AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,14

sur 495 notes
Alex est musicienne et compose des musiques de films
A quarante ans passés, elle décide de quitter Paris, ses deux amis, Margot et Jacques et part s'installer dans le Finistère, dans une maison assez isolée.
Elle découvre avec bonheur l'océan et la solitude.
Quelques autres personnages gravitent autour d'Alex.
La plupart ont un traumatisme qui gère leurs vies.
Chacun est beau à sa manière.
C'est une écriture qui coule entre poésie et mélancolie, sans dialogues..
Un roman sociétal où il est question de réseaux sociaux, de covid entre autres.
J'ai bien aimé me plonger dans l'univers d'Ann Scott et passer ces moments avec Alex.
Commenter  J’apprécie          160
Alex, bobo parisienne compositrice quarantenaire bisexuelle, décide de quitter la capitale pour fuir. Fuir quoi ? Son apathie ? Son métier ? Sa lassitude ? Ses camarades, ses "inséparables", Margot et Jacques ? Sa rupture avec Lou, ou Jean ou Lizzie ? Arrivée à destination, on découvre par le menu le rez-de-chaussée de la maison qu'elle loue et les raisons qui l'ont poussée à cette fuite, puis les déceptions engendrées par ses récentes décisions plus ou moins éclairées.

Je me suis terriblement ennuyée... J'ai eu du mal à franchir la centième page. J'ai persévéré en frôlant l'abandon, me disant "il est court, en 3 soirs c'est plié". Tout ça pour me dire "tout ça pour ça ?!?!" à la lecture des dernières lignes... J'ai trouvé les personnages (prédominants et secondaires) creux, fades, aux contours trop flous et peu attachants. L'écriture ne m'a pas portée non plus... le style, souvent oral, est très inégal. Tantôt fluide, mais fade, tantôt carrément désagréable car envahi de phrases bien trop longues...
La construction m'a semblé simpliste et brouillonne, malgré l'intitulé très clair des chapitres (l'intérieur, l'extérieur, la plage, le village, la ville...) L'intercalage de chapitres "Pendant ce temps à Paris" et autres "Interludes" aurait pu être intéressant mais on s'y disperse inutilement. Les digressions dans les passés d'Alex, Margot ou Léo ne sont pas toujours très bien amenées. Et l'on s'éloigne dangereusement de l'intérêt du roman...
Conclusion : j'aurai dû abandonner avant la centième page au lieu d'insister... Dommage pour moi !
Commenter  J’apprécie          150
Je ne sais que dire de cette lecture.
Je suis assez mitigée.
D'un côté l'intrigue tient bien la route, et ce jusqu'à la moitié du roman.
Après, ennui, pas envie de le terminer.
Même si mon libraire préfère m'a conseillé de ne jamais terminer un livre qui nous ennuie, j'ai désobéi et je me suis forcée à le terminer, pour réellement me faire une idée exacte et plus précise de ce livre.
Ça n'a pas marché.
Je l'ai même trouvé plus ennuyeux que la première partie.
C'est flou, pas très bien écrit, fouilli.
Et surtout je me suis ennuyée.
Je n'ai pas bien compris où l'auteure à voulu en venir.

Déçue.
Commenter  J’apprécie          130
Livre cadeau pour mon anniversaire je découvre Ann Scott et "Les insolents" dont la principale qualité est d'être un roman d'époque, celle d'aujourd'hui avec ses personnages typiques et une préoccupation sous-jacente du choix de vivre centré sur l'essentiel. D'ailleurs, une partie de l'histoire se passe durant le confinement au temps du Covid.

Après une introduction en flash-back sur le voyage à New-York d'Alex pour ses dix-huit ans qui lui fait découvrir l'héroïne et les filles, celle qui est devenue une femme de quarante-cinq ans décide de s'exiler en Bretagne au bord de la mer.
Le roman commence très bien avec l'installation de cette musicienne parisienne qui a envie de calme, de solitude. Elle n'a pas visité la maison avant de la louer mais la proximité de la plage lui suffit.
Elle est là où elle veut être même si elle est confrontée à des conditions matérielles plutôt difficiles, la maison est glaciale, il faut faire des kilomètres pour acheter à manger...
Pourtant, Alex n'était pas une solitaire jusque-là puisqu'elle laisse des amis très chers à Paris, Jacques et Margot qui porte une grosse part d'ombre et que l'on va suivre après son départ. On croise aussi deux autres personnes plus éloignées, Jean à Berlin, un ami avec qui elle a vécu un échec amoureux et Léo qu'elle ne connait pas vraiment, un trentenaire qui a été sauvagement agressé et qui voit en Alex une femme qui peut le sauver.

L'année que l'on vit au rythme d'Alex est apaisante. Elle ne travaille pas (il y a le confinement et la BO du film qu'elle devait faire est reportée) et je me suis ressourcée avec elle quand elle se promène sur la plage, appréciant la solitude. Pour autant, je n'ai pas senti la proximité entre les trois amis parisiens d'autant plus que personne ne vient la voir.
Malheureusement, je trouve qu'il y a beaucoup de traumatismes concernant tous ceux qui l'entoure. Entre suicides et agressions, on assiste à un croisement de vies glauques, comme s'il y avait des histoires superposées à celle d'Alex, une surenchère dans le sordide. Mais c'est peut-être pour mieux comprendre ses choix de vie (je n'en suis pas certaine).
J'ai eu beaucoup d'empathie pour celle qui ressemble à Ann Scott et aimé les paysages de Bretagne (même si j'adore Paris), j'ai moins apprécié le malheur des autres.


Challenge Riquiqui 2024
Challenge Plumes féminines 2024
Commenter  J’apprécie          122
Des idées très mainstream, des protagonistes, trop légers et inconsistants pour être des personnages de roman crédibles, et qui n'ont même pas besoin de travailler pour vivre. La chance.
Il faut dire que chez ces gens-là on n'travaille pas monsieur, non, on n'travaille pas, on crée.

Des rebelles qui ne courent aucun risque dans une société dont ils ont parfaitement intégré les codes quand ce n'est pas eux qui les ont façonnés.

Des insolents terriblement conventionnels dont la prétendue insolence est plus celle du fou du roi ou du bouffon, que du lanceur d'alerte.

La petite musique de « Auteuil, Neuilly, Passy… » revient à la mémoire et on aurait presque envie de rire si le Prix Renaudot n'était pas venu récompenser un roman, de mon point de vue, aussi insignifiant.
Commenter  J’apprécie          120
J'étais assez intriguée par ce livre primé. Je n'ai rien lu de l'autrice et je n'ai pas hésité en le voyant à la bibliothèque.
J'ai bien aimé le début. J'aimais l'idée de cette femme qui quitte Paris pour la côte bretonne, n'emportant que le minimum et jouissant d'une certaine solitude.
C'est après que je n'ai plus cru à l'histoire. Que ça m'a semblé être des jérémiades de bourgeois parisiens en temps de covid.
J'ai lu jusqu'à la fin, espérant que les personnages se rencontreraient d'une autre manière, que le récit gagne en dépouillement. Malheureusement on se retrouve avec un récit fouillis, avec des pistes de belles factures mais qui se retrouvent bloquée en bout de piste, en bord de mer, en lisière de forêt. In fine on ne sait pas pourquoi Alex est partie vraiment, on ne sait pas grand choses des autres et un peu de tout le monde.
Ce roman est exactement ce que je considère être un « roman inutile »
Commenter  J’apprécie          112
Livre obtenu gracieusement en avant première lors du pique nique Babelio parisien.
Les insolents ? Mouai, pas très parlant. Un changement de vie dans le Finistère ? Clairement pas mon coeur de cible.
Et pourtant, me voila à commencer la lecture et tordre le cou à mes propres préjugés !
Dès les premières pages, j'ai un véritable coup de coeur pour la plume de l'auteur : efficace mais avec un brin de poésie, les paysages sont suffisamment détaillés pour être bien imaginés mais sans longueur inutiles, on reste accrochés aux pensées des personnages jusqu'à la fin.
Ce roman est une parenthèse de tranquillité dans un quotidien presque banal pré Covid. Des chapitres de vies, sans superflu ou intrigue irréaliste.
Alex, quarante ans et célibataire, ne supporte plus son quotidien parisien. Pourquoi changer de vie ? Comment changer ses habitudes ? Comment se plaire dans la solitude ? Comment la distance influe t elle sur les amitiés ? Pendant près de 200 pages, nous vivons les saisons qui changent, écoutons les silences de la campagne, regardons les pensées d'Alex et le monde évoluer vers la pandémie.
J'ai passé un très bon moment avec ce roman qui m'a beaucoup apaisé et qui est parfait pour la saison estivale et/ou pour ceux qui s'interrogent sur le fait de savoir si leur vie les satisfait pleinement.


Commenter  J’apprécie          110
3 quinqua en pleine crise de la cinquantaine une Alex auteur de musique part au fin fond de la Bretagne se peler dans une maison non isolée loin de tout
entre réflexion sur sa vie et marche solitaire pour aller faire le plein des courses.
tandis que Margot et Jacques reste à Paris
Une histoire qui ne m'a pas emballé .
elle est tellement lègère que l'auteur à cru bon de rajouter un jeune homme qui croise Alex vaguement et le covid pour foutre un peu plus le bourdon.
ça fait leger pour un livre et très léger pour le Renaudot 2023.
Je pense que dans quelques mois après Noel , ce livre ne laissera aucun souvenir.
conseil d'ami passez votre chemin
Commenter  J’apprécie          101
Pour une fois, on peut résumer rapidement le sujet. Une musicienne ne supporte plus Paris et l'ambiance de son quartier où vivent de nombreux artistes, et part vivre dans le Finistère proche de la mer.

Je reconnais une qualité à ce roman qui a d'ailleurs reçu le prix Renaudot, c'est dire si je ne suis pas dans l'air du temps avec mes deux malheureux coquillages, qu'elle aurait pu ramasser sur les plages qu'elle découvre à côté de sa location. Cette écrivaine est très honnête et après un coup de coeur pour la maison qu'elle a louée sans même la voir, elle ne nous chante pas le refrain trop connu de la vie idyllique en Bretagne authentique. Elle aura froid dans une maison mal construite, elle n'arrivera pas à changer sa bouteille de gaz, faire ses courses s'avérera très compliqué voire impossible sans voiture, ses propriétaires sont mesquins et malhonnêtes, et puis … il pleut beaucoup, tout le temps en vérité, et le taux d'humidité monte à 98 pour cent .
L'autrice se plaît à nous d'écrire par le menu la psychologie des différents personnages qui ont traversé sa vie. Je ne sais pas si c'est le milieu dans lequel elle vit mais la plupart d'entre eux font face à des histoires horribles. le suicide y est monnaie courante. Sa meilleure amie a même enterré son propre frère pour cacher sa mort à ses parents !

Alors tout ce petit monde n'a qu'une solution : la drogue.

Quand on sait les ravages que fait le trafic de drogue en France c'est terrible de lire que des gens qui vivent bien loin des quartiers où les dealers font la loi permettent à ces gens de vivre et de terroriser des populations qui, elles n'ont pas les moyens de se droguer au chaud entre amis dans des appartements historiques où les seuls problèmes de voisinage sont des gens qui, parfois, font la fête trop tard le soir .

bref mon jugement moral me fait rejeter ce roman, et visiblement cela ne l'empêchera d'être encensé par la critique.
Lien : https://luocine.fr/?p=17718
Commenter  J’apprécie          90
Je lisais que c'était un livre sur la solitude. La solitude du lecteur, sans doute, devant ce récit creux et narcissique. Rien à sauver de ce naufrage, ni la crédibilité des personnages et des situations, ni l'intérêt pour cette femme, isolée volontaire, perdue dans son vide.
Commenter  J’apprécie          92





Lecteurs (1140) Voir plus



Quiz Voir plus

Arts et littérature ...

Quelle romancière publie "Les Hauts de Hurle-vent" en 1847 ?

Charlotte Brontë
Anne Brontë
Emily Brontë

16 questions
1090 lecteurs ont répondu
Thèmes : culture générale , littérature , art , musique , peinture , cinemaCréer un quiz sur ce livre

{* *}