Persepolis

Je lis très peu de romans graphiques, mais j'étais curieuse de découvrir celui-ci dont on a tellement parlé et qui patientait sur mes étagères depuis plusieurs années.
J'ai aimé à travers ce roman autobiographique découvrir Marjane Satrapi.

Née en Iran, sous le régime du Shah, elle partage une existence heureuse avec ses parents modernes et cultivés.
Etudiante au lycée français Marjane baigne dans un univers de tolérance. Marjane est une gamine curieuse et avide d'apprendre. Elle lit tout ce qui lui tombe sous la main et découvre très tôt les théories marxistes défendues par son oncle Anouche et ses proches.
Dans les années 1980, la révolution islamique met en place une république qui n'en a que le nom. le régime tourne rapidement à l'intégrisme. le port de la cagoule en public est obligatoire pour les femmes. La guerre contre l'Irak ravage le pays. Insécurité extérieure et oppression intérieure plongent les Iraniens dans la peur. Il faut faire attention à tout et surtout de son voisin. Tout le monde peut être un délateur.
Ses parents inquiets envoient la jeune fille en Autriche où elle découvre une autre forme de peur avec le déracinement et la solitude.
Marjane accumule les erreurs, les fréquentations douteuses et les mauvaises passes. le retour en Iran est difficile, mais elle est enfin auprès des siens.
Persépolis est une oeuvre intéressante sur l'Iran, la vie quotidienne, les répressions sont décrites avec réalisme.

Le dessin est expressif et plutôt charismatique. le contraste noir/blanc donne tout le sérieux et la gravité au récit naïf de cette petite fille tentant de grandir au milieu des idéologies.
La complexité de la situation politique est rendue de façon pertinente par les difficultés de l'héroïne devant la vie sociale et le sens des règles de comportement.
J'ai aimé cette bande dessinée même si je n'apprécie d'habitude ni l'absence de couleur ni les dessins qui manquent de fantaisie et de douceur. Instructif.

Je pense que je vais attribuer la note de 2.5 à cette lecture car j'ai eu beaucoup de mal au début de celle-ci, j'avais pourtant vu une partie de l'animé que j'avais beaucoup aimé.

J'ai réussi a vraiment entré dans cette intégrale sur les 2 dernières parties 3 et 4.

On suit ici l'auteur qui nous narre son enfance en Iran, on la suit également lorsqu'elle part vivre en Autriche son adolescence puis son retour en Iran qui m'a le plus plu car elle se rend vraiment compte des différences entre l'Autriche et l'Iran quand elle rentre chez ses parents. Et cela commence dès les douanes ou l'intégralité de ses bagages est fouillé.

J'ai aimé les relations de Marjane avec ses parents, ses voisins, sa grand-mère et son côté rebelle qu'elle montre à plus d'une occasion ce qui pourrait souvent posé problème.

Le trait de l'auteur est plaisant à lire cependant cela aurait été plus agréable à mon goût si cette intégrale avait un peu de couleur.

PersépolisMarjane Satrapi

En général quand je choisi une BD, mon premier critère de choix ce sont les dessins, j'aime beaucoup rêver devant des dessins qui ressemblent plus à des photos, mais là c'est le sujet qui a guidé mon choix.

L'enfance et l'adolescence d'une fille pendant la révolution islamique et la guerre Iran/Irak. Malgré le sérieux du sujet Marjane Satrapi arrive à nous faire sourire et même rire en nous décrivant ses réactions de petite fille. Elle tourne en dérision les décisions imbéciles et stupides des barbus.

Elle nous conte les difficultés d' une jeune iranienne pour s'intégrer dans la société occidentale loin de ses parents et de ses amis lors de son séjour en Autriche. Puis son retour et de nouveau la difficile réadaptation dans un pays en paix mais bouleversé par huit ans de guerre et toujours aux prises avec les islamistes et leurs idées à la c... .

Les dessins de Marjane Satrapi sont simples et sobres mais bien adapter à l'histoire. Une histoire à la fois triste et pleine d'espérance parce que malgré la bêtise et l'intolérance de certains il y a, même dans les pays et les situations les plus sombres, des gens tolérants et ouverts aux autres.

Une autobiographie sous forme de roman graphique. Une vie bien difficile en Iran.
Ca parle de liberté bien sur, de la condition de la femme, la guerre, la révolution, l'amour, la famille, l'intégration... C'est très instructif et intéressant. Des fois un peu lourd à lire surtout quand il y a des passages sur la politique. Et j'étais parfois un peu perdue. C'est tellement pas notre culture qu'on a un peu du mal à s'imaginer à leur place. Mais une fois de plus je me dis qu'on a beaucoup de chance d'être né en France.
Ce qui est bien c'est qu'on suit Marjane depuis sa jeunesse. On voit la guerre et le quotidien à travers ses yeux. On voit sa candeur évoluer et elle avec, avec l'éducation et les événements. Une héroïne plus réelle que réelle. Forcément. Attachante, humaine. Dans laquelle on peut se retrouver.
Les dessins sont simples dans un noir et blanc sans contraste. Des dessins dont je ne suis pas particulièrement fan mais qui collent parfaitement au récit, qui transmettent les faits et les émotions sans trop en faire.

Dans cet ouvrage on suit Marjane qui habite en Iran et qui retrace au travers de planches assez sombres l'histoire de son pays. Des traits en noirs et blancs pour marquer l'importance d'une période compliquée ponctuée de morts. Ses parents résistent au régime et grâce à eux, la jeune femme réussi à quitter le pays. On suit avec elle son parcours depuis son enfance jusqu'à l'âge adulte avec des rencontres, des questionnements, des libertés retrouvées en Autriche, un mariage raté et un retour chez elle. Si l'importance de ce récit est à mettre en toutes les mains pour comprendre le poids d'un régime ultra fermé et violent, il n'en reste pas moins que je n'ai pas du tout réussi à m'attacher à Marjane ni à éprouver la moindre empathie pour elle. J'étais parfois si détachée de son récit que j'en ai éprouvé de l'agacement voir de l'indifférence et les dessins m'ont de temps en temps semblé inexpressifs. Maintenant je maintiens le fait que pour en apprendre plus sur l'histoire de l'Iran, allez-y c'est très bien expliqué et clair et j'ai trouvé cette partie très intéressante. Une lecture en demi-teinte finalement.

J'ai lu cette BD autobiographique du 06/10/2016 au 07/10/2016.
J'ai lu cette BD autobiographique pour les cours. Déjà, je le connaissais de nom car c'est un classique de la BD si on peut dire. Néanmoins, je ne l'aurais pas spécialement lu. Car honnêtement, je suis un peu déçue de cette lecture. Mais j'ai apprécié les personnes surtout Marjane et sa famille sauf que j'ai été choquée de l'exagération de la dictature (bon je comprends car c'était comme ça à ce moment-là). Je trouve que le dessin est simple mais lugubre, déprimant. C'est peut-être pour cela que je suis déçue car ça déprime. Cependant, j'ai appris des choses sur l'auteure et sur son pays avec la religion. Je vous conseille de le lire pour son côté ludique sachant qu'il risque de vous déprimer un peu. Ainsi je reste sur ma faim avec une déprime.

Ma note : 7.5/10

Roman graphique et autobiographique de Marjane Satrapi.

Marjane est née en Perse, sous le régime du Shah. Elle vit richement à Téhéran avec ses parents. Ces derniers sont modernes et cultivés et ils souhaitent donner à leur fille une très bonne éducation. Marjane étudie au lycée français et elle baigne dans un univers de tolérance et de conscience politique. À huit ans, elle décide qu'elle sera prophète. Elle écrit son livre sacré, parle à Dieu quotidiennement et souhaite mettre en place un monde meilleur. "- Comment tu vas faire pour que les vieilles ne souffrent plus ? - C'est simple, ce sera interdit." Marjane est une gamine curieuse et avide d'apprendre. Elle lit tout ce qui lui tombe sous la main et découvre très tôt les théories marxistes défendues par son oncle Anouche et ses proches.

Dans les années 1980, la révolution islamique met en place une république qui n'en a que le nom. le régime tourne rapidement à l'intégrisme. le port de la cagoule en public est obligatoire pour les femmes. La guerre contre l'Irak ravage le pays. Les bombardements détruisent le pays. Insécurité extérieure et oppression intérieure plongent les Iraniens dans la peur. Il faut faire attention à tout. Tout le monde peut être un délateur. Les rébellions sont minuscules, mais les châtiments sont exemplaires. Marjane est avide d'héroïsme et d'action. Graine de révolutionnaire et enfant passionnée, elle ne mâche pas ses mots ni ses idées et écoute Iron Maiden et Kim Wilde à plein volume.


Mais ses parents sont inquiets. Les bombardements et les arrestations iniques se multiplient. Marjanepart pour l'Europe. En Autriche, elle fait l'expérience du déracinement et de la solitude. Dans un pays libre, en paix et prodigue, elle est bien plus misérable et malheureuse qu'en Iran. Elle comprend que l'intégration n'a de sens que si on reste intègre à soi-même. Mais perdue dans ce pays qui la rejette vaguement et dans lequel elle manque de repères et d'attaches affectives, Marjane accumulent les erreurs, les fréquentations douteuses et les mauvaises passes. le retour en Iran est difficile, mais Marjane est enfin auprès des siens. Néanmoins, ce pays n'est pas pour elle.

Le livre se découpe en grandes parties qu'inaugurent des chiffres monumentaux qui tiennent toutes la page. Elles correspondent aux quatre tomes de l'histoire ici regroupés en un volume. Les parties se divisent en chapitres dont le titre est comme un frontispice. Tout n'est que blanc et noir et c'est parfois très étouffant. Les grands aplats de noir font peser une lourdeur infinie sur la page, ce qui traduit l'oppression du régime et la peur omniprésente.

On a déjà beaucoup parlé de Persepolis. C'est une oeuvre intéressante sur l'Iran, mais elle ne m'a pas vraiment touchée. Contrairement à Marzena Sowa qui est redevenue une enfant pour parler de la Pologne, Marjane Satrapi pose un regard adulte sur le passé et ses souvenirs. Bien que son récit présente des faits émouvants et révoltants, la sauce n'a pas vraiment pris.

Le film d'animation de Vincent Paronnaud et Marjane Satrapi m'a plu bien davantage. Étrange, me direz-vous. L'histoire et les images sont les mêmes. Mais le film a l'avantage du mouvement : il libère les images et allège le poids du noir. L'usage des camaïeux de gris est salutaire. L'image gagne en profondeur, en épaisseur et, pour ma part, en émotion.

C'est donc un petit raté pour ce livre. Dommage.
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