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Kel tome 4 sur 4
EAN : 9782365385992
367 pages
Rebelle Editions (30/01/2017)
3.72/5   9 notes
Résumé :
Au nord, les Kel'yon ; au sud, les Kel'bai ? et entre eux dix mille ans de rivalité... À travers le continent de Kaek'tun, les trompettes des Deux-Empereurs annoncent une nouvelle guerre. Kel'yon et Kel'bai, Noble et Fils du Peuple, Oshin Ieran est né à la frontière entre mille mondes. Ni d'un côté ni de l'autre, il s'efface dans l'obscurité appropriée pour ceux de son sang. Mais la déesse Destin est une divinité capricieuse ? et la déesse Honneur, vénérée par les K... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (6) Voir plus Ajouter une critique
En Résumé : J'ai passé un agréable moment de lecture avec ce quatrième tome, même si j'avoue il n'a pas non plus répondu à mes attentes. Ce livre nous propose ainsi de découvrir l'histoire d'Ieran, personnage que l'on a déjà rencontré dans les tomes précédents en tant que héros secondaire. Comme les tomes précédents l'auteur nous présente un nouveau personnage et elle arrive à le faire de façon entraînante et efficace. C'est une des grandes forces du cycle de se renouveler en proposant à chaque fois un nouveau personnage central tout en arrivant à le rendre dense, touchant et captivant à découvrir. Alors certains passages sont légèrement prévisible, voir parfois offrent quelques facilités, mais rien de bloquant dans ma lecture. Les personnages secondaires que l'on découvre ne sont pas non plus en reste, offrant des protagonistes complexes et intéressants. L'univers, même s'il parait moins nouveau, reste solide et attrayant, bien porté par des descriptions soignées et denses. L'intrigue est portée sur un rythme plutôt lent qui permet de bien développer le récit, tout en offrant des scènes d'actions vivantes et percutantes qui font qu'on ne s'ennuie jamais. Au final mon regret vient du fait que ce roman étant un flashback, il donne l'impression de mettre en pause tous les éléments mis en avant depuis trois tomes et, limite, d'être un récit indépendant. Ce tome donne aussi l'impression d'être un tome d'introduction, ne présentant qu'une partie de la vie du héros, ce que je trouve un peu dommage pour un quatrième tome. Reste tout de même une lecture très sympathique, bien porté par une plume soignée et entraînante. Je lirai le cinquième tome avec grand plaisir.


Retrouvez la chronique complète sur mon blog.
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Ce tome 4, il me tardait vraiment de le lire. Ayant adoré les 3 premiers tomes, c'était une évidence que je lise celui-ci. Il est vrai que j'ai eu beaucoup de mal à m'y plonger au début, car avec des noms asiatiques et tous les suffixes auxquels ils se rapportent ne sont pas simples à se souvenir quand on est pas calés là-dessus. Mais très vite, j'ai retrouvé ce que j'avais tant aimé dans cette série, et à partir de cet instant, j'ai dévoré le roman !

Oshin Ieran est né demi-sang : cheveux blancs et cheveux noirs. Kel'yon et Kel'bay. Entre ces deux peuples dure une guerre depuis dix mille ans. Ieran n'est ni d'un côté, ni de l'autre. Et pourtant, le sang-mêlé est appelé à porter le drapeau que jamais il n'avait imaginé porter, pour défendre ceux que jamais il n'avait pensé protéger.

Comme je vous le disais plus haut, le début a été assez compliqué pour moi, le temps de me replonger dans cet univers. J'étais triste de ne pas y arriver, étant donné que c'est vraiment une saga que je conseille vraiment ! Mais heureusement pour moi, tout a fini par se décanter et Ieran a réussi à me toucher et à replonger entièrement dans cette série.

Évidemment, pour cette série, il est assez difficile de vous faire un topo sur chaque personnage étant donné qu'ils sont nombreux. Mais chacun d'entre eux à sa place dans cette histoire. Ils sont tous différents ce qui fait si bien la diversité de cette fantasy. Bien qu'ils n'aient pas beaucoup (voire pas du tout) de points communs, ils arrivent tout de même à bien se compléter.

Quant à l'intrigue, je suis assez partagée. Pas parce que je n'ai pas aimé, mais plutôt dans le sens où je ne sais pas dans quel camp me placer. du côté des cheveux-blancs ? Des cheveux-noirs ? Il est difficile de faire un choix, étant donné que l'un comme l'autre a ses défauts et ses qualités. Quand l'un fait un geste impardonnable, l'autre essaye de rattraper l'erreur. Et ensuite c'est inversé.

Néanmoins, j'ai trouvé que d'être du point de vue de Ieran apportait une tout autre vision. Étant un jeune homme neutre, il n'a aucun avis sur tel ou tel clan. Et c'est aussi ça qui fait sa force : il fait ce qu'on lui demande sans se poser de questions. Il exécute les ordres, mais ose aussi dire ce qu'il pense. Étant un sang-mêlé, il n'est pas vraiment accepté par ses pairs, mais ne s'en formalise pas. Et c'est aussi ce trait de caractère qui fait qu'on s'attache à lui. Il a cette intelligence de dire ce qu'il pense, mais aussi de se taire quand il estime que c'est nécessaire. Il faut dire aussi que l'auteure ne le ménage pas ! le pauvre, il en voit de toutes les couleurs, mais parvient toujours à s'en sortir. Pas indemne, mais il s'en sort quand même.

Le point fort de ce roman, c'est qu'on a pas le temps de s'ennuyer ! En effet, l'auteure nous offre à chaque fois des retournements de situation, de l'action, du suspense et évidemment, beaucoup de bagarres ! le sang coule et peut, parfois, vous donner quelques maux de ventre.​

​En résumé, c'est un tome 4 aussi bien que les précédents, bien que j'aie eu du mal à m'y mettre au départ. Mais à partir du moment où tout revient en tête, on dévoré le reste des pages. Ieran y est aussi pour beaucoup, avec son caractère et son rang de sang-mêlé. Je suis vraiment curieuse de lire la suite, car la fin est assez frustrante. Donc, vivement le tome 5 et le dernier de cette super saga !

*Je remercie Astrid et Rebelle pour leur confiance ! *
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Une lecture un peu longue puisqu'elle a été entrecoupée d'une semaine de vacances, mais rien de tel pour faire durer le plaisir !
Je me suis donc attaquée au 4e tome de KEL avec réticence... Encore une fois, j'avais peur d'être déçue tellement j'avais aimé chaque tome précédent, mais encore une fois, Andréa Schwartz a su me captiver et me séduire tout au long de ma lecture. J'ai retrouvé le charme de l'univers de KEL, si riche et si bien construit, jusque dans l'étymologie des noms et l'histoire du pays.
Je pense que pour ceux qui ont apprécié les autres tomes (qui ne sont, je l'avoue, plus très frais dans ma mémoire) le général Taureau est une valeur sûre. Juste un petit regret de ma part: il se termine trop vite. Je pensais, naïvement, suivre Ieran un peu plus longtemps; peut être jusqu'à sa rencontre avec Shelun ou, jusqu'à la scène du début du roman. Cela annonce peut être une suite sur Ieran, sur lequel il y a tellement à dire, puisque j'ai cru comprendre qu'un ultime tome était prévu. Quoi qu'il en soit, je ne relirai sans doute pas Noir et Blanc de la même façon après avoir découvert le Général Taureau. Outre l'univers qui fait toujours son effet, j'ai été séduite par les nouveaux personnages et surtout par le jeune Ieran qui a du mal à trouver sa place dans ce monde noir et blanc, lui qui est les deux.
Ce quatrième tome confirme mon amour pour KEL, même si, encore une fois, je suis un peu déçue de la fin abrupte.
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J'ai retrouvé l'ambiance du premier tome, un vrai coup de coeur !

Dans ce quatrième opus, j'ai eu l'immense plaisir de découvrir comme personnage principal Ieran, ce sang-mêlé qui avait appris à Shelun de se battre dans le premier tome. Il était resté très mystérieux quant à ses origines et son passé, et c'est donc avec bonheur que j'ai réalisé qu'on allait enfin tout connaître sur lui.
De son enfance à son arrivée dans l'âge adulte, au moment où la guerre reprend entre ses deux pays d'origine, on se rend compte de ce que cet enfant a vécu et ce qui l'a mené à être ce guerrier hors pair. Contre toute attente, comme il n'ets qu'un bâtard métissé, il n'est pas enrôlé comme jikaï, mais laissé à demeure, il décide de partir seul en pleine guerre pour rejoindre son village d'origine et sa mère. Or le destin le rattrapera et il se retrouvera à combattre dans l'armée contre ceux qui lui avaient tout appris du maniement des sabres...

Comme toujours, la plume d'Andréa Schwartz est exceptionnelle. Bien que l'intrigue soit riche en personnages, en détails sur ces deux royaumes ennemis séparés par une rivière(les Kel'yon et les Kel'baï, les uns aux cheveux blancs et les autres aux cheveux noirs), en batailles épiques que l'on vit comme un film, jamais on ne perd le fil tant elle a l'art et la manière de nous emporter dans son monde.
Cette saga qui souvent nous rappelle le Japon, ses mythes, ses ninjas et samouraïs, est décidément une pépite que je vous conseille de ne louper sous aucun prétexte.
Pour la première fois le cinquième tome, contrairement aux précédents, aura pour héros principal le même que le tome 4 et l'on pourra y suivre la suite et fin des aventures de Ieran.

Vivement la suite ! Un vrai coup de foudre littéraire !


Lien : http://cocomilady2.revolublo..
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Mélange de Thomas Day (La Voie du Sabre et L'homme qui voulait tuer l'Empereur), Michel Robert (l'Escadron fantôme dans L'Agent des Ombres) et Robin Hobb (L'Assassin Royal). Ce bouquin entre dans la catégories des romans plein de bruit et de fureur, comme disait l'autre, plein d'aventures... et de longueurs. En positif, un univers riche entre Chine médiévale et Japon féodal et côté point négatif, un style pataud imbuvable.
Lien : https://unkapart.fr/critique..
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Citations et extraits (1) Ajouter une citation
"Sai Margai Cadfael
Le Bassin d’Ulgor avait des allures d’estampe : des pics nimbés d’une brume argentée, des bosquets d’osmanthus et la rivière elle-même, verte et claire, serpentant entre les monts rocheux.

C’était une jolie province – sai Margai Cadfael pouvait bien admettre cela.

Un frisson désagréable courut le long de son échine ; désagréable mais pas inattendu.

Après tout, qu’importait la beauté de ce pays ?

Il était un peintre médiocre et un poète plus mauvais encore.

Là où d’autres hommes n’auraient rien vu de plus qu’un ruban de brume enveloppant de hauts pics mystérieux, lui voyait une parfaite cachette pour des archers en embuscade. Les pagodes dont on devinait les contours entre les pins auraient tout aussi bien pu être des forts, pour ce qu’il en savait.

Non, il n’aimait pas l’endroit. Il n’aimait pas ce qu’il était venu y faire.

— Nous y sommes presque, Excellence, fit une voix paresseuse dans son dos. C’est la pagode là-bas, la Pagode des Oies Grises.

Cadfael plissa les yeux un court instant – assez pour décider qu’il ne voyait rien de plus que des feuilles et des fleurs jaunâtres. Ses doigts se crispèrent brièvement sur l’urne à ses côtés. Puis il jeta un regard par-dessus son épaule.

Son « guide » se tenait penché au-dessus de l’eau claire, une expression d’émerveillement presque enfantine sur le visage. Là encore, Cadfael peinait à voir au-delà de l’uniforme : le noir de l’Armée du Sud kel’yon, les galons d’un major. Que l’on ait dépêché un officier aussi gradé pour lui servir de nourrice témoignait des égards que lui portaient les Cheveux-Blancs.

Un sourire amer tordit ses lèvres à cette pensée.

Ses yeux passèrent rapidement sur l’autre soldat, un peu en retrait – un autre officier, qui contrairement à son supérieur avait la décence de garder un visage neutre – et allèrent se poser sur le batelier. Celui-ci souriait largement. Ses boucles blanches claquaient dans l’air comme des rubans de vieille soie.

— Là-bas, répéta-t-il, un doigt tordu pointé en direction d’un lieu que lui seul pouvait voir. Nous y serons dans quelques minutes.

— Et vous êtes sûrs que c’est le bon endroit cette fois ? répliqua sèchement Cadfael.

Le major leva lentement la tête. Ses yeux verts brillaient comme des émeraudes. Les fils noirs dans sa queue-de-cheval haute étaient sans doute une autre manifestation de l’égard des Kel’yon.

Il eut un sourire lumineux ; il lui manquait un bout de canine.

— Personne ne contrôle le général, Excellence, dit-il d’une voix sucrée. Il va et il vient, et nous autres simples mortels ne pouvons que nous échiner à le suivre.

L’officier dans son dos toussota nerveusement, comme pour le mettre en garde contre tout excès d’ironie.
Mais, par les tripes du Dragon, Cadfael n’avait que faire de quelques mots acérés.

Il était presque surpris par la boule dans son estomac.

Après tout, il avait combattu dans certaines des plus féroces batailles de la dernière Ère. Il avait arraché la bannière de sai Jirdai Ronald, pris le fief des sai Qunthel du Sud non pas une, mais deux fois – un fait d’armes qui lui avait valu la visite d’une demi-dizaine d’assassins en moins d’une année. Il avait empêché la Seconde Chute d’Amsongi.

De quoi avait-il peur ?

C’est cet endroit, décida-t-il.

Lentement, il effleura le laissez-passer dans le revers de son manteau. Les Kel’yon s’étaient montrés généreux – presque courtois, empressés – lorsqu’il avait écrit à leur Ministre de la Guerre pour demander l’autorisation de franchir la Duma.

Cadfael s’en souvenait comme d’une humiliation.

Oh, mais il n’avait pas eu le choix. Le major à la dent cassée n’avait pas tout à fait tort : personne ne contrôlait le général ; les simples mortels ne pouvaient que suivre.

Il n’était pas certain d’apprécier ce rappel de sa simple mortalité.

Il avait été à Maldai, là où ses espions avaient tracé le général pour la dernière fois. Il avait été à Agos, dans le mausolée que les gens de la Vallée de Feu lui avaient dressé. Il avait séjourné à Emisel-do et il avait manqué d’enfourner l’urne dans l’une des cryptes de la forteresse et de déclarer son devoir rempli. Mais bien sûr, il lui avait fallu continuer.

Jusqu’ici. En terre ennemie.

— La voici ! La Pagode des Oies Grises, s’écria à nouveau le batelier.

Cette fois, Cadfael la voyait.

Le nœud dans ses entrailles se resserra un peu plus.

La pagode avait de l’allure : droite et noire contre le ciel bleu, décorée sur les toits par des oiseaux d’argent brillants. Malgré la distance qui demeurait entre la barque et l’édifice, Cadfael devinait sur ce dernier la morsure du temps. Les arbres qui l’entouraient – un mélange de peupliers, d’osmanthus et de pins – auraient eu grand besoin d’être taillés. La rivière et les dents de dragon alentours étaient belles, certes, mais rien qui valût Emisel à ses yeux – ou même Odanai, en plein cœur des terres sai Margai.

La barque mouilla dans un petit ponton de fortune, à moitié mangé par les herbes et les fleurs sauvages. Le batelier sauta à terre.

— Il y a quelqu’un ? appela-t-il, juste comme le major chuchotait un « bienvenue à Im-Aran » quelque peu moqueur.

Une silhouette apparut aussitôt entre les bosquets d’arbustes mal entretenus ; une femme, vit Cadfael, un nœud tout neuf dans les entrailles.

Il avait entendu les rumeurs de mariage – qui ne les avait pas entendues ? –, mais il avait refusé de les considérer plus avant.

Et pourquoi pas, imbécile ? se dit-il, soudain furieux contre lui-même.
Le général était libre de tout engagement. Il avait décidé de quitter l’Empire kel’bai par le ciel, en faveur du pays qu’il avait combattu des décennies durant. Pourquoi ne se marierait-il pas dans cette maudite contrée ?

La femme écarquilla les yeux en les voyant.

Elle était grande et un peu maigre. Ses vêtements étaient de coton teint, ses cheveux raides et filasses – une allure bien peu digne de celui que les Kel’bai surnommaient le Général Taureau.

D’autres que lui auraient été surpris, rebutés même peut-être. Mais pas Cadfael. Il connaissait le personnage.

Le général avait trahi deux pays. Il avait passé dix ans dans une grotte sordide au nord d’une province aride, peut-être pour expier cette faute – ce que Cadfael trouvait ridicule. Sai Qardain Ieran était peut-être fils de jikkai, mais il connaissait les formes et le rituel de l’atsugi. De l’avis de Cadfael mieux valait une dague dans l’estomac à dix ans de Maldai.

La femme resta un moment pétrifiée, comme un lièvre devant un serpent. Puis elle pivota sur elle-même et s’enfuit en courant.

Un sourcil arqué, Cadfael se tourna vers le major. Celui-ci eut une profonde révérence.

— Les gens de la province n’ont pas l’habitude de voir des officiers, Excellence, et encore moins des généraux kel’bai. Elle est sans doute allée prévenir les gens de la pagode.

Comme pour lui donner raison, une cloche sonna quelque part derrière la rangée d’arbustes.

Cadfael prit l’urne laquée – son compagnon de voyage lors des cinq derniers mois – et descendit de la barque. Ses bottes s’enfoncèrent dans la berge boueuse avec un bruit de succion écœurant. Au pire, on lui donnerait du thé chaud à boire.

Au mieux…

Le batelier s’engagea sur un petit chemin mangé par l’herbe et les jasmins sauvages, et il suivit.

Au mieux, il accomplirait ce qu’il avait juré de faire.

La cloche sonnait toujours lorsqu’à la suite du Kel’yon, il gravit une volée de vieilles marches de pierre effritée. Des crocus jaunes avaient poussé dans les fissures. La nature tout entière semblait décidée à annihiler ce que les Kel’yon avaient construit ici, et Cadfael ne pouvait que lui souhaiter tous ses vœux de réussite.

— Soldats ? fit soudain une voix rêche. Que pouvons-nous faire pour vous ?

Comme un seul homme, les trois officiers tournèrent la tête. Un Kel’yon au visage fatigué se tenait à quelques pas d’eux – un jardinier, à en juger par la terre sur ses vêtements. Et derrière lui…

Le nœud dans l’estomac de Cadfael se contracta si brutalement qu’un goût de bile envahit sa bouche.

Enfin, se dit-il, presque incrédule."
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