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Critiques filtrées sur 3 étoiles  
De Laurent Seksik j'ai déjà lu trois romans : Les derniers jours de Stefan Zweig, le cas Edouard Einstein et l'Exercice de la médecine. J'ai d'ailleurs chroniqué ce dernier. C'est peu dire que je les ai adoré tous les trois. Alors c'est clair j'attendais énormément « d' Un fils obéissant ».
Beaucoup trop, évidemment ! Mais n'est-ce pas toujours le cas lorsque l'on aime un auteur ! Nous, lecteurs et lectrices assidus toujours impatients du prochain roman ! Bon, je vous arrête tout de suite, je n'ai pas détesté, loin de là ! Ma déception vient du fait que je suis restée sur ma faim. Tout le long du récit, j'ai attendu impatiemment de vibrer comme pour les trois autres, mais ce n'est pas arrivé.

« Un fils obéissant » est une autobiographie sur l'amour que porte l'auteur à son père décédé un an avant le début du récit. Difficile à chroniquer pour ma part. Ce n'est pas un roman, ce sont des morceaux de différents moments partagés entre le père et le fils. le livre alterne entre les souvenirs des deux protagonistes selon différentes époques.

Laurent Seksik rend un très bel hommage à son père, hommage émouvant et pudique à la fois.
Par moment poignant mais également très tendre. Nous retrouvons le style narratif employé par l'auteur dans ses précédents romans, cette plume talentueuse et si élégante.

Que dire… C'est juste un roman d'amour tout simplement ! Alors oui il m'a manqué ce petit quelque chose… Sans doute parce que ce thème de l'amour filiale a déjà été tellement employé et de manière si « grande » par d'autres auteurs.

Malgré cette « petite » déception, je reste une inconditionnelle de cet auteur et continuerai à le lire ! Si vous n'avez lu aucun de ses livres, précipitez-vous ! Quant à moi, confinement oblige, je vais vite jeter un coup d'oeil dans ma PAL………
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C'est avec un certain plaisir que j'ai retrouvé pour la deuxième fois cette année l'auteur Laurent Seksik, dont j'ai lu en janvier dernier son "Romain Gary s'en va-t-en guerre". Il s'agit cette fois d'un texte autobiographique où le personnage principal est moins le fils (comme le laisse présager le titre) que le père de l'auteur, Lucien. D'autres personnages de la famille comme le grand-père Albert et l'oncle Victor figurent en bonne place dans cette chronique familiale. Si les premiers chapitres de ce "roman" m'ont été d'une lecture agréable, j'ai été globalement déçu par ce livre qui, à l'image de ce fils très obéissant qui accomplira en tout point le "programme" conçu par ses parents, se révèle un hommage très policé à la branche parternelle de la famille. D'un admirateur de Gary, j'attendais plus de mordant, plus d'inconvenance et de coups de gueule.
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(Chroniqué dans le cadre de l'opération Masse Critique)

Avez-vous déjà ressenti la frustration du lecteur qui en attendait trop d'un livre ?
Tel fut malheureusement mon cas après avoir terminé la dernière production de Laurent Seksik dont pourtant je me faisais un plaisir de rédiger un avis; l'auteur m'ayant à plusieurs reprises fait de l'oeil lors de la publication de ses oeuvres antérieures (Zweig, Gary, Einstein).

Alors oui, c'est vrai, c'est bien écrit, la langue est recherchée et la palette des mots variée; les anecdotes sur ses ancêtres (avec son père comme cerise sur le gâteau) ne manquent pas. Les moments tristes et tendres parsèment le récit (un peu comme on égrène un chapelet pour se remémorer des souvenirs auquels on est resté attaché).

Mais le thème (pourtant fort émotionnel) du deuil d'un parent n'a rien de neuf. Tout comme la narration alternée présent / passé via des flashbacks.

C'est donc légèrement soulagé (honte à moi) que j'en ai fini la lecture; un peu comme quand on sort prendre un bon bol l'air après être resté trop longtemps enfermé.

Note à toi lecteur : en me relisant, je me rends compte avoir été un peu dur dans mes propos. Alors si comme moi vous ne connaissiez pas cet auteur, n'hésitez pas à faire sa connaissance.
Car son talent est évident. Peut-être ai-je après tout commencé sa découverte par le mauvais ouvrage (mauvaise pioche) ? Je retenterai donc ma chance.

Je remercie Babélio et les Éditions J'ai Lu pour leur confiance
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Laurent Seksik a du talent. J'avais beaucoup apprécié son livre sur Stefan Zweig. Je suis bien moins convaincu par ce fils obéissant.

Non pas que la lecture en soit désagréable, au contraire. Seksik écrit et il le fait bien. Lecture fluide, une certaine virtuosité à mêler les époques, à entraîner le lecteur sur les traces de son passé, à conter sa relation avec son père et comment elle l'a construit, etc.

Mais je crois être "fatigué" des récits d'autofiction, des exercices autobiographiques se présentant comme des romans. Et aussi sincère que soit la "confession" de Laurent Seksik, je trouve qu'il y a parfois tromperie sur la marchandise à parler de roman pour un récit autocentré (ce qui encore une fois n'enlève rien à ses qualités littéraires intrinsèques). D'autant que j'ai récemment lu d'autres ouvrages du même type, avec le retour d'auteurs sur leur histoire familiale, mais que j'ai trouvé plus riches ou plus originaux.

Une - relative - déception donc, mais sans doute un livre à relire. Et un auteur que je ne vais pas délaisser pour autant !
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Laurent Seksik est un auteur que je ne connaissais pas et que j'ai particulièrement apprécié. Dans ce roman, on découvre un homme très attaché à ses parents doux et attentionnés, attentifs. Il dédie cet opus à sa mère et il rend un vibrant hommage à son père. Pour rester, « Un fils obéissant », il est devenu médecin, pour faire plaisir à sa mère, mais il est devenu écrivain, pour répondre au désir de son père. L'écriture reste sa préférence. Il collectionne les oeuvres de Stephen Zweig. Quand commence le roman, Il doit se rendre sur la tombe de son paternel décédé depuis 1 an déjà pour y tenir un discours ; devant tous ses proches. Il veut faire comme papa qui prononçait l'oraison funèbre, lorsqu'il était l'administrateur d'une société de bienfaisance……
Ce livre aurait pu s'intituler Un père modèle, un fils parfait, une famille hors du commun. Entre rire et larmes, c'est un roman d'une immense sensibilité, plein de tendresse et d'amour. Mention très bien. Ce livre aborde un thème délicat celui de la perte d'un être cher. Tout au long de cette lecture on se pose forcément la question de savoir quelle serait notre réaction face à un tel drame. L'auteur se confie au lecteur comme si c'était un ami d'enfance, retrouvé par hasard, dont on ne sait plus rien. Il le fait voyager entre présent et passé, en entremêlant l'épopée d'un grand-oncle.
Tout laisse à penser, en lisant ce livre que l'écriture soit un exutoire. Ce père décédé devenu un héros de roman est par la même occasion, devenu immortel.(il est encore vivant entre les pages.) Il met en quelque sorte fin à la période de deuil. L'auteur sera, peut-être capable de tourner la page.
En conclusion, on prend vite conscience, d'une part que les liens familiaux sont primordiaux dans notre construction et que ces liens ne doivent en aucun cas être détruits. D'autre part, il est nécessaire de se fabriquer des souvenirs, pour quand viennent les soirs de déprime, pour quand on aura besoin de rire demain. La douceur du souvenir doit prendre le pas sur la douleur de la perte. Les souvenirs ne meurent jamais. Ils traversent le temps et sont éternels.
Lien : http://www.babelio.com/monpr..
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J'ai reçu ce livre par les éditions J'ai Lu à l'occasion de sa parution en poche avec bien sûr le complicité de Babelio
Mes remerciement sincères à vous tous.
Ce livre sort des écrits habituels de l'auteur puisque là il nous parle de son père et de la douleur du décès de celui-ci.
Livre thérapie qui lui permet de nous parler de son enfance et lui permet d'avancer sur le chemin du deuil.
Il se penche sur son passé et nous explique l'homme ,le médecin et l'écrivain qui est aujourd'hui car son père a eu un poids énorme sur ses choix de vie
Il a commencé ce livre un an après le départ de son papa et on sent encore la douleur vive de cette perte.
Livre très émouvant,pudique avec cette tendresse présente tout au long des pages.
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Long déploiement de chagrin, de nostalgie, d'évocation de souvenirs à propos de la mort du père tant aimé par son fils. Sans doute autobiographique mais un brin gênant dans sa vérité.
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Je n'oublie pas ce livre de Laurent Seksik, Les derniers jours de Stefan Zweig, ces mots mélancoliques emportant cet écrivain Autrichien en exile Au Brésil avec sa nouvelle femme, vers une destinée Camusienne absurde, le suicide. Ce roman Un fils obéissant livre l'intimité de notre auteur à travers l'hommage rendu à son papa, mort dernièrement à l'hôpital de Tel Aviv. Ces autres romans sont une partie lui aussi, une forme intérieur de sa richesse intérieur , de ses mots venus à lui à travers ses auteur qu'il met en scène dans sa propre prose comme un échange fluctuant, une traversée de son intérieur de l'intérieur, où Romain Gary partage comme le fils d'Einstein une scène de sa propre existence .
Un fils obéissant au contraire dans un style direct avec un je nominatif, ce je qui l'aspire dans son propre passé et celui de ces aïeux, une porte ouverte dans sa propre existence, un roman précurseur d'une force certaine, Laurent Seksik s'écrit enfin tout seul, sans otage de ses précédemment romans, avec ses héros connus, il puisse en lui pour se mettre en scène.
Un an après la mort e son père Laurent Seksik se souviens de cet homme, à travers ce périple vers sa tombe en Israël, les images de lui traverse son esprit, sa prose varie selon la fluidité de ses souvenirs et la réalité qui l'entoure, cette rencontre avec cette jeune femme dans l'avion l'amenant vers son géniteur, son père et sa propre vie entremêlée avec le récit de son père sur son grand-oncle. Une écriture triple, la narration du récit de son père, l'enfance de Laurent Seksik et la réalité de son voyage avec la rencontre de cette jeune femme, complice lors de ce voyage, dans un dialogue savoureux et le chauffeur de son papa.
« le grand dessein des fils n'est-il pas de se hisser à hauteur de leur géniteur en prenant soin de les dépasser de leur épaules puis de trainer leur peine, le dos courbé, le tête basse, accablés de leur avoir survécu ? »
Voilà un témoignage de son père lors de ce récit étrange, comme une petite nouvelle, à part de ce roman, une histoire dans l'histoire comme un cadeau donné de son père, une forme de testament familiale. du Maroc, à Marseille, de la grande guerre au États unis, cette épopée extraordinaire en soit de l'élixir « le Jacobine » au Coca-Cola fabule encore plus ce passage de cette famille des grands hommes simples. Cette fratrie au lien familiale respire cette ode paternelle de l'histoire du grand oncle.
Il y a une sorte de sacralisation du père et du fils modèle, débute alors une caresse musicale entre eux avec les feuilles mortes de Prévert.
« J'ai commencé ma carrière de fils idéal, pianiste de bar à dominicale »
Il y a dans la vie de Laurent jeune, une dualisation de ces désirs face à ses parents, sa mère désire médecine, son père écrivain, alors cette pensée paternelle résonne en lui.
« Garde une poire pour la soif » Disait son paternel, pour lui être médecin pour vivre et l'écriture pour passion sera la vie de Laurent Seksik.
Il y a dans ce récit de bel aphorisme, des petites perles savoureuses comme des diamants taillés pour son défunt père comme cette réplique dans un dialogue
« Écrivain par votre père, vous êtes docteur par votre mère ? Je croyais qu'il n'y avait que la religion qui se transmettait ainsi chez vous ? »
Il y a une forme de romance dans ce roman, son père étant fantasque, « il dilapidait son argent en cadeaux », amoureux fou de sa femme, fidèle sans faille, son rêve de ne pas tromper sa femme, qu'il réalisera avec beaucoup de fierté et d'amour.
La religion flotte son étendard, comme un voile permanent sur la vie de cette famille, être juif avec ces traditions, ses faiblesses et surtout ses démons. le passage sur la Pâques juive est sublime, j'ai trop aimé, les fêtes de Pessah, la lecture de la Haggadah, puis ce lien fort entre le père et le fils comme un héritage caresse cette prose sensible et pure, une source de communion coule entre ses deux êtres, ce lien du sang puissant.
Il y a une forme de biographie cachée de Laurent Seksik, il se raconte avec son père, sa rencontre avec J.M.G le Clézio, sa bibliothèque était devenu un mausolée de Zweig en 1987, sa lecture du Monde d'hier fût un évènement pour lui. Avec ses amours, ses rencontres et cette scène incroyable dans l'aéroport pour faire rencontrer une jeune demoiselle juive à son fils, devenant Cupidon.
J'avais trop aimé le château de ma mère et La gloire de mon père de Marcel Pagnol, deux romans rendant hommage à ses parents et aussi celui de Jacqueline de Romilly sur sa mère avec Jeanne, une tendresse belle, à défaut de ce roman Un fils obéissant, dans lequel mes émotions furent peu activées, comme si j'avais comme Laurent Seksik perdu le gout de la lecture, lui à la mort de son père, une forme opacité de ma sensibilité dans le brouillard d'une lecture triple peu osmotique, mais les mots sont pour le fils obéissant un hommage émouvant, doublement avec cette tradition juive, de deuil d'un an, avec beaucoup de passages savoureux et drôle. D'autres romans comme Rien ne s'oppose à la nuit de Delphine de Vigan, relatant le destin de la maman de celle-ci, bouleversent les sentiments, le Bonheur des tristes de Luc Dietrich aussi est un hommage poignant sur sa maman, ces romans sont des petits mausolées personnels faisant partis de mes lectures dernièrement, Laurent Seksik se livre dans ce roman, comme une révélation , un témoignage pure et sensible sur son intimité, un tournant dans ses écrits, une sorte de maturité révélatrice pour une douleur encore blessante, Un fils obéissant est cette cicatrice ouverte éternelle, une vie immuable d'un fils à son père, mais personnellement je n'ai pas pu avoir comme les autres une once de plaisir, juste une lecture simple et plaisante sans cette émotion donnée par les autres romans cités.
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Le personnage principal, médecin devenu écrivain, est atypique, à contre-courant de l'image d'Epinal du docteur sûr de lui et orgueilleux.
La relation avec le père, supposée être au coeur du récit, gagnerait à être plus illustrée. À la place, on passe trop de temps en spectateur d'un vieil homme malade démuni de parole, et de son fils en constant voyage aérien.
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