J'aime écrire sur un livre juste après l'avoir terminé.
Pour rester encore un peu avec les personnages, les paysages, surtout quand je l'ai aimé.
Me rappeler les meilleurs moments,
Ceux qui m'ont parlé, dans lesquels je me suis reconnue ou entendue,
puis les évoquer alors que tout est encore à fleur de peau, présent.
Après
Les Insolents, j'ai marché sur la plage avec Alex, observé l'océan.
De loin, j'ai guetté Paris, le bruit.
Comme Alex, je me suis interrogée sur le monde dans lequel on vit, j'ai écouté de la musique aussi.
Les images survenues en lisant trainent dans ma tête.
Les Insolents provoquent cela.
Anne Scott nous raconte Alex, musicienne, quarantenaire qui quitte paris pour le Finistère
avec l'idée de s'isoler pour composer.
Elle nous raconte aussi Margot et Jacques, ses plus proches ami.es
A travers eux, elle analyse tout ce qui nous questionne,
les métropoles et leur violence,
les multinationales et les réseaux sociaux,
la province, la campagne, l'océan,
l'amour, l'amitié, la sexualité,
l'argent, la fête, l'alcool, la drogue, le boulot
la famille, la vie, la pandémie,
Sans raccourci.
Chaque personnage est complexe et l'on trouve dans chacun un peu de ce que l'on pense, de ce que l'on vit, de ce dont on rêve. Il n'y a pas les pour et les contres, il y a le doute et pas toujours de réponse. le temps qui passe.
Ann Scott a été, est, la contemporaine, colocataire, amie de
Virginie Despentes. Ou quelque chose de cet ordre là. Je ne sais pas. Ce que je sais c'est que leurs écritures se frôlent, se rencontrent, s'apparentent. Qu'elles ont des choses en commun et que c'est bien.
instagram @mesmotsdanslesleurs