Je suis mitigée face à ce livre. D'un côté, j'y ai retrouvé des actions, des comportements des parents ou des enseignants que je connais bien et qui m'ont fait sourire. de l'autre, bien que le titre annonce de la mauvaise foi, je ne peux m'empêcher de râler après les critiques faites par certains parents (et j'insiste bien sur le terme « certains » car, bien heureusement, la grande majorité n'est pas comme ça) qui trouvent du négatif partout, croient savoir mieux que les autres et pensent que l'école est leur domaine. Et ça, ça me hérisse le poil ! Alors non, chacun à sa place et les enfants ne s'en porteront que mieux !
Certaines critiques de ce livre, se voulant peut-être humoristiques, sont perçues comme déplacées. Traiter une institutrice de glaçon, comparer une autre à un caniche, la directrice à un camionneur… Est-ce vraiment risible ? D'autant plus que rien ne trouve grâce aux yeux de cette maman. Dire que partir à 16h00 est l'apanage de cette profession n'est pas exact non plus. Si l'institutrice finit à 16h00, ce n'est pas pour autant qu'elle rentre chez elle vaquer à ses occupations. Car ce métier fait qu'on travaille tout le temps. Et après les cours, s'ensuivent les réunions, la préparation des prochaines séances, la correction des copies…
Pour autant, elle ne cache en rien les manquements de sa fille ou les siens (mentir sur une adresse pour bénéficier d'une « meilleure » école)… mais cela ne suffit pas, à mon goût, pour rattraper le reste. J'ai trouvé que ce livre restait à charge contre l'école. Il est dommage que, pendant le confinement (oui, je sais, ce livre est bien antérieur), certains parents se soient rendus compte de la difficulté de garder, d'éduquer, la prunelle de leurs yeux mais que cette prise de conscience se soit aussi vite évaporée…
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