Les étincelles

les etincelles ne ressemble pas aux deux précédents romans de Julien Sandrel. Cela m'a pris un certain temps avant que je m'installe confortablement dans l'histoire. On suit les pas de Phoenix une étudiante qui se remet difficilement du décès de son père trois plus tôt en Colombie. Alors qu'elle se décide enfin à ranger quelques affaires du défunt elle tombe sur un message pour le moins troublant. Aidée par son frère César un jeune geek plein d'humour elle va se lancer dans une véritable quête de vérité et s'attaquer à une multinationale qui commercialise un pesticide dangereux. C'est un roman particulièrement contemporain qui parle d'environnement, de lanceurs d'alerte, de solidarité familiale, d'amour filial. Il nous fait voyager à travers Paris, Londres, la Colombie, parlé d'amour aussi, des intérêts financiers au détriment de la santé. Un livre à découvrir.

La vie de Phoenix et sa famille s'est arrêté il y a trois ans... Son père, un scientifique, s'est tué lors d'un accident de voiture en allant rejoindre une femme... Depuis, Phoenix a abandonné ses rêves et mis sa vie en suspens. Un jour où elle se penche sur des affaires lui appartenant, elle découvre un message énigmatique, et si la mort de son père n'était pas un simple accident mais un meurtre ? Avec l'aide de son frère, commence alors la recherche de la vérité.

J'ai été agréablement surprise par cette lecture, je ne m'attendais pas du tout à ce type d'intrigue qui est bien éloignée de son premier roman "La chambre des merveilles"... et j'ai envie de dire c'est plutôt bien jouer. J'ai trouvé le sujet de fond assez original, pertinent et intéressant. Un sujet que pour ma part je n'avais encore vu abordé en littérature. Une dimension écologique d'actualité, le pouvoir et l'emprise de certaines grosses entreprises...en font vraiment un roman qui ne pourra que vous faire réfléchir sur notre monde actuel

Au niveau du rythme, j'ai un petit bémol à pointer... La mise en place de l'histoire et des personnages prend son temps, mais le dénouement est pour le coup trop précipité et facile. Je remarque également que tout comme pour le premier roman de l'auteur, je ne parviens pas à m'attacher aux personnages. Je n'arrive pas à décrypter le pourquoi, mais ça me frustre pas mal pendant ma lecture.

Avec ce troisième roman, Julien Sandrel nous entraîne dans une enquête un peu improbable au côté de Phoenix et de son frère qui accuse une grande firme d'être à l'origine de la mort de leur père. La firme en question ayant le leadership de la vente d'engrais dans le monde, le parallèle avec Monsanto me saute aux yeux. C'est un combat de David contre Goliath un peu naïf mais qui a le mérite de traiter sujet d'actualité de façon romancé. L'écrivain maitrise parfaitement l'art d'insuffler des notes d'humour et de légèreté au coeur de sujet dramatique. du coup ces romans sont agréable à lire, émouvants sans être plombants. Dans ce dernier l'émotion était moins au rendez vous que dans les deux premier mais l'intrigue construite presque à la manière d'une enquête policière apporte autre chose. J'ai trouvé le démarrage un peu long et ce n'est qu'à partir de l'arrivée de Victor dans le récit que le rythme s'est accéléré et que je suis pleinement rentrée dans ma lecture.

Bien écrit, agréable à lire.

Cependant l'histoire me semble quand même assez prévisible et finalement il me manque un peu l'effet de surprise.

Éviter la 4ième de couverture qui dévoile trop l'intrigue.

Phoenix est orpheline d'un père tout comme son frère César et leur mère Marianne est désormais veuve. Tout s'est arrêté pour cette famille brisée et 3 ans après, la plaie ne semble pas s'être refermée. Sandra, la grand-mère de Phoenix, lui demande de ne pas oublier son père et de n'avoir aucun rancoeur envers lui. Phoenix y voit un déclic et se rend au garage pour déterrer de vieux bibelots lui faisant penser à lui. Ce qu'elle va découvrir dans l'un de ces bibelots va changer le cours de son histoire...

J'ai découvert Julien Sandrel avec l'écriture de son premier roman "La chambre des merveilles" que j'avais littéralement dévoré. L'intrigue et l'écriture étaient touchantes.

Je le redécouvre avec Les étincelles mais je suis moins emballée que pour son premier livre. L'écriture est toujours présente (et heureusement pour moi) mais je n'ai pas du tout accroché avec l'histoire. Je n'ai pas ressenti d'émotions fortes malgré une intrigue bien menée.

Livre prenant mais prévisible et exagéré par moment

Je voulais découvrir cet auteur à succès, mais j'avoue que je n'ai pas eu le coup de coeur attendu, comme j'ai pu l'avoir pour d'autres livres « à la mode » comme Mélissa Da Costa par exemple
Un beau roman toutefois mais pas sure de lire rapidement un autre.. L'histoire est peut-être trop d'actualité et semble être traité un peu trop facilement. Je n'ai pas été embarqué totalement car le sujet aurait pu être traité plus en profondeur. Il y a tellement à dire, pas facile de se lancer sur un sujet de ce genre

L'écriture et le style sont parfois un peu simples mais ça se laisse lire quand même avec intérêt.
L'histoire est écologique et moderne. Un laboratoire fabrique des pesticides qui nuisent à la santé des gens ( ça me rappelle l'actualité immédiate ;))... plusieurs personnes vont essayer de les dénoncer mais ce ne sera pas facile... Avec en plus une jolie histoire d'amour.. voilà un livre agréable sans prise de tête 😉

ll y a 3 ans, Charlie, le père de Phoenix et César, chercheur français réputé, s'est tué dans un accident de voiture en Colombie en allant rejoindre sa maitresse.
Depuis ce jour, Phoenix est divisée entre amour et haine pour se père qu'elle a tant aimé mais qui les a trahi.
Le jour « anniversaire » des trois ans de la mort de son père, Sandra, la grand-mère badass, demande à Phoenix de se reconnecter avec son père d'une manière ou d'une autre, d'arrêter de le nier, de le détester.
Phoenix va donc aller rechercher à la cave un vieux carton rempli d'objets symboliques ayant appartenu à son père. Dans ce carton, elle va trouver un petit mot de son père, un code qui changera à jamais le cours de son existence.

Premier livre de Julien Sandrel que je lis, j'ai été attirée par sa couverture vive en me disant que ce roman m'apporterai peut-être un peu de soleil.
Julien Sandrel y aborde le sujet des lanceurs d'alerte, leur rendant ainsi un bel hommage. On y aborde également le thème des scandales écologiques et des techniques industrielles peu scrupuleuse pour vendre toujours plus.
Ses personnages sont touchants, tellement humains dans leur force mais aussi dans leurs faiblesses.
Une lecture lumineuse, sans prise de tête, culcul à souhait mais qui fait du bien au moral.

la jeune Phoenix, déboussolée depuis le décès de son père, un scientifique reconnu voici maintenant trois ans. En cherchant à connaitre plus amplement celui-ci elle va se retrouver très rapidement au centre d'un complot pour prouver la nocivité d'un produit ménager face à un grand groupe industriel.

J'avais découvert Julien Sandrel avec "la chambre des merveilles" voici quelques années que j'avais beaucoup aimé et je suis cet auteur depuis. J'ai pourtant loupé la sortie en grand format de cet opus. C'est un livre qui n'a pas la force de son premier ouvrage. Il se lit avec plaisir, les personnages sont très touchants même si les situations sont assez improbables. On voyage beaucoup avec Phoenix et César et on se prend à espérer que David triomphe de Goliath tant les agissements évoqués de cette entreprise sont détestables. Une pointe d'humour pour atténuer la gravité de tout cela. C'est un livre qui ne m'a pas transportée et ne me restera pas forcément en tête mais j'ai passé un bon moment et je le relirais avec plaisir

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