A partir du IIIe siècle (avant notre ère), les batailles gauloises ont progressivement cessé d'être des séries de duels. Mais la coutume de prélever la tête des cadavres ennemis persiste jusqu'à ce que les grandes invasions germaines, puis la conquête romaine, obligent les Gaulois à abandonner leur mode de combat : dès lors, ils ne se préoccupent plus guère de leurs trophées personnels.
Encore aujourd'hui, les chasseurs aiment exhiber les têtes empaillées de leurs victimes animales dans leur salon. Il y a quelques années, ils recevaient même une prime de l'Etat français contre les têtes coupées d'animaux considérés comme nuisibles...
2605 – [p. 112] Les monuments aux morts gaulois, par Catherine Chauveau