Décidément dans Shigahime, il n'y a plus de place pour l'innocence, la naïveté, la blancheur ou la candeur, encore moins pour l'espoir. Tout est sombre, noir et quand on pense avoir atteint le fond, on découvre qu'il existe plus noir que noir.
Tout n'est que monstruosité, souffrance, vengeance, peur et horreur.
L'auteur s'en donne à coeur joie en corrompant ses personnages les uns après les autres, et même le dernier en qui on pouvait croire encore qu'il pourrait être sauvé. le seul personnage pouvant apporter un peu de lumière au récit se transforme en monstre plus sanguinaire encore que ce qu'on a connu.
C'est étonnant de constater à quel point l'auteur dresse un portrait désespérant de la jeunesse et de l'adolescence. Pour lui, nos jeunes et nos ados sont tous des monstres.
Pourtant on sent bien qu'il y a une quête derrière tout cela, et derrière cette horreur, c'est bien l'amour qui guide, qui rythme dans un élan de recherche perpétuelle, au delà des limites, si elles existent.
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En terminant le troisième tome, nous entendons déjà cette petite voix qui nous souffle
" Vivement la suite, vite ! "
A la fin de ce quatrième tome cette petite voix gonfle et râle sa frustration !
Fini l'espoir d'un personnage relevant l'humanité de la saga. Non, non... La noirceur des personnages s'élève un peu plus, l'histoire se corse et se révèle plus intriguante qu'elle n'y paraît dans les précédents épisodes.
En espérant que la personnalité de certains personnages soit un peu plus approfondie, que certains éléments soient mis plus en avant...
Dans tout les cas, la petite voix attends avec impatience cette suite très prometteuse !
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On attendra désormais avec un mélange d'impatience et de crainte le cinquième et ultime volume de ce sombre récit, où l'érotisme malsain reste assez bien dosé, tant l'issue dramatique paraît désormais inéluctable.
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