne s'embarrasse pas de longues descriptions, il va droit au but, souvent avec panache. La lecture est très plaisante, on ne s'ennuie pas un instant. ● A noter que le pseudonyme de George Sand, qui eut une liaison avec Jules Sandeau, provient du nom de ce dernier, car ils écrivirent ensemble un roman en 1831 sous le pseudonyme de Jules Sand, nom qu'Aurore Dupin conserva en lui adjoignant le prénom masculin de Georges sans le S final.
Commenter  J’apprécie          292
Je viens de terminer ce roman, que je n'hésite pas à qualifier de savoureux pour ce qui est du style.
Il n'est pas long, contient assez peu de personnages et, malgré une période couverte assez longue (de la Révolution à la Restauration), à peine plus d'action. Cependant, je suis laissée prendre au jeu de la fine et implacable Baronne de Vaubert, du vieux Stamply, du frivole Marquis, de sa grave fille et du "petit" Bernard. du baron Raoul, je ne dirais rien,il n'y a rien à en dire, de l'aveu même du marquis : "je ne lui en veux pas du tout, moi, à ce garçon, de n'être rien du tout."
L'humour ne manque pas et pourtant c'est un drame, un vrai et un terrible. L'époque troublée de l'Empire et de la Restauration ne valait rien aux âmes pures et droites. le diabolique vieillard, jurisconsulte de son état et fort rancunier M. des Tournelles le dit très crûment : "Monsieur le Marquis les temps sont durs. Quoique restaurée, la noblesse s'en va ; sous le factice éclat qu'on vient de lui rendre, elle a déjà la mélancolie d'un astre qui pâlit et décline". Mais c'est si bien raconté.
Et Mademoiselle de la Seiglière, si innocente et si loyale, si peu adaptée à son époque, parvient, sous la plume de Jules Sandeau, à n'être ni mièvre ni falote.
Commenter  J’apprécie          40

Citations et extraits (1) Ajouter une citation
S'il arrive jamais qu'en traversant Poitiers un des mille petits accidents dont se compose la vie humaine vous oblige de séjourner tout un jour en cette ville, où je suppose que vous n'avez ni parents, ni amis, ni intérêts qui vous appellent , vous serez pris infailliblement, au bout d'une heure ou deux, de ce morne et profond ennui qui enveloppe la province comme une atmosphère, et qu'on respire particulièrement dans la capitale du Poitou.
Commenter  J’apprécie          20

Video de Jules Sandeau (1) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Jules Sandeau
http://www.editions-harmattan.fr/index.asp?navig=catalogue&obj=livre&no=46175
GEORGE SAND - MARIE DORVAL - JULES SANDEAU
Histoire intime
Brigitte Rastoueix-Guinot
Le 4 janvier 1831, Aurore Dudevant quitte son époux, ses enfants et son domaine de Nohant pour rejoindre son amant Jules Sandeau à Paris. C'est le début d'une longue carrière littéraire, sous le pseudo de George Sand. Au cours de cette liaison, elle rencontre la comédienne Marie Dorval et lui voue une admiration sans borne. Les liens entre les deux femmes deviennent de plus en plus étroits. George Sand décide de rompre avec son jeune amant, qui devient ensuite celui de Marie. Se crée alors une sorte de triangle amoureux un peu trouble...


ISBN : 978-2-343-05708-8 ? 15 mars 2015 ? 176 pages
Prix éditeur : 17 ? 16,15 ?
ETUDES LITTÉRAIRES, CRITIQUES HISTOIRE BIOGRAPHIE EUROPE France
+ Lire la suite
autres livres classés : historiqueVoir plus


Lecteurs (23) Voir plus



Quiz Voir plus

Quelle guerre ?

Autant en emporte le vent, de Margaret Mitchell

la guerre hispano américaine
la guerre d'indépendance américaine
la guerre de sécession
la guerre des pâtissiers

12 questions
3219 lecteurs ont répondu
Thèmes : guerre , histoire militaire , histoireCréer un quiz sur ce livre

{* *}