Ce qui prouve simplement que la cécité est la providence des laids. (p 314)
Sans futur le présent ne sert à rien, c'est comme s'il n'existait pas. (p. 286)
Se quereller à toujours été, plus ou moins, une forme de cécité
vous connaissez la nouvelle, ce colonel dont je vous ai parlé est devenu aveugle, Que pense-t-il maintenant de son idée, Il y a déjà pensé, il s'est brûlé lé cervelle, Il n'y a pas à dire, son attitude est cohérente, L'armée est toujours prête à donner l'exemple.
Quel est votre nom, Les aveugles n'ont pas besoin de nom, je suis cette voix qui a été donnée en partage, le reste n'est pas important.
…quoiqu’il nous en coûte de la reconnaître, ces réalités peut ragoûtantes de la vie doivent être prises en considération dans n’importe quel récit, avec la tripe au repos tout le monde a des idées et peut discuter, par exemple, de l’existence d’une relation directe entre yeux et sentiments, ou de demander si le sens de la responsabilité est la conséquence naturelle d’une bonne vue, mais quand les besoins naturels pressent cruellement, quand le corps ne peut plus se retenir tant la douleur et l’angoisse sont grandes, alors l’animal que nous sommes se manifeste dans toute sa présence.
… si avant chaque acte nous nous mettions à y réfléchir sérieusement, à en prévoir toutes les conséquences éventuelles, puis les conséquences imaginables, nous n’arriverions jamais à bouger de l’endroit où la première pensée nous aurait cloués sur place. Les bons et les mauvais résultats de nos paroles et de nos œuvres se répartissent, sans doute de façon relativement uniforme et équilibrée, tout au long des jours futurs, y compris les plus lointains où nous ne serons plus là pour pouvoir le vérifier, pour nous féliciter ou nous excuser, d’ailleurs d’aucuns prétendent que c’est cela l’immortalité dont on parle tant.