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Citations sur La traversée des temps, tome 2 : La porte du ciel (201)

D'ordinaire, on écrit pour durer, lui écrit pour ne pas perdre. Au fond, cela revient au même : il s'agit d'accorder l'éternité à l'éphémère.
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Où es-tu Noura ?
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La nostalgie mord autant qu'elle caresse.
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L'univers s'offrait à moi, je m'offrais à lui. Je marchais dans l'évidence du monde. Mon émerveillement ne s'érodait jamais. La beauté supprimait la fatigue. De toute part surgissait l'injonction de vivre.
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… Les gens cherchent le succès matériel qui les hissera au-dessus de leur voisin, ils paniquent à l'idée de rater. Rater quoi ? Réussir ne consiste pas à acquérir quatre maisons, car tu n'en habites jamais qu'une, mais exister mieux. Toutes les rues de Babel conduisent à des impasses.
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L'intelligence, quand elle se croit seule, cesse d'être intelligente.
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En lui offrant une perpétuité, l'écriture a changé l'homme. De simple inventaire des objets, elle est devenue la conservatrice des âmes : elle a lutté contre la détresse, nourri l'orgueil, flatté le narcissisme, développé l'individualisme. Par elle, la fatuité a crû autant que la civilisation.
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Le tyran régnait par la peur, le pasteur par la confiance. Le premier abaissait les siens en utilisant la force, le second les élevait au moyen de valeurs. Alors que l'un flattait les vils instincts- convoitise, jalousie, égoisme, crainte -, l'autre, le doigt pointé vers son Dieu, indiquait que le respect, la tempérance, la solidarité nous unissaient et nous sauvaient.
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Le sentier diffère de la route - il n'en existait pas à l'époque. Alors que le sentier reste un chemin obtenu par le consentement du paysage, puisqu'il suit ses mouvements, la route, conçue abstraitement par des géomètres, l'agresse en le coupant. Le sentier épouse la nature, la route la viole.
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En un éclair, je compris ce que m’avait apporté Roko durant des années. Il m’avait soutenu, épaulé, amusé, attendri. Curieux, joueur, il avait affirmé sa gaieté et entraîné la mienne. Il avait été mon ardeur, mon allégresse, ma jeunesse. Il m’avait accompagné marcheur ou sédentaire, dans les rues des cités ou au milieu de la nature, au cœur des forêts ou au creux des dunes, euphorique ou placide. Il m’aimait sans réserve. Du coup, je lui rendais le même amour. Un amour pur, dépourvu de filtre, de calcul. Un amour épanoui. Mon unique amour réussi ? Je m’allongeai et me lovai contre lui. Je fouillai sa fourrure, je me grisai de son odeur, un peu lourde, automnale. Quel corps avais-je autant touché ? Qui avait aussi fréquemment dormi avec moi ? Qui avait à ce point épousé mon énergie, ma fatigue ?
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