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3,85

sur 717 notes
Une histoire d'amour et de mort - du basique, du fondamental quoi, avec de l'humour, des personnages sympas, des problèmes de différences sociales. Une écriture très fluide - trop à vrai dire. Mais ça se lit bien... Même si un peu plus d'épaisseur aurait été, à mon humble goût, bienvenue.
Love story à Harvard donc, entre Oliver Barret IV, riche fils d'un papa 100% WASP qui dirige des banques, et Jenny Cavilleri, étudiante en musique au look un peu trop bohème au goût d'Oliver, italo-américaine, fille de boulanger. Love story entre Ségal et son public aussi: gros succès à l'époque, en 1970, du film qui en fut tiré comme du livre.

Bon, j'aurais dû le lire en anglais - ou quand j'étais ado. J'aurais moins fait la fine bouche quant au côté un peu just d'un point de vue littéraire (en v.o. j'aurais même apprécié qu'au niveau de la complexité du vocabulaire et des phrases, ce soit à mon niveau - En plus la traduction n'est pas des plus fameuses).
Difficile de noter, après tout, ce n'est pas de la faute d'Erich Segal si j'ai trop attendu pour lire son roman, et si je suis tombée sur la vf dans un rayon de ma médiathèque.
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Une belle histoire d'amour sans mièvrerie doublée du récit des rapports difficiles d'un fils et de son père.

J'ai beaucoup aimé et, bien sûr, j'ai pleuré parce que la fin est incroyablement triste. Pourtant la maladie de l'héroïne n'occupe que quelques pages à la fin du roman, mais le narrateur (qui est aussi le héros) nous en parle avec une telle simplicité, sans détour, sans cacher sa peine qu'on ne peut être que profondément touché.
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« Que dire d'une fille de vingt-cinq ans quand elle est morte ? Qu'elle était belle. Et terriblement intelligente. Qu'elle aimait Mozart et Bach. Et les Beatles. Et moi ».
Ces mots introduisent ce roman d'amour emblématique d'Erick Segal (1972), qui fut un best-seller avant la sortie du film lui-même.

Il était riche, elle était pauvre. Il jouait du hockey sur glace, elle jouait du piano. Ils se sont aimés. Ils se sont mariés. Ils avaient décidé d'appeler leur premier enfant Bozo…
Une histoire simple comme l'eau qui coule, drôle comme la vie dès que l'on est deux pour en rire, pathétique comme toutes les destinées humaines.
Une histoire d'amour fortement marquée par le courant hippie, courant de contre-culture (1960).
Contre-culture qui rejetait les valeurs de travail et de réussite professionnelle ; qui refusait d'adopter les modes de vie traditionnels parentaux et réprouvait la société matérialiste et de consommation des sociétés industrielles.
Contre-culture qui permit à une certaine jeunesse de s'émanciper de ces « carcans » sociétaux et de réaliser ses aspirations à vivre librement. Contre-culture qui aspirait aussi à des rapports humains plus authentiques : à une sorte de FRATERNITE UNIVERSELLE, source de bonheur.

A l'image du mouvement hippie, ce sont toutes les valeurs précédemment citées que l'on retrouve dans Love Story. Les rapports de Jenny et d'Oliver sont honnêtes, sincères et fondés sur la vérité et l'amour….
Une histoire d'amour qui parle au coeur de toute une génération….

Et le film, qu'en dire ?...
(film réalsé en 1971 par Arthur Hiller avec Ali McGraw et Ryan O'Neal)
Courez le voir, si vous ne l'avez pas encore vu… Il est magnifique, même s'il a un peu vieilli.







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jai lu ce livre il y a très longtemps .... je devais avoir 17 ou 18 ans , l'âge idéal pour découvrir ce type de roman d' Ammmoooouuuuurrrrr.
J'en garde un souvenir très tendre et longtemps cela a été pour moi le plus beau livre d'amour.
Je n'ai vu le film que bien plus tard .
Je me souviens d'une phrase qui à l'époque m'avait fait beaucoup d'effet «  l'amour, c'est n'avoir jamais à dire que l'on regrette « 
Je ne veux pas le relire car il est probable aujourd'hui que je le trouve un peu désuet et fleur bleue .
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Qui définirait Erich Segal comme le co-auteur, en 1968, du scénario du film des Beatles « Yellow submarine » ? Personnes bien sûr… ou si peu.
Si peu tant le succès de « Love story » fut énorme en 1970 et restera attaché au nom de son auteur comme une partie de lui-même. « Love story », le film, d'abord, avec dans les rôles principaux Ali MacGraw et Ryan O'Neal, sur une musique de Francis Lai.

Le succès est tel qu'Erich Segal décide, comme cela se fait parfois aux Etats-Unis – voire « le cercle des poètes disparus » – de « novelliser » son scénario. A sa sortie, la même année le succès du livre est, là aussi, énorme.

Pourtant, il ne s'agit que d'une histoire bien banale : Olivier Barret, riche étudiant en droit, rencontre à l'université Jenny Cavilleri, d'origine italienne, pauvre, bien entendu ; et étudiante en musique : pianiste. Ils se marient contre l'avis du père d'Olivier.
« Ils se marièrent et eurent beaucoup d'enfants » me direz-vous… Eh bien justement, non. Pas d'enfant, mais la maladie qui s'invite …

Bon… une intrigue bien banale, mais néanmoins touchante
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La vie vous fait parfois des cadeaux d'une telle force vive qu'il vous prend l'envie de respirer plus fort que tous les gens autour de vous mais, sans le vouloir vraiment. Vous êtes juste conscient qu'une transformation essentielle s'est produite à vote insu et pour votre plus grand bonheur. Comme le dit Mel Gibson dans "Complots", l'amour, c'est Geronimo ! Love story, c'est ça mais avec un compte à rebours. Si la vie est parfois très généreuse, elle sait également vous ôter définitivement des choses, des êtres qu'il ne vous sera plus possible d'aimer autrement que par la mémoire du coeur. La fraicheur de ces deux là vous prend à la gorge et se ballade de votre esprit à votre coeur en passant par vos tripes, de temps à autres par le fond de vos chaussettes mais une chose est sure : Ils s'aiment. Ils s'aiment comme tout le monde rêve d'aimer. Aimer, c'est regarder l'autre tel qu'il est et accepter tous ses défauts, tout ce qui vous irrite mais ne vous empêche pas de le bouffer des yeux. Il est un peu lourd et cabochard Oliver mais, quelque part, Jennifer l'est aussi et ils savent tous les deux se disputer pour vivre leurs différences et tout ce qui permet de construire sa relation à l'autre. le temps et la musique pleine de vie de Mozart ne changeront pourtant rien à leur destinée. Ca y est, vous y êtes ! Vous avez qu'ils ont eu raison de s'aimer comme des diables parce que personne sur cette Terre ne connait le dessein des dieux de l'univers. Le mécanisme implacable de la maladie de Jennifer est fatale et Oliver ne peut-être, tout comme nous, qu'abattu par cette vilaine farce de la vie. Le film, comme le livre, sont deux bombes humaines à dévorer. J'aime d'ailleurs le coté vintage du film qui, après des années, ajoute encore à la magie de cette histoire mélo-dramatique. Pour l'anecdote, Francis Lai reçoit en 1970 l'Oscar de la meilleure musique pour Love story. On lui doit également la bande originale d'un homme et une femme. Plus surprenant encore et pour les plus petits, nous lui devons également la bande originale de "La maison de Toutou".
Pour terminer, je dirais que ce livre vous marque d'une empreinte particulière. Elle reste en vous comme cette prise de conscience d'Oliver :

"Notre première rencontre physique fut l'opposé absolu de notre première rencontre verbale. Tout fut paisible, doux, tendre. Je ne m'étais jamais rendu compte que la vraie Jenny était celle-là : la douce, celle dont tous les gestes étaient si légers et si pleins d'amour. Mais ce qui me donna un véritable choc, ce fut ma propre réaction. Je fus doux, je fus tendre. Etait-ce là le vrai Oliver Barrett IV ?

L'amour, c'est vraiment Geronimo !!!!!!!!!!!!!!!
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"Love story" ou un classique du roman d'amour avec une fin tragique.
Oliver est un étudiant en droit, venant d'une illustre famille et pratiquant le hockey. Jenny, quant à elle, étudie dans une école de musique, vient d'un milieu modeste et n'a pas la langue dans sa poche.
L'attirance et les sentiments se développent assez vite et tout semble aller pour le mieux si ce n'est la relation d'Oliver avec son paternel qui est tout sauf soutenant et amical :p.
Oui mais voilà, la maladie rôde...

Roman qui se lit très rapidement et la fin nous est donnée dès le départ. On sait qu'on n'aura pas droit au happy ending.
Beaucoup d'humour et de franc parler, ce qui m'a bien plu. Les réflexions d'Oliver et les phrases sans langue de bois de Jenny m'ont bien amusées.
La fin est assez poignante car Jenny ne se laisse pas abattre et demande à ses proches de rester forts et de continuer leurs vies.
Pas de coup de coeur mais un classique que je suis contente d'avoir enfin lu :).

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La plus belle histoire d'amour. Ici pas de vulgarité , ni de sexe à la mode Pancol, mais une histoire touchante , émouvante , une vraie passion qui prend le plus triste des chemins. Oui c'est d'une simplicité basique sur le plan de l'histoire , oui c'est simple , mais c'est si beau ... Méme le plus endurci des coeur ne peut que craquer devant cette oeuvre toute simple et si belle . Magnifique.
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Quand j'ai lu ce livre, je m'attendais à lire une grosse daube dégoulinante de bon sentiment, piscine, allée forestière menant au manoir, une histoire pleine de robes de soirée et de smoking où on se bourre commak sans en avoir l'air au Martini. Dès idées reçues quoi. Quelle surprise, une bonne surprise, Tristan et Iseut, Roméo et Juliette au 20 ème siècle. La trouble-fête : la maladie. Pas de pathos larmoyant, une écriture simple qui va à l'essentiel, une west side story post mariage, une belle histoire d'amour. Que dire d'autre ?
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Un beau roman de véritable amour, le vrai, l'unique, celui que l'on ne regrette jamais. Une histoire survenue des centaines de fois dans le monde et qui l'a ému par la densité et l'honnêteté de ses personnages qui vivent un amour d'exception que rien ne peut séparer, pas même la maladie. Ils sont jeunes, ils s'aiment envers et contre tout et il iront au bout de leur réalité, avec douleur et certitude de l'amour de l'autre.
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