Autant j'avais apprécié les deux premiers recueils de « philosophie vagabonde » de
Pascale Seys, autant celui-ci m'a laissée au bord de la route.
La formule est pourtant la même, l'auteure nous amène, parfois à partir de points de départ surprenants, à réfléchir aux grandes questions existentielles qui nous traversent partout et tout le temps, à lever le nez du guidon de la vie quotidienne effrénée et à prendre de la hauteur ou du recul pour se poser (se « pauser ») et « regarder loin, humer de près, sentir en profondeur et explorer une dimension supérieure ». de
Platon à
Tarantino en passant par
Dostoïevski et
Delphine Horvilleur, elle nous invite à nous interroger sur la vieillesse, l'amour, l'amitié, le temps, le travail ou encore, actu oblige, sur le repli sur soi, le confinement de la pensée, la solidarité.
Le style est toujours fluide, élégant et érudit (mais accessible), on s'éblouit de tant de culture générale et de sagesse, distillées avec intelligence, douceur et/ou humour, sans jugement.
Mais voilà, je me suis souvent retrouvée à me demander, pour certaines chroniques, quel était le rapport entre le point de départ de la réflexion et la conclusion à l'arrivée, et à me dire « oui d'accord, mais encore ? Et après ? Quel est le message ? »
Sans doute mon esprit vagabondait-il ailleurs que dans ces pages pendant ma lecture.
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