Love story

Qui définirait Erich Segal comme le co-auteur, en 1968, du scénario du film des Beatles « Yellow submarine » ? Personnes bien sûr… ou si peu.
Si peu tant le succès de « Love story » fut énorme en 1970 et restera attaché au nom de son auteur comme une partie de lui-même. « Love story », le film, d'abord, avec dans les rôles principaux Ali MacGraw et Ryan O'Neal, sur une musique de Francis Lai.

Le succès est tel qu'Erich Segal décide, comme cela se fait parfois aux Etats-Unis – voire « le cercle des poètes disparus » – de « novelliser » son scénario. A sa sortie, la même année le succès du livre est, là aussi, énorme.

Pourtant, il ne s'agit que d'une histoire bien banale : Olivier Barret, riche étudiant en droit, rencontre à l'université Jenny Cavilleri, d'origine italienne, pauvre, bien entendu ; et étudiante en musique : pianiste. Ils se marient contre l'avis du père d'Olivier.
« Ils se marièrent et eurent beaucoup d'enfants » me direz-vous… Eh bien justement, non. Pas d'enfant, mais la maladie qui s'invite …

Bon… une intrigue bien banale, mais néanmoins touchante

Ayant déjà vu - et apprécié - ce film il y a quelques temps, j'avais très envie de découvrir le livre. Ce n'est pas vraiment dans mes habitudes de lire des romances, ceux qui consultent régulièrement mon blog et mes lectures l'auront peut-être remarqué. Néanmoins, de temps en temps, lire une histoire d'amour ça me fait bien envie, surtout si l'intrigue est intéressante. Et c'est le cas ici.

Nous suivons Oliver, un jeune homme qui va tomber amoureux de Jennifer. Ils sont en tous points différents, ne serait-ce que dans leur condition sociale - Oliver étant issu d'une famille riche, et Jennifer de pauvres -, mais ils vont néanmoins se rapprocher et s'aimer.

Je trouve qu'il est vraiment dommage que l'auteur dévoile tout dès les premières pages. C'est-à-dire qu'on sait déjà ce qui va se passer à la fin - et c'est la même chose dans le film -, ce que je déplore vraiment. J'aime bien avoir la surprise, et là, il n'y en a pas - ce qui ne m'a pas empêchée d'être vraiment très émue par le livre, au point d'en pleurer à chaudes larmes... Je vous disais l'autre jour que je n'avais pas pleuré sur un livre depuis longtemps. Eh bien voilà, c'est chose faite.

C'est dire qu'en une centaine de pages à peine, Erich Segal a réussi à me faire apprécier les personnages, auxquels j'étais très attachée. J'ai beaucoup aimé leur relation, le fait qu'ils s'aiment mais passent leur temps à se taquiner, j'ai trouvé ça plutôt touchant. Ceci dit, la relation reste assez clichée, un peu vue et revue (les opposés s'attirent blablabla) mais c'est quand même très bien fait, et j'aurais certainement apprécié une histoire plus longue. J'étais totalement plongée dans l'histoire, à la fois dans l'amour unissant Oliver et Jenny, mais également dans la relation entre le fils et le père, très tendue, puisque ceux-ci se sont fâchés. Les évènements s'enchaînent très vite, et on fait parfois des bonds dans le temps : j'avais l'impression que leur relation commençait tout juste qu'elle avait déjà trois ans. C'était assez déroutant.

Pour conclure, j'ai quand même beaucoup aimé cette histoire d'amour que j'ai trouvé très belle, et qui a réussi à me bouleverser.
Lien : http://leslecturesdanais.blo..

Un bon classique lu très vite….Et pourtant, un légère déception: les sentiments ne sont pas assez racontés.

Par contre, le quotidien est bien écrit ce qui nous permet de bien vivre avec ses personnages, le combat contre les préjugés sociaux et une histoire d'amour intense face à la maladie. La fin est particulièrement romantique avec cette organisation du mariage express, le rêve de Jenny……

Lu il y a de nombreuses années , je me rappelle en fait du film magnifique bien mieux que le livre , ce qui doit être souligné car les lecteurs sont souvent déçus des films tirés de livres.

Il ne faut pas s'attendre à trouver ici une écriture trop littéraire...Du côté du style c'est assez moyen.
Pour ce qui est de l'histoire on retrouve bien la trame fidèle au film qui était plutôt réussi.
Donc j'aurai du mal à conseiller cette lecture je conseillerai plutôt le visionnage du film.

Mélodramatique, fleur fleue, convenu, vide... ce sont des mots qui me viennent en tête pour qualifié ce roman. le livre a été écrit d'après le film, ce qui est rarement gage de qualité. Il n'apporte rien de bien intéressant à une histoire racontée mille fois.

J'ai enfin pris le temps de découvrir ce roman dont j'ai toujours entendu le plus grand bien et dont une amie adore le film. Vu le nombre de pages, moins de 150, il était parfait pour une lecture entre deux romans plus gros.

J'avoue que l'histoire de Oliver et Jennifer est belle et sympathique à suivre, leur complicité est touchante mais l'évolution de leur relation n'est cependant pas surprenante. Alors peut-être qu'à l'époque, l'histoire se déroule dans les années 60, ce genre de roman, ou du moins la relation qu'il présente ainsi que le caractère des protagonistes, était novateur mais je n'ai pas accroché plus que ça.
Bien sûr le final est marquant et fait verser une petite larme mais c'est tout. En fait, je n'ai pas du comprendre le message de l'auteur, ou alors le fait de le lire aujourd'hui lui enlève une partie de son sens?
Tout ce que je retiens, c'est qu'il a fallu une mort et de la douleur pour qu'un père et un fils se trouvent enfin et fassent fi de les antécédents, du moins pour un instant, pour abaisser les barrières de leurs émotions. Je trouve ça triste et touchant de devoir vivre le pire pour trouver un peu de réconfort de la part d'un père qu'Oliver ne comprend finalement pas.

Une petite histoire sympathique et triste mais sans doute trop courte, à mon sens, pour pouvoir m'attacher aux personnages et apprécier ce roman à sa juste valeur. Je vais peut-être regarder le film pour me faire une idée plus complète car ce roman est une novélisation du scénario du film, il n'y a donc peut-être pas toutes les subtilités...

On en a beaucoup parlé , cependant cette lecture m'a parue sans grande conséquence (Sauf peut être le temps passé, qui ne se rattrape jamais )
Pas mal écrit, mais ces histoires marquées par le contexte d'une époque vieillissent finalement assez mal.
On passe au suivant, SVP !

J'ai pas totalement accroché à ce roman d'amour. Oliver et Jennifer se rencontrent dans une Amérique des années 70. Oliver vient d'une famille riche et Jennifer d'une famille modeste. le roman est assez court et en dire plus risquerai de vous gâcher le plaisir donc je vais m'arrêter là dans le résumé. Ne lisais pas la quatrième de couverture, elle raconte pratiquement totalement l'histoire. On sais, dès le premier chapitre, comment leur histoire va se terminer. L'écriture est un peu trop plate pour un roman d'amour. On y croit pas une seconde. Si peut-être un peu à la fin, je ne sais pas trop. Au vu des événements, les sentiments d'Oliver ressortent un peu plus et nous arrivons à ressentir un peu de pathos. Mais pas avant. Je n'ai pas encore vu le film et je ne sais pas si je le regarderai un jour car je suis plus sensible aux images. Mais je pense qu'au vu de sa notoriété, il soit plus intéressant que le livre. L'édition que j'ai choisi « J'ai lu » n'est pas agréable à la lecture. L'écriture petite en gras m'a donné mal à la tête. Je ne sais pas s'il existe en d'autres éditions mais je vous conseil, si vous voulez le lire, de privilégier une autre édition.

Le succès du film a été tel qu'Eric Segal s'est décidé à le mettre en roman. Depuis, aussi bien le livre que le film sont devenus des classiques.

J'ai trouvé le roman un peu trop rapide à la lecture, trop à mon goût pour pouvoir davantage creuser la complexité des personnages et s'y attacher. Cela ne m'a toutefois pas empêché de rentrer dans l'histoire et d'être plongée en immersion dans les Etats-Unis des années 70.
J'ai aimé, mais j'aurai souhaité quelque chose de plus "fouillé", consistant.