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3,89

sur 1658 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Quand la force d'une famille meurtrie rencontre la puissance des plus grands pollueurs environnementaux. Un roman idéaliste et léger pour un sujet pourtant profond.

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Après avoir découvert Julien Sandrel avec La Chambre des Merveilles (2018), et avoir pris connaissance des avis dithyrambiques sur ce dernier roman, j'avais hâte de retrouver l'écriture de cet auteur et y suis entrée curieuse d'en découvrir le fond du sujet. Effectivement, le thème abordé est tout autre et sur ce point il a le mérite de se renouveler.

En effet, nous suivons le chemin de Phoenix, jeune fille âgée de 23 ans entourée de sa mère, sa grand-mère, son frère, tous réunis et heurtés de plein fouet par un évènement ayant touché leur père, Charlie, scientifique de renom. Il a laissé derrière lui autant d'incompréhension et de colère que cette envie de tourner la page.
Mais la découverte d'un message mystérieux à l'occasion d'une fouille des affaires laissées par ce père remettra la jeune fille, sa famille et quelques rencontres faites sur le terrain d'un petit boulot loin d'avoir été choisi par hasard, sur son chemin, malgré tout.
L'innocuité d'un fameux produit chimique vendu à l'international, censé aider les agriculteurs dans leur recherche de productivité serait remise en cause. Un sujet que le père aurait étudié dans le passé aux côté d'une mystérieuse femme disparue depuis.
Entre la quête de la vérité familiale et celle de la justice sanitaire et environnementale, les chemins vont se croiser, les personnes s'accompagner, les âmes se lier. N'est pas Clear et Lumière qui veut...

L'intention d'attirer ses lecteurs sur un sujet d'actualité et fondamental pour la survie de notre planète n'est pas sans rappeler les éternels combats de David contre Goliath qui se jouent chaque jour sur le terrain de la protection environnementale et humaine contre les pressions économiques et les lobbies financiers touchant au monde paysan et agricole, celui qui nourrit la planète et chacun de nous. Rendre accessible ce thème grâce à sa personnification en Phoenix était une jolie porte d'entrée.
Cependant, je ne ressors pas transie de cette lecture qui ne m'a pas vraiment embarquée aux côtés des personnages malgré leur volonté et leurs courages. le déroulement et la suite m'est vite apparue comme évidente et je n'ai pas eu de réelle surprise quant à l'issue, y compris à l'occasion de certains faits se voulant rebondissements.
L'écriture est fluide et aisée à suivre certes, mais il m'a manqué une certaine profondeur dans le traitement des personnages, de leur psychologie, de leurs nuances comme s'ils n'avaient en eux qu'un côté clair ou un côté sombre à quelques exceptions près. L'impression aussi que le déroulé temporel était sans cesse accéléré pour arriver rapidement aux faits marquants, sans fouiller ces temps intermédiaires essentiels à mon sens à une introspection du lecteur et de l'auteur même, par le biais de questionnements alternatifs, d'un style plus figuré, imagé, métaphorique.

En conclusion, et comme chaque livre sait aller trouver son lecteur, je comprends tout à fait l'engouement qu'il a suscité chez certains. Il est plein d'optimisme, de volonté de changer les choses par plus de transparence et de justice, de silences et de poings levés, de combats à mener.
Mais personnellement, cette tendance à surinvestir la catégorie devenue marketing du « feel good » au carrefour du développement personnel et de la romance me satisfait de moins en moins.
Car chaque livre peut rendre heureux, et pas forcément parce qu'ils se finit bien dans le meilleur des mondes, qu'il est résolument ancré dans un optimisme absolu, ou que les personnages sont des justiciers entendus uniquement définis par leur bonté d'âme et leurs réussites à toute épreuve.
Parfois un livre sombre et torturé réveille aussi, redonne vie, fait du bien. L'impact est personne-dépendant, il n'y a pas d'automatisme, pas ordonnance. Il y a surtout autant de livres qui procurent une forme de bonheur que de lecteurs et de contextes qui le permettent.
Galvauder cette catégorie en la réduisant aux lectures dites « faciles » ou - et j'ai même entendu ça dans un live récemment qui m'a laissée sans voix – considérées comme des « lectures de bonne femme » (dixit la chroniqueuse, j'espère pour faire réagir), risque même à terme de nuire aux auteurs que l'on enferme dedans, rangés dans cette case et lus dans cette subjectivité.
Un livre a ce potentiel de faire du bien, même si sa couverture n'est pas publiée à coups de couleurs criardes ou de graphismes gourmands. Et je souhaite à celles et ceux que celui-là ravira de passer un excellent moment.

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Lien : https://www.lemotsurlegateau..
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Désolée, mais comme pour le livre d'Olivia Ruiz, je me retrouve à faire une critique négative au milieu des concerts de louanges.
J'ai pourtant bien aimé les premiers chapitres parce que le ton est vif, drôle, les rapports entre Phoenix, César et la grand-mère Sandra, bien sympathiques. Mais voilà qu'apparait Victor, beau intelligent,portant bien le smoking, riche, sensible, sportif etc etc…ah j'oubliai les yeux bleus et la mèche noire rebelle et tout finit extrêmement bien ce qui, certes, peut faire dire ouf, mais aussi, euh ???? non, je n'y crois pas !
L'histoire en bref est celle de Phoenix et César dont le père est mort en Colombie il y a 3 ans. Phoenix découvre un message laissé par son papa et là… ils vont comprendre qu'il leur faut se battre contre des méchants industriels qui empoisonnent les gens en trafiquant des produits pour l'agriculture. Alors, bien sûr, nous savons bien que ce genre de consortium industriel existe, et font tout ce qui est décrit dans ce roman, mais c'est tellement gros, tellement volonté d'un happy end que… Dommage.

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L'auteur rend ici hommage aux lanceurs d'alerte qui ont risqué leur vie pour dénoncer l'inacceptable. Malheureusement, je n'ai pas du tout accroché au roman. Malgré le sujet d'actualité, l'enquête est menée par une gamine ce qui conduit à de nombreuses choses irréalistes. Dommage car j'avais adoré “La chambre des merveilles” ainsi que “Vers le soleil”.
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Je termine Les étincelles, ce roman de Julien Sandrel un peu déçu. J'avais été attiré par la très bonne notation sur Babelio et aussi par le fait qu'il faisait partie des finalistes pour le prix Babelio 2020, mais ce pseudo Thriller ne m'a pas du tout convaincu. C'est vraiment dommage car le thème des lanceurs d'alerte, ainsi que le scandale écologique et social d'une entreprise sans foi ni loi qui vend un pesticide dangereux pour la santé et essaie de cacher la vérité sur la toxicité de son produit, est un sujet d'actualité passionnant.

Les personnages sont simplets, un peu caricaturaux et peu profonds, l'intrigue est intéressante mais beaucoup de d'événements restent quand même peu crédibles voire naïfs. Tout se passe toujours trop bien, trop vite, pour que l'on puisse avoir notre happy end un peu niais et la romance à l'eau de rose, un peu facile, m'a fait penser à un livre pour ado.

J'ai lu quelques romans feel good, qui ne m'ont pas rebuté, même si ce n'est pas mon genre préféré, j'aime bien les thrillers en général mais là, un thriller feel good, cela m'a un peu gonflé. J'ai eu l'impression de voir un mauvais film américain avec de mauvais acteurs ou il n'y a aucune profondeur nulle part, une sorte d'idéalisme attardé alors que tous les ingrédients étaient là pour en faire un livre magnifique, engagé, qui véhicule un message fort.
C'est donc un rendez-vous raté pour moi avec cet auteur.
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Le père de Phoenix et Cesar un scientifique renommé meurt dans un accident de voiture en Colombie. Depuis la vie de la famille s'est trouvée bouleversé. 3 ans après sa mort Phoenix trouve dans un carton dans la cave une preuve que son père se sentait en danger. Et si ça n'avait pas été un accident ?

Voilà un petit résumé du livre. J'ai lu la chambre des merveilles il y a quelques années, je me souviens avoir apprécié la lecture. Ici en revanche beaucoup moins.

Le style est simple et agréable mais l'intrigue et l'évolution des personnages manquent de crédibilité voire ils sont tous un peu trop stéréotypés à mes yeux.
Apres je trouve que les lanceurs d'alerte méritent qu'on parle de leur parcours, et en ca c'est bien.
En revanche le parcours de Phoenix est trop simple, les relations entre les personnages vont trop vite.
Le livre est trop feel good pour moi. Je manque de profondeur et d'émotions.
j'ai l'impression que l'écriture est trop scénarisé et qu'on a un divertissement du 20h de TF1 le dimanche soir. Ça passe vite, ça se lit bien mais on ne s'en rappellera pas.
Le sujet traité est intéressant et mérite qu'on s'y attarde.
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Et bien c'est loupé pour la lecture que vous m'avez conseillée, #lesétincelles
de #juliensandrel

J'ai trouvé le fond intéressant, l'écologie, la corruption, les auteurs engagés ça me parle. Malheureusement ces thèmes ne sont pas approfondis, ça manque d'humanité, d'exemples concrets et détaillés pour accrocher et se sentir touché.

Au final on se retrouve avec un feel-good totalement plat à enchaîner les événements d'une façon la plus prévisible et improbable possible. C'est très caricatural, mielleux à souhait, un peu « culcul la praline » pour reprendre le terme de l'auteur.

Malgré cela il a fait un vrai travail de recherche et a osé, ça c'est important.
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Phoenix est en rébellion depuis la mort accidentelle de son père, il y a trois ans. Depuis, sa mère travaille de manière misérable et sa grand-mère vieillit dans la tristesse de la perte de son fils. Un jour, Phoenix découvre dans un carton un message dans son Walkman qu'elle n'a plus touché depuis trois ans. Avec l'aide de son jeune frère, elle le décrypte et fait une découverte stupéfiante.
Je ne sais pas quel est le public-cible, si c'est un public adolescent, cela pourrait plaire. C'est peut-être parce que je lis beaucoup, mais je n'ai été surprise à aucun moment, aucun. Tout est téléphoné, absolument tout. le décryptage, l'engagement dans la société coupable, la romance à l'eau de rose, même le dénouement. Ce n'est pas tout à fait déplaisant, mais c'est du lu, lu, lu et relu.
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Le sujet traité évoque le scandale sanitaire autour de Mosanto. Mais contrairement à ses autres romans celui ci m'a beaucoup moins séduite. La mamie exubérante n'a pas assez de place dans le roman. Les personnages manquent de relief et l'histoire est longue à se mettre en place. Ni roman historique ni roman économique je n'ai pas non plus retrouvé le côté feel fois dont certains parlent. Je suis finalement déçue de cette lecture que j attendais pourtant avec impatience.
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