Donjon Monsters, Tome 12 : Le grimoire de l'inventeur : Donjon Niveau 5

Trois personnages oiseaux racontent qu'ils aimeraient être des humains, mais dans le contexte, c'est parce qu'il s'agit de robots et leur réflexion n'a rien à voir avec le fait d'être des oiseaux. C'est tout le génie des auteurs de cette série, toujours glissant sur le décalage et le second degré. de plus, ils nous abreuvent de références multiples, il y a même un clin d'oeil malicieux à Isaac Asimov !
Voici donc un épisode de la série Donjon Monsters, qui se déroule en parallèle de Donjon Zénith, Cormor est au centre de l'intrigue, il a retrouvé le grimoire du premier duc de Vaucanson, ce grimoire permet de construire des automates pensants, ce grimoire va attirer bien des convoitises et provoquer bien des péripéties, souvent très drôles.
J'aime le graphisme Disneyen de Keramidas, les personnages ont l'air de petits Mickey, l'histoire n'en est que plus burlesque, et c'est plus mignon, cet aspect cartoonesque, quand ça zigouille et ça charcute. Les décors de volutes et de rondeurs sont rococo dans leur style, mais les lumières inclinent vers plus de noirceur, le tout est plein d'imagination, de fantastique graphique, et de merveilleux.
L'aventure peut paraître anecdotique par rapport à l'ensemble de la série, mais il renferme encore quelques clés ; à chaque nouvelle lecture donjonesque, je découvre de nouveaux éclaircissements sur d'autres épisodes, quelques pierres se rajoutent à l'édifice qui dévoile sa monumentalité au compte goutte, impossible de s'en lasser, au contraire, plus j'avance, plus j'en veux !

• Donjon Monsters, tome 12 : le grimoire de l'inventeur
• Sfar & Tronheim (Scénario) & Keramidas (Dessin)
• Delcourt

Ce tome 12 de Donjon Monsters est le 32éme tome de la franchise Donjon, tout confondu. Et s'il est tout à fait possible de ne lire que l'une ou l'autre des différentes séries de cet univers, je ne le répéterais jamais assez, je vous conseil de tout lire par ordre chronologique de sortie des tomes.
C'est un plus non négligeable pour la compréhension globale de l'univers et les tomes se répondent souvent d'une série à l'autre.

Ce tome 12 de Donjon Monsters fait normalement suite au tome 11 de la même série. Bien que se passant des années plus tard, nous y retrouvons le personnage de Cormor.
Mais ce n'est pas tout, faisant aussi suite au tome 6 de Donjon Zénith (eh ouais, je vous ai dit que lire toutes les séries ensemble c'était un plus ?), Cormor se retrouvera confronté à Herbert et ses amis.

Un tome sympathique à lire qui vient en quelque sorte clore le chapitre consacré aux Vancanson.

Voici à nouveau un tome bien noir et terriblement désabusé mettant à l'honneur un personnage récurent et important des Donjon Monsters qui n'apparait que très anecdotiquement dans la saga principale.
On croise à nouveau l'insupportable Delacour...faudrait tout de même qu'il finisse par perdre définitivement sa tête celui-là.
Ce tome semble clore l'histoire des automates de Vaucanson. Toutefois, on peut se demander, sur le coup, la question du pourquoi...en effet, cela n'a aucune incidence sur le récit ni sur le destin de Terra Amalta (du moins pour l'instant).
Le dessin, tout en rondeur, est sympa.
A suivre.

Douzième tome de cette série parallèle de l'univers Donjon dont les épisodes sont situés à différents moments des trois séries clés: Potron-minet (niveaux -99 à 0), Zénith (niveaux 1 à 100) et Crépuscule (niveaux 101 à 200). Alors que le tome précédent nous emmenait loin en arrière, à une époque où Vaucanson s'appelait encore Canard-ville, celui-ci est estampillé 'niveau 5', c'est-à-dire à l'époque "Donjon Zénith". Mais, en fait l'action se déroule après le tome 6 de "Donjon Zénith".

Ce tome se situe pourtant dans la continuité du précédent et débute par la découverte du laboratoire et du fameux grimoire de Vaucanson que l'on croyait ensevelis à jamais. Les fameux automates sont à nouveau au centre de ce récit qui permet de survoler le thème du progrès technologique et de son utilisation à des fins peu louables. le lecteur retrouve également l'ambiance de l'univers "Donjon Zénith" avec de nombreux rebondissements et beaucoup d'action au sein d'une ambiance loufoque. Ce tome qui ne met pas vraiment un personnage en particulier en évidence (le professeur Cormor étant un peu perdu au milieu des autres) emmène également le lecteur au duché de Clérembard pour une vente aux enchères assez rocambolesque.

Chaque album de cette série étant réalisé par un dessinateur différent, après Mazan, J.C. Menu, Andréas, Blanquet, Jean-Emmanuel Vermot-Desroches, Yoann, Blutch, Carlos Nine, Killofer, Bezian et Stanislas, c'est étonnamment à Keramidas ("Luuna") qu'est confié le dessin de ce douzième tome. Si Stanislas était un peu passé à côté du tome précédent, Keramidas livre par contre de l'excellent travail, conforme au style Donjon.

Un album très plaisant.

Le professeur Cormor, qui dirige un chantier de fouilles archéologiques à Vaucanson, a mis à jour l'atelier de Julien de Vaucanson, légendaire créateur des célèbres automates, et retrouvé son précieux grimoire, qui explique le secret de fabrication de ces automates. Mais malheur ! le grimoire est peu de temps après dérobé par le vil Guillaume de la Cour, qui menace de vendre l'ouvrage et ses secrets au plus offrant, en particulier aux Chiens de Clérembard. S'amorce alors une course contre la montre et une poursuite effrénée à travers divers lieux de Terra Amata entre Cormor et de la Cour pour récupérer le grimoire, à laquelle vont venir se mêler Herbert (héritier légitime du grimoire) et ses amis du Donjon …


Un tome tout simplement excellent ! Un scénario riche en rebondissement, un humour omniprésent (que ce soit dans les dialogues ou certaines situations absurdes), une ribambelle de personnages décalés, une ambiance joviale toute en légèreté … bref, un condensé de l'esprit "Donjon Zénith", qui rappelle les tout premiers albums de la série par sa fraîcheur et son humour décapant.
Ajoutez-y les dessins très léchés de Kéramidas, qui enlumine l'univers du "Donjon" avec ses personnages au style très dysnéen et ses décors brillamment revisités et fourmillant de détails (le tout magnifiquement mis en valeur par la colorisation lumineuse de Walter), et vous obtenez tout simplement à la fois l'un des plus beaux et meilleurs albums de la série.