On trouva sur lui une masse de papiers volés aux cadavres et des lettres de sa main qui eussent pu être datées de l'enfer. Ces lettres, conçues dans le style morne des faire-part et qu'on fit brûler en tremblant, informaient des mères, des veuves, des enfants, des amis ou des fiancées habitant l'Allemagne, de certains actes sacrilèges accomplis dans les ténèbres sur les déplorables corps déterrés de leurs très chers, avec le discernement satanique d'un brucolaque...
Extrait de « La salamandre » de Léon Bloy