Pour ma part, n'ayant jamais mis les pieds aux Etats-Unis d'Amérique, je ne connais rien non plus du catholicisme sur place, sinon par ses ténors dont la voix parvient jusque dans la vieille Europe.
On sait assez bien qu'il est divisé, finalement comme la société américaine entre les primo arrivants, en tout cas ceux du XIXe siècle, et pour les catholiques, majoritairement irlandais, et les les émigrés beaucoup plus récent, essentiellement d'Amérique latine. Entre les deux, il y a évidemment un monde d'écart et j'ai bien aimé le petit rappel historique qui montre comment les premiers ont dû un peu se fondre dans la masse réformée pour exister, ce qui explique une tendance très moralisante et rigoriste.
Nous avons donc deux populations qui professent apparemment la même foi, mais mettent le focus sur des points différents.
Le pape François, lui, s'il est aussi très attaché à la tradition et en un certain sens conservateur, montre également, depuis le début de son pontificat une attention particulière pour les plus pauvres et ce qui les a conduit à cette situation. Sa critique du capitalisme captatif de richesse ne plaît évidemment pas à tout le monde et c'est ce que démontre l'auteur en reprenant des prises de positions de plus en plus radicales des certains cardinaux américains.
C'est je dois dire un peu déprimant parfois car il n'est pas toujours question d'Evangile, mais de lutte d'influence, de pouvoir de l'argent, etc. C'est néanmoins une ouverture qui nous rend moins naîfs.
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Dommage que ce livre dont on partage la thèse, et la plupart des analyses, a les codes et les travers des vaticanistes.
Lire la critique sur le site : LePoint
Dans ce premier épisode du podcast Les 7 travaux du pape François, Nicolas Senèze, correspondant permanent du journal La Croix à Rome, nous raconte la première apparition du pape Place Saint-Pierre le 13 mars 2013 et sa manière d’imposer une nouvelle façon de gouverner.