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Je n'ai pas lu les autres cahiers d'Esther mais cela ne m'a pas gêné pour la lecture.
J'avais envie de découvrir cette BD après avoir lu toutes les BD de l'arabe du futur.

Esther a 15 ans et le décor est posé dès les premières pages. On vit l'arrivée du Coronavirus. J'ai trouvé très intéressant de vivre cette période avec le regard d'une ado.

Le papa un peu hypocondriaque, l'absence de masque au début, le papa qui en trouve sur internet, le gel hydroalcoolique, le confinement, les écoles fermées, la plupart des magasins...
Et puis la vie reprend, on ressort avec les masques...
Esther découvre Instagram...

Un bon moment de lecture.
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Histoires de mes 15 ans (2021) est le sixième tome des Cahiers d'Esther, bande dessinée de Riad Sattouf.
L'auteur s'inspire des anecdotes d'une adolescente pour dresser le portrait d'une jeune collégienne parisienne à travers des histoires d'une page, drôles et émouvantes. Un opus plaisant marqué par la COVID et le confinement.
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Sans surprise, j'ai beaucoup apprécié ce nouveau tome des Cahiers d'Esther. Ce n'est pas mon tome préféré, mais Riad Sattouf a réussi à raconter le confinement et la pandémie de Covid du point de vue d'une adolescente de 15 ans enfermée dans son appartement de banlieue, entre légèreté et peur, et rien que pour ça, ce tome est réussi.

Esther a maintenant 15 ans, et est en pleine adolescence. J'ai vraiment réalisé dans ce tome-ci que je la suivais depuis ses neuf ans, jusqu'à me mettre un petit coup de vieux, comme quand vous ne voyez qu'une petite cousine qu'une fois par an et que chaque année vous vous émerveillez de son évolution. C'est l'effet que m'a fait ce tome, et que ne m'avaient pas fait les autres. Peut-être parce qu'ici, quelques planches reviennent sur d'anciens tomes, où Esther revient sur son enfance et sur l'évolution de certaines choses, donnent un petit côté nostalgique.

Evidemment, vu que la bande dessinée est issue de la vraie vie d'une vraie adolescente, impossible de passer à côté de la grosse actualité de 2020 : la pandémie mondiale de Covid. Pour ma part, je ne suis pas dérangée de retrouver ce thème dans les romans, mais si cela vous rebute, ne lisez pas ce tome de la BD qui ne traite quasiment que de ça. Replonger dans les débuts de la pandémie était assez étrange, j'ai eu tendance à oublier le climat de peur qui s'était emparé du pays il y a deux ans. Et le revivre du point de vue d'Esther, qui voit son adolescence bouleversée, m'a beaucoup intéressée. L'ambiance de ce tome-ci est du coup bien plus pesante que dans les autres, même si Riad Sattouf réussit toujours à instaurer beaucoup d'humour et de recul dans ses textes.

Voir Esther grandir est toujours un plaisir, et il me tarde de lire la suite ! Riad Sattouf a annoncé qu'il éditera les Cahiers d'Esther jusqu'aux 18 ans de cette dernière, et j'ai bien envie de faire ma tata relou et de lui dire d'arrêter de grandir…
Lien : https://matoutepetiteculture..
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Dans ce tome encore plus que dans les précédents se vérifie l'aspect « témoignage de l'époque » puisque l'année de 3ème d'Esther est coupée par la pandémie et le confinement.
C'est assez curieux de revenir seulement deux ans en arrière et de retrouver le vide chaotique intersidéral ressenti au début de la crise sanitaire et comment les choses ont évolué au fur et à mesure.
Peut-être est-ce dû au ralentissement de cette période mais j'ai trouvé cet album moins intéressant, moins riche sur les thématiques et la façon de les aborder.
Ayant lu ce tome dans la continuité des tomes 4 et 5 sur une semaine, je ressens aussi une forme de répétition un peu lassante. Je pense qu'il est bon d'espacer la lecture de chaque de quelques semaines ou de quelques mois pour apprécier pleinement.
Cela reste tout de même agréable d'accompagner cette jeune fille qui mûrit et fait ses expériences.
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Commencer les Cahiers d'Esther par le dernier tome n'est pas banal, et c'est pourtant comme cela que j'ai pris contact avec la formidable Esther, bien dans son époque et dans sa tête. Esther traverse dans cet album le confinement au sein de sa famille. Elle finit sa scolarité au collège et intègre en fin d'album le lycée, non sans une sérieuse appréhension. Tout cela est magnifiquement relaté par Riad Sattouf. C'est toujours drôle, contemporain, avec un vrai regard personnel sur la société et les événements en cours. Bref, un album parfaitement réussi et maîtrisé.
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Le « Esther » nouveau est arrivé ! Chaque année depuis six ans, cela devient un rituel : à la mi-mai pour les quatre premiers tomes, à la mi-juin depuis le confinement, que le soleil brille ou non, je me rends chez mon libraire chercher les aventures pétillantes de la petite héroïne de Riad Sattouf. Leur couverture aux couleurs franches et acidulées comme un bonbon contient déjà la promesse de tranches de vie drôles et colorées, à savourer sans modération et leurs dos toilé alignés sur les rayonnages de ma bibliothèque forment un bel arc-en-ciel, antidote aux jours de grisaille !

Ce sixième tome a une tonalité particulière cependant, plus grave que les autres. Ce n'est pas la première fois que ces « Cahiers » se font le réceptacle d'événements marquants voire tragiques (les attentats du 13 novembre dans le premier opus) mais la naïveté de la protagoniste les mettait comme à distance. Ici, Esther a grandi. C'est sa dernière année au collège, le temps des premières soirées, des premières expériences (fumer !) , des premiers déboires amoureux … rien que de très classique pour une adolescente me direz-vous ? Sauf que, cette période « initiatique » est complètement perturbée par « ce gros bâtard de Covid » sa mère !

Alors, sous la drôlerie affleure les angoisses de la jeune fille, l'isolement etc… et ça devient poignant par moments sous une apparente légèreté. C'est toujours très bien amené, très bien écrit, très philologique aussi (j'ai découvert l'expression « nizer » !). L'album retrace les prémisses de la crise (avec un hilarant Antoine complotiste et fan fervent d'un certain professeur R !) jusqu'aux vacances d'été après le premier confinement. Ce dernier tome est un exemple éclatant de l'aspect sociologique de l'entreprise de Sattouf : « Les cahiers d'Esther » c'est certes le portrait d'une héroïne attachante mais aussi d'une génération.

A mettre dans les mains de tout parent d'ado comme manuel de décryptage et à garder précieusement pour plus tard comme témoignage historique de première main de la drôle d'époque que nous venons de traverser !
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Ce nouveau tome des Cahiers d'Esther est parfaitement à l'image des autres: drôle et tendre, émouvant et simplement puissant, authentique et charmant.

On ne se lasse pas d'Esther, jeune fille à la gouaille inimitable et pourtant si universelle, qui traverse cette fois-ci les débuts de la crise du covid dans sa peau d'adolescente parisienne avec une innocence rafraichissante.

Le propos pourrait donc sembler lourd, mais comme pour les attentats du Bataclan dans le premier tome, l'heure n'est pas à l'auto-apitoiement ou au mélodrame. Esther et son joyeux entourage incarnent la vie, ses tragédies internes et ses immenses bonheurs, la vie qui suit son cours, la vie qui prend les vagues.

Riad Sattouf est infiniment doué pour écrire l'enfance: je le découvre également brillant pour dépeindre l'adolescence.

Merci pour ce vrai beau morceau de vie, ce doux témoignage de l'époque...
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Esther entre en troisième pour une dernière année dans son “collège de bourges” (alors qu'elle précise bien ne pas en être !). Une année spéciale, marquée par l'arrivée de la pandémie et le confinement avec un père légèrement hypocondriaque et un frère complotiste pour ne rien arranger… La joie éphémère de ne pas aller au collège se transforme vite en ennui de ne plus retrouver ses copines. Avec l'adolescence, le ton change légèrement, mais cette jeune fille est toujours pleine de vie, parfois de naïveté, et on ressent une profonde tendresse pour sa famille et une complicité certaine avec ses amies. Riad Sattouf continue sur le même format, alternant les scènes de vie quotidienne, les pensées et interrogations d'Esther, et les pages si amusantes dédiées à ses idoles.
Un sixième tome particulièrement réussi, qui nous replonge dans l'âge charnière de la fin du collège… mais en période COVID.
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L'histoire d'une ado racontée par elle-même. Ainsi, le langage est celui attendu et correspond parfaitement à celui de la plupart des jeunes de cette époque. de plus, l'actualité a une part importante dans ce tome ; en effet, Esther décrit toute la complexité de son quotidien lors du confinement au printemps 2020. Au début, c'est super chouette de ne plus se rendre en cours ; mais parfois, c'est pesant : ses copines lui manquent, et porter un masque n'est pas toujours chose facile.
Pour Esther, ses 15 ans seront aussi l'âge de la première cigarette (et les mensonges qui en découlent), l'occasion d'organiser une fête d'anniversaire dont elle gardera de beaux souvenirs, ou encore de voir son grand frère quitter la maison.
Ainsi, de nombreux aspects de la vie des ados sont abordés avec beaucoup d'humour et un langage fidèle à celui qu'on peut entendre dans les couloirs d'un lycée.
Un coup de coeur !
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La suite des aventures de la petite Esther. Bon, elle n'est plus si petite et je trouve du coup le fond des propos un peu moins intéressant.
Ben oui, Esther prend de l'âge, gagne en maturité, complexifie son raisonnement qui du coup perd un peu de son charme et de sa spontanéité juvénile.

Je lirai tout de même la suite, m'étant attaché au personnage et à sa famille.
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