Le vieux qui lisait des romans d'amour

Si vous êtes à la recherche d'un livre dans lequel les coeurs de deux êtres battent passionnément l'un pour l'autre à vous en faire palpiter le vôtre tout aussi intensément, laissez le vieux qui lisait des romans d'amour de Luis Sepúlveda sur votre bibliothèque – ce n'est pas là que vous trouverez votre bonheur. Car comme son titre l'indique – sans ambiguïté aucune – dans cette histoire, c'est bien le Vieux qui lit des romans d'amour, pas vous (et ce, aussi avancé que soit votre âge) ! Mais pour tous ceux qui ne nourrissent pas de roses desseins en choisissant leur prochain livre, lancez-vous sans hésiter dans ce classique de Sepúlveda. Vous y trouverez 1.000 raisons de vous émerveiller... La suite sur le blog !
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J'ai passé un bon moment avec ce conte haut en couleurs. On est très rapidement projeté dans un univers de jungle, de rivières et de nature puissante, avec une pointe d'humour et une jolie touche de tendresse. On nous rappelle par cette simple histoire, les contradictions des hommes. Un moment agréable face à ce livre.

Immersion totale dans l'Amazonie pour ce petit roman philosophique, émouvant et drôle sur le clash des cultures, un petit côté Jack London (l'amour de la vie) sympathique et dépaysant, un bon moment avec un petit vieux qui n'est pas là pour enfiler des perles

Il y a des livres dont on sait qu'ils sont beaux et forts mais que l'on n'a pas lu au bon moment.
Je pense que c'est exactement ce qu'il s'est passé pour moi avec ce livre.

💬 Plongé au fin fond de la forêt amazonienne, Antonio est un blanc qui a appris à vivre comme un Shuar.
Grâce à lui, nous allons découvrir cette forêt, ses risques mais aussi sa beauté.
Dans ce roman nous allons être confrontés à la bêtise humaine mais aussi à la force de certains hommes et de certaines communautés grâce à leurs connaissances sur la nature.

Le maire du village, cultivé et diplômé est-il plus intelligent qu'un « sauvage » sans diplômes ?

Doué d'empathie, Antonio se révèle être un personnage touchant mais auquel j'ai eu du mal à m'attacher je dois bien l'avouer …
Je pense que cela est lié à ma grande fatigue durant la semaine où j'ai lu ce livre (oui oui il m'a bien fallu une semaine pour lire 120 pages …)
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D'abord, j'aimerais souligner 2 soucis : au chapitre 2, la traduction n'a pas utilisé le bon mot en français et a utilisé un mot raciste (n-word). Ensuite, je ne sais plus si c'est dans le même chapitre ou le suivant, il y a la mention d'une agression sexuelle comme si c'était un élément banal de la vie. Ceci devrait être mentionné dans le résumé dans un avertissement (Trigger Warning).

En dehors de ces 2 soucis, l'histoire est fluide et agréable à lire, malgré ses 2 premiers chapitres qui sont plats. Je suppose qu'ils sont principalement présents pour planter le décor de l'histoire.
L'auteur a choisi d'alterner entre son prénom Anthonio José Bolivar et le vieil homme pour désigner le personnage principal. (Je le mentionne, car au début, j'étais un peu confus sur qui était ce vieil homme en question.) le personnage est attachant. Sa vision du monde est simple et si ancrée dans le réel. Il vit le moment présent et le lecteur le vit avec lui.

Le roman met l'accent sur la forêt amazonienne d'une telle façon qu'elle en est le sujet. L'histoire est sûrement une sorte de métaphore de l'effet de l'homme blanc sur la forêt à travers le personnage d'Anthonio. Malgré tout, le sens du récit me parait flou, comme si j'avais raté un élément important à sa compréhension.

A travers ce livre, on découvre un monde, un mode de vie très éloigné de ce qu'on vit habituellement. J'ai aimé l'univers dans lequel nous plonge l'auteur. J'ai su facilement imaginé les lieux, les décors, les personnages. le roman se lit facilement et est bien écrit.
Magnifique histoire qui nous plonge dans un autre monde.

J'aime beaucoup ce roman. Je me suis trouvé embarqué dès la première phrase que j'ai trouvée très belle avec son langage imagé "le ciel était une pande d'âne gonflée qui pendait très bas, menaçante, au dessus des têtes", ses adjectifs et adverbes posant toute l'atmosphère de l'invivable forêt Amazonienne.

Invivable, pour l'homme blanc cruel, dominateur, inconscient et stupide à l'opposé des Shuars parfaitement adaptés et intégrés dans cette nature formidable. l'histoire nous parle de vie, d'amour, de mort.

Un bel hymne à la nature et à l'écologie

Il faut quelques chapitres pour réellement s'immerger dans le monde de ce vieux qui devient attachant au fil des pages. Au fur et à mesure de la chasse, l'auteur nous emmène au coeur de la jungle. Il nous plonge dans la philosophie de vie des shuars et du vieux qui se passionne pour les romans d'amour.
Un bon roman qui se lit d'une traite.

Le vieux qui lisait des romans d'amour
Luis Sepùlveda

120 pages...4h de lecture... Et quelques lignes seulement pour comprendre que ce roman n'est pas seulement un roman mais un cri contre ceux qui détruisent la nature au nom de la richesse.

Antonio devient ce petit vieux qui nous fait sourire par son caractère bien trempé, ce petit vieux qui lit des romans d'amour nous apprend à aimer notre terre.

Les mots de Luis Sepùlveda glisseront avec légèreté de page en page... Une histoire simple et émouvante pour un message fort.

À lire avec amour !

un délice de voyage, un fabuleux personnage