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Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Cette lecture est une sacrée surprise.
Ce livre est arrivé dans la PAL un peu accidentellement et je n'étais attirée ni par le sujet, ni par la couverture. le décor et les personnages sont impeccablement décrits. L'ambiance en huit clos dans un monastère soumis à la réforme de Cromwell où un meurtre de commissaire a eu lieu est très prenante. le livre est très cinématographique. Au final le lecteur devine aisément la trame générale mais le raccordement a des faits historiques réels et tragiques, l'empathie du narrateur et le rythme mené tambour battant mène le défilement des pages jusqu'à la fin.
Une très bonne surprise en somme !
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Autant le dire tout de suite, je suis fan des polars historiques !

Je me suis jetée sur celui-là comme la misère sur le monde ! Tout était réuni pour moi : des moines libidineux, l'Angleterre Tudor, les dissolutions de monastère, la question théologique, le statut des orphelins..bref, tout y est ! Ces sujets participent à le rapprocher du Nom de la Rose mais seulement à le rapprocher car quand je me penche sur le fond, j'ai beaucoup de réticences. A mon avis, la fin est prévisible dès l'arrivée de Shardlake au monastère (je sais que ça fait pédant de le dire mais ça fait partie du ressenti que j'éprouve : c'est le danger de lire des polars historiques...on tourne vite en rond)
Il y a quelques longueurs et peu de rebondissements qui sortent de l'ordinaire mais l'auteur mène bien sa barque. Il y des passages très intéressants : ceux qui traitent de religion par exemple ! de plus, je trouve Shardlake très attachant. C'est un personnage que j'ai aimé suivre et que j'ai aimé "lire". Et pour le coup, c'est un personnage principal qui est original.
Je suis restée sur ma faim mais c'est tout de même un bon polar.
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Les Larmes du Diable était en fait le second volume d'une série dont Dissolution est le premier. Dans ma critique, j'avais évoqué la filiation avec le Nom de la rose d'Umberto Eco. Eh bien c'est encore plus flagrant avec ce roman de C. J. Sansom.

Un avocat bossu travaillant pour Cromwell est envoyé dans un monastère bénédictin afin de mener l'enquête sur un meurtre mystérieux doublé d'une profanation d'église. Et comme c'est la Réforme, Cromwell exige que les moines abandonnent de leur plein gré le monastère afin que le roi Henry (enfin, son administration) puisse en disposer à sa guise. L'avocat est accompagné d'un jeune naïf qui va immanquablement tomber amoureux de la seule donzelle du monastère (aucune comparaison possible avec l'amourette d'Adso de Melk sous la tutelle de Guillaume de Baskerville, hein ?). Comme il neige, on déboule en plein huis clos avec des moines fous, des meurtres horribles, des mensonges en cascade et des mots comme vêpres ou matines.

L'auteur n'est pas dupe : il sait qu'il marche dans les traces d'Umberto Eco. D'ailleurs, il se permet d'y faire allusion au détour d'un paragraphe en plaçant une copie de la Comédie d'Aristote dans le décor et en prétendant que c'est un faux datant du XIIIe. J'aime bien ce genre de clin d'oeil. Mais Dissolution est loin d'égaler le Nom de la rose. C'est bien moins érudit, bien moins écrit, bien moins mené, bien moins narré. Reste une enquête médiévale correcte avec un cadre politique et religieux très riche : la Réforme est l'occasion pour Cromwell de mettre la pression aux papistes et la récente décapitation d'Anne Boleyn fait que tout le monde marchent sur des oeufs avec Henry.

Dissolution parle surtout de religion (ce qui n'est pas une surprise vue la couverture, qui sent bon le collage Photoshop à deux balles). Les moines y sont décrits majoritairement comme des fainéants qui passent leur temps à jouer aux dés entre deux fornications. Ils mangent gras, sont radins et sont presque tous hypocrytes. Que l'on se rassure, les Réformistes ne sont pas mieux dépeints : sous le prétexte de ce refus de l'autorité papale se cache un joug social finalement aussi malfaisant que le catholicisme. C'est d'ailleurs le principal intérêt de ce roman, qui ne brille pas par l'originalité de son récit : comme dans tout bon thriller, les théories des 400 premières pages sont fausses et c'est dans les 100 dernières pages qu'une épiphanie va frapper le héros qui va tout à coup comprendre que c'est le frère Moutarde qui a tué l'abbé Violet dans le jubé en le frappant avec une Bible. Avec juste ce qu'il faut de retournement de situation pour que le lecteur (qui n'avait aucun indice concret) puisse se tromper de coupable.

Le livre était finaliste du prix Elis Peters (et Les Larmes du Diable a obtenu ce même prix). C'est révélateur de son petit côté vanille. Ni raté ni réussi. La course après le feu grégeois était quand même plus palpitante que cette murder-party à tonsure. D'ailleurs, ça me rappelle des souvenirs de jeunesse...
Lien : http://hu-mu.blogspot.com/20..
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Ce roman historique d'une part et policier d'autre part, tient place dans une époque bien méconnue qu'était l'Angleterre au temps de sa révolution religieuse. le récit tient le lecteur en haleine jusqu'à la fin, tout en lui posant des questions profonde sur le bien-fondé des croyances religieuses et politiques.
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Un peu déçu. Cela manque de rythme.
Un peu trop convenu à mon goût.
Les personnages sont un peu trop caricaturaux à mon goût. le contexte historique est lui aussi simplifié et par la même un peu inexact.
Les choses ne sont jamais aussi simples dans la vraie vie.
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Il y a dans ce livre du positif et du négatif. J'ai adoré la documentation sur l'Angleterre de Cromwell, le débat théologien m'a vraiment plu, comme le personnage principal mon opinion s'est un peu contrastée au fil de ma lecture.
Les personnages sont bien campés et proposent une vraie profondeur. C'est bien écrit, facile à lire, et je pense d'ailleurs que ce livre pourrait faire l'objet d'un film tant les images s'imposent facilement dans la tête.

Ce qui m'a moins plu par contre c'est l'intrigue en elle même, je lis beaucoup de policiers du coup j'ai trouvé celle-ci un peu faiblarde, j'ai eu du mal à rentrer dedans: Shardlake va à la biblio, Shardlake va à la comptabilité, Shardlake va au cimetière, Shardlake va à la cuisine... et on n'a toujours pas le début d'un indice, d'une tension... L'intrigue a commencé à se développer après la page 250 ce qui fait plus de la moitié du livre!

C'est donc dommage que l'intrigue principale soit en retrait par rapport à une trame de fond très forte et de très bons personnages . Je vais quand même lire les autres de la série parce que dans celui-là il y déjà de très bonnes bases.
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Angleterre, 1537. le héros et narrateur, Matthew Shardake, accompagné de Mark, enquête sur un meurtre commis dans le monastère de Scarnsea.
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Cette histoire est noire, vraiment noire !
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