Je n'avais aucun souvenir de ce livre lu dans mon enfance. Je ne l'avais sans doute guère apprécié puisqu'à cette époque, en général, quand un livre me plaisait je le relisais de nombreuses fois. Une fois relu, je comprends qu'il ne m'ait pas marquée. Certes, l'écriture est plutôt jolie mais ces contes ne sont tout de même pas très réussis. On retrouve totalement les codes du genre dans ces deux histoires : des gentilles fées, d'autres méchantes, des héros lisses et sans aspérités, les bons sentiments récompensés… Ce classicisme ne me dérange pas en soi, j'aime les archétypes et les codes. le problème majeur de ces deux contes, c'est qu'ils sont trop longs, environ 80 pages pour « Blondine » et plus de 110 pour « Ourson ». C'est beaucoup trop, les intrigues sont délayées inutilement, les situations se répètent et finissent par lasser. Bref, on s'ennuie ferme.
Il faudra que je relise d'autres oeuvres de la Comtesse de Ségur pour voir si un registre différent du conte lui convient mieux. Ceci dit, n'ayant non plus aucun souvenir de ma première lecture des « malheurs de Sophie », je crains de ne pas l'apprécier non plus dans ce genre. A voir….
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Les malheurs de Sophie : le poulet noir (1/3) | Des histoires merveilleuses