Ma lecture de cet ouvrage date un peu mais il m'a aidé à passer le cap de l'adolescence et de me dire que tout se corrige avec le temps grâce à une bonne pince à épiler, de la cire, des teintures... Bref une bonne trousse à maquillage.
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Un livre qui a beaucoup marqué ma jeunesse et que j'ai par la suite suggéré à plusieurs jeunes filles 30 ans plus tard et elles ont toutes été charmées par cette belle histoire. Qui ne rêve pas de rencontrer le prince charmant.....et ce que ce roman nous raconte mais dans cette période des années 1970 environ.
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Les femmes sont en général des marionnettes actionnées par l'amour. En théorie, il est évident que toutes, elles veulent être jolies pour pouvoir, le moment venu, vivre leur roman avec le bel inconnu. En pratique, lorsqu'elles doivent aller au théâtre avec un homme qu'elles aiment par-dessus tout, elles sont capables de passer des heures dans un institut de beauté, le visage contracté de douleur, et elles se contentent de quelques maigres tranches de saucisson au repas du soir, afin de pouvoir s'offrir le vernis à ongles le plus coûteux.
Rien de plus fatigant que l'amitié des gens importants. Et rien de plus odieux qu'une conversation avec des gens qui font les importants.
Toute jolie femme dépend, sa vie durant, de deux êtres : de la personne préposée aux soins de son visage et de son coiffeur. Il est infiniment plus facile de s'habituer à un nouvel amant qu'à un nouveau coiffeur. D'ailleurs, il n'y a rien de tragique à ce qu'une femme se contente une fois en passant de quelques rondelles de saucisson et d'un morceau de pain sec en guise de dîner. Il y a des jours, n'est-ce pas, où l'argent vous fait défaut.
Le maquillage : c'est le visage avec lequel une femme se montre. Il faut s'habituer à se maquiller comme on s'habitue à se brosser les dents et à se doucher. C'est absolument indispensable. Se faire une beauté pour une occasion spéciale n'a pas le sens commun. Dans ce cas, on ne ressentira pas sa propre beauté — ou, si vous le préférez, l'effet que l'on produit — comme une chose naturelle. Or, il faut absolument savoir, oui, savoir de tout son corps qu'on produira de l'effet. Si on n'en est pas persuadé soi-même, il est impossible d'en persuader les autres.
... dire qu'il a refusé ma bouche ! Je crois que c'est le pire affront qu'on puisse faire à une femme. Qu'un homme ne veuille pas voir une bouche qui s'offre. Non, mieux vaut n'en pas parler, c'était trop laid, trop douloureux, cette honte et cette humiliation.