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Donjon Crépuscule tome 1 sur 9
EAN : 9782840553618
48 pages
Delcourt (01/01/2004)
4.16/5   70 notes
Résumé :
Marvin, vieux et aveugle, est devenu le Roi Poussière...

Sentant sa fin proche, il entreprend un long voyage jusqu’au légendaire cimetière des Dragons. En chemin, il rencontre un lapin rouge, fougueux et ambitieux, nommé... le destructeur. Mais aussi sa fidèle chauve souris Pipistrelle !

Mais le problème est qu'il est suivie par la Géhenne du Grand Khan, qui cherche à savoir où se trouve le fameux Cimetière des Dragons...
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Critiques, Analyses et Avis (13) Voir plus Ajouter une critique
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Si je devais décrire ce début de l'époque Crépuscule en un mot ca serais "surprenant", surprenant de par le ton et ce qu'il s'y passe enfin plutôt ce qu'il c'est passé pour qu'on en arrive a ce statut quo.

Puisqu'en effet Crépuscule tranche radicalement avec l'époque Zénith, l'ambiance est beaucoup plus sombre a commencé par nos protagoniste, finit Herbert le canard naïf trop gentil et Marvin le dragon qui casse des gueules, maintenant on a bah toujours Marvin mais devenu blanc aveugle sage et nommé "Le roi poussière", Pipistrelle qui sert de guide a l'aveugle mais parle de ce donné la mort pendant tout le tome pour revoir sa mère, et Marvin Rouge un lapin banni car de couleur rouge et baptisé ainsi en mémoire du Marvin qui a détruit Zautamauxime, et j'ai mentis parce que Herbert est toujours la sous le nom du Grand Khan, dans un Donjon devenu forteresse similaire au Mordor et devenu tout-puissant et méchant avec une personnalité au antipode de comment on l'a connu, grosse ambiance et surtout début de résolution de bon nombre de pistes distillé dans les premier tomes de Zénith en vue de faire de Donjon une grande saga ou tout ce connecte car oui la destruction de Zautamauxime par Marvin a été amorcé dans "Coeur de Canard"

" Et dans 20 ans je reviendrai bruler cet ville, leurs enfants paieront pour eux"

Ses protagonistes annonce le ton de cet tome qui est très sombre et surtout mélancolique, y a beau avoir toujours de l'humour venant du langage un peu wesh de Pipistrelle, le comportement barbare et bourrin de Marvin Rouge ou stupide des soldats du Grand Khan, l'ambiance rattrape tout et c'est une ambiance qui met mal avec les personnage auquel on été familier méconnaissable, les nouveaux née ou influencé par ce statu quo et qui en sort bien plus brutal/mauvais/pessimiste que si c'était pendant Zénith, le scénario qui tourne autour des cimetières des dragons ou le Roi Poussière dois y mourir, même les combats et la violence (bon le début de la bataille chez les Olfs est marrante mais après t'a vu leur tronche ?) si dans "Le roi de la bagarre" on était sur de la violence exagéré bien gore pour service un petit humour noir ici c'est brutal y a de vrai combat avec des enjeux sérieux, ca éclate des tête, ca les tranche avec le cerveau visible, ca se fait explosé en miettes par le Grand Khan, même ses élément la qui font Donjon en sois les bataille a 2 vs 1000 et le gore ca fait partis de l'univers sont réadapté pour ce ton plus sombre, et je trouve ca génial amené comme 3ème tome dans la publication un message a son lecteur (ca va mal finir alors profite bien de Zénith tant que c'est rigolo parce que ca va être inévitable) et surtout réussir ce virage sans viré dans la surenchère de sérieux mal dosé c'est fort, encore plus si jusque la on a apprécié les personnages d'où le fait que même si Donjon peut ce lire dans l'ordre qu'on veut je pense qu'il est nécessaire de lire dans l'ordre de parution pour avoir l'expérience la plus authentique , rien que l'origine même de Marvin Rouge aurait pas eu d'effet si on avait pas lu "Coeur de Canard"

Le dessin cet fois-ci de Joann Sfar (auquel cet fois je suis familier contrairement a Trondheim car étant fan du Chat du Rabbin et de Petit Vampire aussi bien en bd qu'en film) est mieux adapté a ce changement, Sfar ayant une manière de dessiné ses personnage avec des gros trait noir autour des lignes des personnages qui donne un aspect brouillon mais pas brouillon "dessin pas finit" brouillon qui participe au mélancolique et a l'ambiance, Les terrasseurs par exemple on typiquement une tête a sortir d'un album de "Petit Vampire" avec leur anatomie imposante: grosse mains des énormes sourcils une forme de corp ronde et court sur patte, même chose pour Pipistrelle mais la ca tient plus de l'utilisation du noir/gris clair sur son corp, typiquement ce que j'appelle des "toc d'artiste" quand on reconnais son style de design a travers d'autre oeuvres, allié au couleur il offre de somptueux décor de Donjon inquiétant, de No man's land pluvieux ou de foret a l'aura mystique, ce qui passe par des couleur moins chaude plus froide pour s'adapté a cet époque, a noté aussi a ma grande surprise que pour la 1ere fois dans la saga on a de la nudité, montré texto genre sans censure on voit bien le pack 3 pièces du Roi Poussière, je sais que la nudité est moins tabou donc en sois c'est pas si surprenant mais j'apprécie toujours quand des auteurs montré la nudité au lieu de la censuré ou la caché.

Ce tome et je suppose toute ce qui va suivre dans le Crépuscule impacte par son virage a 90° degrés et tout est réunis pour que l'impact sois marquant et maitrisé, un univers plus barbare et triste mais qui conserve quelque traces d'humour, un dessin et des couleurs toujours soigné et adapté a l'ambiance, des personnages moins drôle mais plus fascinant et/ou terrifiant et la blinde de questions sur le pourquoi du comment de ce statu quo qui je l'espère auront leu réponse, un jour, avec Donjon le maitre mot c'est "patience".
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J'adore cette série Donjon, parce que les auteurs jonglent avec les stéréotypes de différents genres, fantasy, post apocalyptique, fantastique, saga, quête initiatique… le tout avec un certain détachement, un humour désinvolte, noir, absurde, avec de l'aventure, des bastons, des rencontres, une quête, mais tout semble un peu bancal, les sorts ne fonctionnent pas toujours. C'est bourré de références, c'est un jeu de les dénicher, digne du plus tordu des labyrinthes.
Il est l'heure pour le Roi Poussière, de se rendre au cimetière des dragons pour finir ses jours, il va rencontrer Marvin, le lapin rouge, qui va l'accompagner dans sa quête. le Roi Poussière s'appelle aussi Marvin, quelle idée saugrenue de prénommer de la même façon les deux personnages principaux du cycle, c'est bien caractéristique de la série, il y a un côté ludique dans la conception, qui semble improvisé. Pourtant, quand on connaît la suite de la série dans toutes ses déclinaisons, Donjon Monster, Donjon Zénith, Donjon Parade, Donjon Potron-Minet, tout est subtilement lié.
J'ai lu cet épisode à sa sortie, c'était mon premier Donjon, un genre totalement nouveau en 1999, j'ai surtout été surpris pas le côté immoral : après la quête, on va tuer ceux qui nous ont aidé, ça ne devrait pas être choquant, c'est comme ça… Derrière son aspect “Petits Mickey” avec des personnages canards, lapin, il y a beaucoup de cynisme et d'ironie, quant à la morale, il n'y en a pas, pourquoi s'encombrer. le graphisme est brut, lumineux et joyeusement coloré, beaucoup d'inventivité qui semble improvisée, on oscille entre la vignette radicale et minimaliste, une surface de noir, un trait simple, un impact narratif, et le délire foisonnant, lyrique et gothique, il se dégage une grande liberté de création, et un plaisir évident de la part des auteurs. Un plaisir qui se transmet.
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Premier tome de la partie Crépuscule de la saga Donjon, partie déjà initiée par deux tomes Monsters.
Le monde a beaucoup changé, Terra Amata ne tourne plus, Herbert est devenu le grand Khan et Marvin est devenu le Roi Poussière. Aveugle, il est reclus dans une grotte.
Marvin est le personnage principal de ce tome où il est rejoint par un lapin rouge, nommé lui aussi Marvin, que nous avions déjà croisé dans le tome 'Ramdam chez les brasseurs'.
Je n'ai que peu de souvenirs de ma précédente lecture de cette dernière période de la saga et je sais que je ne l'ai jamais terminée, j'ai hâte de la (re)découvrir.
D'entrée de jeu, le ton est sombre et le propos fataliste.
Côté dessin, c'est assez atypique. En effet, Sfar et Trondheim se partagent la tâche et le trait nerveux de Sfar côtoie donc celui, plus lisse, de Trondheim. Ca le fait et ça passe plutôt bien dans l'ensemble.

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« Donjon crépuscule » n'est pas aussi noir que je l'aurais imaginé au départ car l'humour reste présent. La série s'inspire directement de la seconde trilogie de Star Wars par Georges Lucas. On souhaite en effet savoir comment le gentil Herbert a pu devenir le grand Khan, cet être despotique qui règne sans partage sur un paysage de désolation en affirmant maintenir l'ordre dans le chaos.

Le lecteur doit faire un effort d'adaptation pour passer à cette époque du futur où finalement tout est permis. Cet univers post-apocalyptique reste tout de même très intéressant car il n'est pas forcément négatif dans la mesure où il peut annoncer un monde nouveau. Oui, c'est tout à fait le procédé de Star Wars. Pourtant, on compare volontiers cette série au Seigneur des Anneaux.

Je trouve que cette série qui décrit une époque complexe renouvelle entièrement l'intérêt car les changements sont importants. L'efficacité de la narration entraîne toujours un véritable plaisir de lecture. Doit-on pour autant souhaiter une longue vie à cette série ? Je ne le pense pas.
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J'écoute les conseils et tente de suivre la série donjon par ordre de parution.

Après Zénith 1 et 2 place à crépuscule, autre saga principale de la série Donjon, on accompagne le vieux Roi Poussière au cimetière des dragons. Relique d'une époque révolue, on le retrouve à la chute du donjon, au crépuscule de Terra Amata, dans ses heures les plus sombres comme peuvent en témoigner les décors et l'ambiance post apocalyptique.

La première partie de l'oeuvre prend son temps à poser les bases de cette nouvelle saga. Sfar et Trondheim introduisent la nouvelle temporalité et les nouveaux protagonistes franchement excellents, Marvin le destructeur et pipistrelle, la petite chauve-souris orpheline fidèle au point de se fouttre en l'air si on lui demande.

Je dois avouer que cette première partie : stuation initiale/péripétie me laissait perplexe. Pas de marbre tout de même car cela reste l'univers si dense et riche qu'est celui de Donjon. Mais aussi, car elle m'a surpris par sa capacité à avoir développé de l'empathie et de l'affection en un rien de temps pour ses nouveaux héros. En revanche, je la trouvais un cran en dessous du niveau escompté, du moins pour une quête principale.

C'est alors que tout se déclenche en en rien de temps, dans le dernier tiers de la BD : la castagne, le burlesque des situations, comme en témoigne ce lapin intrépide, sanguinaire mais qui pleure d'émotion pour son idole et tremble dès qu'il entend le mot magie. S'ensuivent les éléments classiques d'un album de Donjon : des dialogues farfelus, le comique de répétition des petites boules rouges, les clins d'oeil avec les tong deum, les poulets d'attaque, etc… jusqu'au déclenchement de la vraie histoire, du Vrai méchant : Darth Herbert.

Il est de retour pour nous jouer un mauvais tour : plus avide de pouvoir que Sauron, plus fort que Dark Sidious, plus puissant que Voldemort, il règne d'une poigne de fer avec sa cape du destin sur ce monde.

Je commence à comprendre pourquoi je notais un changement de caractère de l'ami Herbert dans les derniers opus de la saga Zénith. La dernière page est la définition même du mot Cliffhanger, je me frotte les mains de lire la suite. Que s'est-il passé, que de passera t'il ? Première expérience réussie dans ce saut dans le temps typique de la série Donjon. Merci Sfar et Trondheim.
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Citations et extraits (17) Voir plus Ajouter une citation
-Je m'appelle Marvin. Marvin le Destructeur. Comment as-tu pu me vaincre si facilement, toi, un aveugle ?
-Change de nom, Lapin. Je connais un Marvin qui considérerait comme une grave offense qu'un vulgaire lapin usurpe son nom.
-Je ne l'ai pas usurpé. Je suis né rouge et quand un lapin naît ainsi, on le nomme Marvin en mémoire du Marvin qui a détruit Zautamauxime. Puis on le bannit car il porte malheur.
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LE MÉCHANT : - Vas-y, Mégatétard, occis-le !
MÉGATÉTARD : - Ça veut dire quoi?
LE SUPER MÉCHANT : - Imbéciles !
MARVIN LE ROUGE : - Occis, du verbe occire, ça veut dire "essaie de me tuer".

MARVIN LE ROUGE : - Et toi, t'es qui?
LE SUPER MÉCHANT : Shiwomihz. Ça veut dire : "ta mère peut pleurer son fils".
MARVIN LE ROUGE : - Pourquoi?
LE SUPER MÉCHANT : - Parce qu'il est mort.
MARVIN LE ROUGE : - Ça m'étonnerait, vu que le fils de ma mère, c'est moi.
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Et vous qui avez connu Marvin 1er, vous l'avez déjà vu faire son Tong Deum, cracher les flammes de l'enfer sur son adversaire ?
Oui.
Mais ce n'était pas les flammes de l'enfer. Il s'agissait de ses propres sucs gastriques devenus corrosifs à cause de petits champignons bleus.
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PIPISTRELLE : Ma maman disait que la pluie, c'est les étoiles qui pleurent d'être absentes du monde.
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Fais gaffe en descendant, avec toutes les huiles magiques que j'utilise, les gens se viandent méchamment sur l'échelle.
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