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Citations sur Les mots (413)

Ma conscience est en miettes, tant mieux.
D'autres consciences m'ont pris en charge.
Pour celui qui sait m'aimer, je suis son inquiétude la plus intime mais s'il veut me toucher je m'efface et disparais,
je n'existe plus nulle part, je suis enfin ! Je suis partout parasite de l'humanité."
Page 159
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J'étais moi, l'élu, annaliste des enfers...
Plus tard j'exposai gaiement que l'homme est impossible;
impossible moi-même
je ne différai que par le seul mandat de manifester cette impossibilité...
l'objet de ma mission, le tremplin ma gloire.
p 204
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C'est mon habitude et puis c'est mon métier. Longtemps j'ai pris ma plume pour une épée : à présent je connais notre impuissance. N'importe : je fais, je ferai des livres ; il en faut ; cela sert tout de même. La culture ne sauve rien ni personne, elle ne justifie pas. Mais c'est un produit de l'homme : il s'y projette, s'y reconnaît ; seul ce miroir critique lui offre son image. Du reste, ce vieux bâtiment ruineux, mon imposture, c'est aussi mon caractère : on se défait d'une névrose, on ne se guérit pas de soi.
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j'ai beau me mettre entier dans ce que j'entreprends, me donner sans réserve au travail, à la colère, à l'amitié, dans un instant je me renierai, je le sais, je le veux et je me trahis , en pleine passion, par le pressentiment joyeux de ma trahison future. En gros, je tiens mes engagements comme un autre ; constant dans mes affections et dans ma conduite je suis infidèle à mes émotions : des monuments, des tableaux, des paysages, il fut un temps où le dernier vu était toujours le plus beau
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:J’ai commencé ma vie comme je la finirai sans doute : au milieu des livres. Dans le bureau de mon grand-père, il y en avait partout ; défense était de les faire épousseter sauf une fois l’an, avant la rentrée d’octobre. Je ne savais pas encore lire que, déjà, je les révérais, ces pierres levées droites ou penchées, serrées comme des briques sur les rayons de la bibliothèque ou noblement espacées en allées de menhirs, je sentais que la prospérité de notre famille en dépendait.
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J'ai commencé ma vie comme je la finirai sans doute : au milieu des livres.

Dans le bureau de mon grand-père, il y en a de partout; défense était de les faire épousseter sauf une fois l'an, avant la rentrée d'octobre.
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Faute de renseignements plus précis, personne, à commencer par moi, ne savait ce que j'étais venu foutre sur terre.
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Qu’est-ce qui m’empêchait de crever les yeux de Daisy ? Mort de peur, je me répondais : rien. Et je les lui crevais comme j’aurais arraché les ailes d’une mouche. J’écrivais, le cœur battant : « Daisy passa la main sur ses yeux : elle était devenue aveugle » et je restais saisi, la plume en l’air : j’avais produit dans l’absolu un petit évènement qui ne compromettait délicieusement.
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Elle avait des dons : on crut distingué de les laisser en friche ; de l’éclat : on prit soin de le lui cacher. Ces bourgeois modestes et fiers jugeaient la beauté au-dessus de leurs moyens ou au-dessous de leur condition ; ils la permettaient aux marquises et aux putains.
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Tout nous vient des autres...Etre c'est appartenir à quelqu'un.
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