La traversée des temps, tome 1 : Paradis perdus

Ce livre m'a été offert. Je ne l'avais pas retenu dans mes choix de lecture. Je l'ai lu avec beaucoup de difficultés, alors que je lis plus de 60 livres par an. Quel ennui du début à la fin. C'est une histoire pour enfants et encore. Une bluette. Rien n'est crédible, ni l'histoire, ni les personnages, tout est outrancier, que d'anachronismes et d'erreurs historiques monstrueuses. Ce 1er tome est une catastrophe littéraire. Je ne me risquerai en aucun cas à lire les autres volumes. Qu'on est loin du brio de l'Evangile selon Pilate !

J'ai lutté pour atteindre la 100e page. Limite avant laquelle je n'arrête jamais une lecture.
Roman et écriture très nunuches et c'est étrange car j'avais demandé à ma libraire si cela l'était. Elle ne l'avait pas encore lu...

Faire son Balzac. Il y a du chemin encore. Mais enfin, il a 8000 and pour y arriver.

Ça m'en est tombé des mains...

Ce livre a la prétention de "raconter l'histoire de l'humanité sous une forme purement romanesque, entrer dans L Histoire par des histoires, comme si Yuval Noah Harari croisait Alexandre Dumas" (quatrième de couverture) tout en respectant scrupuleusement la vérité historique, et qui " met en jeu les dernières découvertes historiques sur l'Orient ancien" (sic - quatrième de couverture de la porte du Ciel - deuxième volume de la Saga.), et le tout en huit tomes qu'on peut supposer égaux en longueur au premier, à condition que l'auteur trouve l'énergie de le faire, et des lecteurs courageux de le suivra.
Vaste programme!
Il est vrai que, comme nous l'indique la préface "Ce projet titanesque anime Éric-Emmanuel Schmitt depuis trente ans, une aspiration qui a fini par creuser un chemin de vie. À l'ombre de ses autres textes (romans, nouvelles, théâtre, essais), il y a travaillé sans relâche, amassant des connaissances historiques, scientifiques, religieuses, médicales, sociologiques, philosophiques, techniques"
Hélas, cette entreprise gigantesque commence bien mal, avec Noam-Noê.
Oui, celui de l'Arche!
Et ce n'est que le premier des personnages et événements mythiques de l'Ancien Testament qui nous sont présentés.
Il est hallucinant de prétendre raconter l'histoire de l'humanité en partant de telles bases, qui ne correspondent, il faut le rappeler, à aucune vérité historiqueOn me dira que ces personnages et événements sont précisément là en tant que mythes fondateurs de l'Occident et pour leur valeur symbolique.
Certes. Mais il s'agit d'une histoire de l'humanité. Quelle est la valeur symbolique de l'Arche de Noë et de la Tour de Babel pour un Hindou ou un Chinois, qui représentent quand même une fraction non négligeable de l'humanité, et qui disposent de traditions culturelles aussi anciennes et aussi riches que la nôtre?
Dans ces conditions, j'ai très vite abandonné cette lecture, dans la crainte de saturer mes facultés horripilatoires, extrêmement sensibles dans le domaine historique.
Je me suis décidé à rédiger cette note de lecture à l'occasion de la sortie du deuxième tome

J'ai débuté cette lecture très curieuse de découvrir le premier tome de cette saga sur l'Histoire de l'humanité...

Peut-être en ai-je trop attendu, peut-être est-ce que j'avais une autre vision de ce que serait le récit ? Ou encore étais-je trop imprégnée du livre précédent, tant infusé de la nature, ce que je n'ai pas autant retrouvé dans ce roman, que j'ai été déçue ? 😔

La plume de l'auteur reste incontestablement magnifique, et je ne possède pas ses connaissances, ni fait les 30 ans de recherches qu'Éric Emmanuel Schmitt a menées pour l'écriture de cet ouvrage et de ceux qui suivront. Je n'ai simplement pas été emportée car je n'ai pas eu suffisamment d'éléments, à mon sens, pour avoir le sentiment de vivre le récit, de "faire partie du village", de le voir et de le ressentir vivre. Encore une fois c'est très personnel, et ça me désole.
Je l'ai abandonné à la 200e page...

En dehors de cela, les pages se tournent toutes seules...

Pas terrible, je suis consterné de toutes les critiques quasi béâtes que je lis. Pour moi ce livre se devine à 10 km, et n'arrive pas à la cheville d'un Pourquoi j'ai mangé mon père qui lui était une nouveauté et un livre dont le contenu, le ton étaient bien supérieurs.

Tentée par le thème de cette saga, je suis très vite tombée de haut ! J'ai abandonné au bout de 100 pages (un gros effort).Pour avoir l'habitude de lire des romans historiques, ceci n'a rien de commun... Commencer une série de 8 volumes 8000 ans en arrière, implique de décrire l'espace où vont être campés les personnages, le type de société, le paysage, etc. Bref un minimum pour "entrer" dans l'histoire... Rien de tout cela et en plus rien de fantastique non plus... Je préfère passer mon chemin !

C'est décidé j'arrête là. Ça fait déjà quelques dizaines de pages que je remettais cette décision et que je contournais en lisant un peu en diagonale mais là, à la page 303, c'est trop, j'arrête. Je n'en peux plus.
Le projet de l'auteur est ambitieux et je me faisais une joie de lire ses ouvrages. Ce livre est arrivé au pied du sapin mais une fois ouvert, quelle déception. L'histoire est d'un niveau tellement bas que c'est ahurissant, navrant, choquant. L'auteur souhaite nous raconter une histoire au néolithique et on se retrouve avec une histoire où rien n'est crédible. En plus que de clichés ! sur les femmes notamment (page 284) ; on n'en croit pas ses yeux "les femmes sont différentes, Noura possède une trentaine de robes, elle raffole des bijoux, des vêtements, des chaussures, des objets, des parfums..." On est au néolithique ! incroyable.
Au début du livre, l'éditeur fait l'éloge du projet de l'auteur en disant que celui-ci a amassé des connaissances historiques, scientifiques, religieuses depuis plus de trente ans… pour créer une oeuvre unique. Je ne sais pas où il a trouvé ses références pour écrire ce premier tome néolithique mais – vous l'avez compris – je n'adhère pas du tout à son projet. Ce livre est une erreur. Si le reste est du même acabit, il faut passer au large. Les autres tomes resteront chez le libraire.

Combien faudra-t-il de mouvements féministes, de Suffragettes, de Me-too, de Mai 1968, pour qu'un écrivain, de la trempe d'Eric-Emmanuel Schmitt, change sa vision des femmes dans l'Histoire ? N'y a-t-il pas eu assez d'essais comme L'Homme préhistorique est aussi une femme, Lady Sapiens, ou l'excellent livre de Titiou Lecoq Les Grandes oubliées de l'Histoire : pourquoi l'Histoire a effacé les femmes ? de ce point de vue, le livre d'Eric-Emmanuel Schmitt est effarant. La vision qui nous est donné ici, c'est qu'à la Préhistoire, les femmes n'étaient là que pour faire des enfants ou satisfaire les petits plaisirs de ces messieurs. Tous les personnages importants du roman sont des hommes. Les personnages féminins, (donc secondaires) sont soit une épouse effacée, un peu niaise, incapable de donner une progéniture au personnage principale, soit une aguicheuse, fauteuse de troubles, soit des putes respectables (les femmes de la caverne)... C'est honteux. Certes, le sujet du livre n'est pas là. le roman retrace l'histoire de Noé (Noam ici) avant et après l'épisode du Déluge. Il peut donc se lire comme un roman d'aventure. Mais de grâce ! Pas comme un roman historique ! Certes, il y a des passages intéressants sur le néolithique et la révolution de la sédentarisation, sur l'interprétation du Déluge aussi. Mais la vision des femmes est proprement insupportable... Et oui, Monsieur le Grand Ecrivain, le lecteur aujourd'hui peut aussi être une lectrice... Et décidément, il y a vraiment des choses qui ne passent plus...