Écrivain Chilien né en 1949 et décédé en 2020 , c'est son premier roman,traduit en 35 langues et qui a été vendu en France à un million et demi d'exemplaires.
Entre légende et mythe ,l'histoire d'Antonio José Bolivar Proaño,
En même temps ,il y a une part de vécu, puisque l'auteur à vécu 7 mois au milieu des indiens d'Amazonie: Les Shuars qui lui ont sauvé la vie.
Un récit en hommage à leur culture,une ode à leur façon de vivre au travers l'énigmatique personnage d'Antonio José Bolivar
Nous sommes dans un petit village d'Amazonie : El Idilio ,traversé par la rivière : Nangaritza.
Un ou deux fois l'an ,après la saison des pluies," une vieille caisse flottante",un vieux rafiot: "Le Sucre" accoste pour décharger ses victuailles.Sur le pont ,un dentiste: le docteur Loachamin,avec son fauteuil mobile.
Dentiste ,si l'on veut ,arrracheur de dents conviendrait mieux.Toute la journée il va arracher les dents qui seront comptabilisées par son ami Antonio.
--《 sûr, vous avez arraché vingt sept dents entières et un tas de chicots .Mais vous n'avez pas battu votre record!》
-《Tu tiens toujours le compte?》
-《 C'est a ça que ça sert l'amitié ,à chanter les mérites des amis》.
Ces deux - là se connaissent depuis bon nombre d'années,et ceci grâce a une requête
D Antonio.
Antonio à une passion ,il sait lire difficilement,mais il aimé déchiffrer à son rythme les romans d'amour ,mais attention ,pas n'importe lesquels: les romans d'amour qui font souffrir.
Le dentiste va régulièrement rendre visite a une
Dame dans un maison close et il se trouve que cette Dame adore les romans d'amour,ce qui lui permet de rapporter 2 ou3 romans d'amour.
Un jour ,le cadavre d'un chercheur d'or est découvert,le maire très gros et pour le moins stupide ,surnommé " La limace" car il transpire abondamment ,et les habitants accusent les indiens Shuars.
Antonio ,qui a vécu au milieu de leur tribu ,démontre preuve à l'appui que c'est l'oeuvre d'une femelle guépard.
Dans la besace du mort on retrouve les peaux de ses petits et certainement d'après Antonio que son mâle est blessé. Il a une connaissance approfondie de la forêt et de la faune.
Dès lors une chasse au félin, qui entretemps a massacré d'autres humains, s'organise.
Le seul à pouvoir se mesurer à cette femelle très intelligente est Antonio dit " le vieux".
Un récit quelque peu violent mais quand même un côté rafraîchissant dans les descriptions de la forêt amazonienne lorsque la traque commence; un hymne à la nature face à la stupidité des hommes ,on sent l'engagement écologique de
Luis Sepúlveda tout au long de ce récit.
Un bon petit roman qui fait du bien .A recommander.⭐⭐⭐⭐