Les chroniques du pays d'Us, tome 1 : La danse du naga

Ce livre m'a tout d'abord séduit par sa couverture, l'illustration est magnifique, mystérieuse et donne envie de découvrir cet univers. Je n'ai donc pas hésité lorsque je l'ai vu dans la sélection de la Masse Critique de Babélio. Une fois reçu, je n'ai pas attendu pour me plonger dans ce récit.

Malheureusement, l'immersion dans le monde dépeint par Andréa Schwartz a été très difficile. On tombe un peu dans les travers de certains romans fantasy avec une surabondance de noms propres, de termes inconnus et de majuscules jetées un peu partout qui rendent l'entrée en matière plus que difficile. Il manquait une carte et un schéma représentant la multitude de castes car les différents termes ne sont pas vraiment explicités, il faut donc réussir à comprendre par soi-même à quoi ils font référence et surtout réussir à les mémoriser ! Au bout d'un moment, j'ai pris le parti d'avancer sans trop me prendre la tête, mais du coup certains passages me sont restés assez flous car je ne savais pas toujours à quoi l'on faisait référence.

En dehors de ça, le personnage principal, Savar, m'a tout de suite interpellé et notamment sa "fonction" de Dach, le diseur de Morts. Tout ce qui a eu trait à son métier m'a vraiment fascinée et j'ai embarqué dans l'histoire. Il tient à lui seul le récit et je me suis très attachée à ce personnage tiraillé entre soif de découverte, connaissance, ses peurs, ses croyances et son rang de le monde dans lequel il évolue (et est emprisonné). Sa rencontre avec un homme d'une caste opposée donne du peps au récit malgré de longs passages bien trop centrés sur la religion / l'univers. Il aurait été plus judicieux de distiller les informations par petites doses. Néanmoins, le milieu du roman est plus entraînant, avec son lot d'action, mais malheureusement, la fin retombe dans des pages et des pages d'explications qui cassent un peu la dynamique qui s'était mise en place.

De façon générale donc, j'ai beaucoup apprécié les personnages, surtout les féminins, qui sont malheureusement peu sur le devant de la scène (ce qui est par contre justifié par le système patriarcal en place), l'univers autour des Dach, de l'ichor et des Diseur de Mort, mais le rythme du récit et sa saturation en termes inventés m'a empêché de pleinement savourer cet univers. C'est donc un avis en demi-teinte, de bonnes idées, des personnages finement travaillés, mais un trop plein d'explications qui ralentissent la lecture et empêche de vraiment plonger dans le pays d'Us.

Un roman Fantasy riche en aventures dans un univers vraiment original.

J'ai bien aimé ce premier tome de la nouvelle saga d'Andréa Schwartz, mais il m'a manqué plusieurs choses pour être totalement conquise. C'est sûr qu'après "Kel", qui est l"un de mes coups de foudre absolus, l'exercice s'avérait difficile.
Mais en général, l'auteure a su relever le défi.

On change totalement d'ambiance ici avec une histoire aux résonances orientales, tant au niveau de la description des personnages, que des lieux et des noms.
C'est d'ailleurs là que j'ai eu un peu de mal, et ce jusqu'à la fin. Il y a malheureusement trop de noms de lieux, de personnes, de races, d'espèces, tous complexes et donc impossibles à se rappeler, pour la plupart jusqu'à la fin. Cela m'a embrouillée pas mal pendant ma lecture et m'a empêchée de rentrer pleinement dedans.

Savar Sonna est le personnage principal de cette histoire. Il vient d'une caste pauvre, reléguée à la périphérie d'un village. Il a un don particulier, comme la plupart des gens de sa famille, il est un Dach, une sorte d'exorciste qui libère les morts et leur permet de passer dans l'au-delà. Cependant, lors d'une cérémonie suite au décès d'un riche banquier, il découvre que sa mort est due à un maléfice puissant et qu'une chose grave s'est passée. C'est le début de gros problèmes et le premier de plusieurs meurtres qui cachent un complot à plus grande échelle.
C'est dans une sorte de quête qu'il partira en compagnie d'un guerrier parti dans une sorte de croisade dont Savar va devenir le héros...

J'ai apprécié l'intrigue qui se transforme vite en jeu de piste, une enquête paranormale dans un monde Fantasy envahi par les goules et autres monstres.
La relation entre les deux personnages principaux m'a plu, surtout le guerrier qui est haut en couleur, intimidant, mais en même temps intelligent et toujours positif, sans doutes, ni mauvaises pensées. Sa droiture, son sens de l'humour, sa bienveillance en dépit de la crainte qu'il inspire, font de lui mon protagoniste préféré. Il a décidé d'aider Savar et rien ne pourra l'en empêcher.
Savar est quant à lui beaucoup plus humble, simple, et peu sûr de lui. Il est parfois un peu agaçant, mais aussi attachant avec ses fêlures.
Les aventures, les combats contre les créatures du mal, l'au-delà et les voyages dans d'autres espaces-temps sont bien détaillés, ce sont mes passages préférés en dehors de ceux où le duo enquête.

Les femmes sont présentes, mais n'ont qu'un très petit rôle dans le roman. C'est aussi un critère qui m'a déçue par rapport à "Kel" où les femmes sont fortes, admirables, et placées en personnages principaux et essentiels dans l'histoire.
De plus, il n'y a que peu d'amour et d'émotion au cours du récit, ce qui est dommage car cela le rend un peu long par moment.

C'est donc une bonne lecture, mais pas un coup de coeur, je devais en attendre trop vu le niveau très haut où s'est placé "Kel" dans mon coeur.

Lien : http://cocomilady2.revolublo..

Avant de commencer ma chronique, j'aimerais remercier Babelio et Rebelle édition pour cet envoi suite à la masse critique mauvais genre.

Ici, nous suivons l'histoire de Savar qui est Dach. En clair, il a un lien avec l'au-delà. Une caste qui n'est pas bien considérée dans ce monde. Au début, du livre, on fait appel à lui pour savoir si un banquier a été assassiné ou s'il est mort naturellement. Suite à cet événement, il se retrouve dans de sales draps sans vraiment le vouloir. C'est le début d'une aventure pleine de danger.

Je dois dire que ça a été une lecture fastidieuse. J'ai eu un mal fou à rentrer dans l'histoire. Trop de termes que je ne comprenais pas. Puis une fois que j'ai pris le pli, j'ai plutôt bien aimé même si certains passages m'ont semblé interminables. Je pense que je lirais la suite parce que je suis plutôt intriguée mais je pense que je la lirais dans un moment plus propice. En effet, je pense qu'il faut être très concentré pour le lire ce qui était compliqué pour moi en ce moment. Et je dois dire que certains passages du livre son déjà assez nébuleux dans mon esprit alors que je viens juste de le terminer. Je pense que j'aurais eu moins de mal avec une carte, un lexique et un inventaire des personnages. 

J'espère que la mythologie orientale sera plus exploitée dans les tomes suivants.

Lorsque j'ai vu cette magnifique couverture lors de l'opération Masse Critique, j'ai tout de suite été attiré par ce livre. le résumé me semblait également très prometteur, tout ce que j'aime : un monde imaginaire, de la magie, de l'aventure,...

Savar est un dach, c'est à dire une personne qui fait passer les morts dans l'au delà. Malgré cette capacité hors du commun, les dachs sont placés tout en bas de l'échelle hiérarchique de la société. Un jour, Savar est appelé dans une demeure pour déterminer si un crime à été commis et pour faire passer l'âme du défunt dans l'autre monde. Mais Savar découvre une scène inédite : le corps est remplie d'ichor (substance revelant l'utilisation de magie) et l'âme a disparu. Dès lors, pourchassé par des goules, il va être secouru par un guerrier magicien et va devoir s'allier à son illustre sauveur afin de résoudre le mystère autour de plusieurs meurtres.

L'auteur a créé un univers riche et complexe et c'est bien là le problème. En effet, dès les premières pages, de nombreux noms pour définir des lieux, castes, fonction, dieux (...) sont utilisés quasiment à toutes les paragraphes. Ces termes sont rarement expliqués et c'est donc très compliqué d'entrer dans l'histoire et de comprendre de quoi il en retourne. Un lexique et une carte auraient été bienvenus.

Je me suis donc contenter de lire l'histoire, sans forcément analyser ce que je lisais et en me disant que je finirais bien par comprendre... Et bien non ! J'ai lutté pour finir le livre et je ne lirais pas la suite.