AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,93

sur 997 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Comme j'avais aimé et été spirituellement inspiré par Soufi mon amour j'ai acheté ce livre d'Elif Shafak avec beaucoup d'attente. Malheureusement je n'ai pas retrouvé la spiritualité et l'amour de Soufi mon amour. Je suis un peu déçu et je vais certainement vite oublier ce livre.
Commenter  J’apprécie          20
Roman intéressant, mais que j'ai trouvé parfois ennuyant à lire notamment en raison du style d'écriture (peut être aussi à cause de la traduction française). Dommage parce que j'avais énormément d'attentes, notamment au regard des nombreuses éloges faites à son sujet.
J'ai eu du mal à m'attacher aux personnages, et j'ai eu du mal au début à comprendre le fil conducteur du livre. J'ai commencé à réellement m'attacher aux personnages à la fin du livre.
C'est dommage, parce que les messages sous jacents son intéressants et même nécessaires!
Egalement intéressant pour mieux comprendre les conflits qui opposent la Turquie et l'Arménie, même si parfois complexe si on ne possède pas de connaissances historiques sur le sujet.

Commenter  J’apprécie          00
J'avais un horizon d'attente assez élevé pour ce livre. Je n'avais encore jamais lu d'ouvrages de cette autrice, mais en avais entendu beaucoup de bien. Et tout le monde semble la connaître. Cela explique peut-être pourquoi j'ai été un peu déçue.
Le sujet principal s'avère complexe (le génocide arménien), et j'ai conscience que le traiter dans une fiction relève du défi. J'ai toutefois trouvé que l'autrice ne prenait pas véritablement de risques (c'est du moins comme cela que je l'ai vécu, je serais ravie que l'on me prouve le contraire).
Le premier chapitre est extrêmement bien écrit (je l'ai lu en anglais), prometteur. Une jeune femme en apparence forte et indépendante, déambule dans les rues d'Istanbul. Les descriptions sont vivantes, la voix du narrateur agréable, les enjeux de taille (il est rapidement question d'avortement). Toute une constellation de personnages féminins variés entrent rapidement en scène. Mais l'intrigue se focalise sur deux personnages, que je n'ai pas trouvé particulièrement sympathiques, et assez artificiels (du genre à citer des philosophes pour se donner un air savant). J'admire toutefois le dénouement, les descriptions du café Kundera, ou les petites incursions vers le fantastique avec les djinns.
Je pense qu'à l'avenir, je lirai d'autres oeuvres d'Elif Shafak.
Commenter  J’apprécie          40
"Les histoires de familles s'entremêlent de telle sorte que des événements survenus il y a plusieurs générations peuvent influer sur le présent. le passé n'est jamais mort et enterré."

Amy, une jeune américaine aux origines arméniennes, s'interroge sur ses origines. Asya, une jeune turque sans père interroge sa filiation à sa famille et à son pays. La rencontre entre les deux jeunes femmes va mettre en lumière l'histoire de leurs familles et L Histoire moderne de la Turquie.
Elif Shafak nous plonge dans des histoires de familles et de femmes, sur plusieurs générations, à des époques politiques et dans des modèles de sociétés très variées. Ses héroïnes sont des femmes plurielles : à la fois fortes et chétives, exubérantes et secrètes...

Dans cette saga familiale Stambouliote Elif Shafak nous invite à réfléchir sur les relations entre passé, présent et futur : de quel espace temps avons nous besoin pour se construire ? Probablement les trois... Quelle importance accorder aux traumatismes ou aux exactions de notre peuple originel ? Quelles voix accorder aux générations qui nous ont précédées ? L'autrice ne répond pas à ces questions et chaque héroïne apporte ses propres réponses, biaisées par le prisme de sa personnalité, de son histoire autant que celle de ses ancêtres.

J'ai éprouvé quelques difficultés à m'y retrouver parmi cette foule de personnages et j'avais tendance à confondre Asya, Amy et leurs généalogies... Alors que je me suis rapidement attachée à Zeliha et aux deux jeunes femmes. J'ai aimé l'histoire, l'intrigue (malgré son dénouement hautement improbable mais intéressant du point de vue psychologique) et le rythme entraînant m'a un peu rappelé Cent ans de solitude.
Commenter  J’apprécie          180
J'ai trouvé ce livre en partie intéressant.
J'ai eu du mal à y entrer au début de l'histoire.
La première partie est ennuyeuse.
Puis, la seconde moitié est devenue beaucoup plus intéressante.
Il s'agit en faites, d'un roman sur l'histoire de 4 générations de femmes turcs vivant sous le même toit à Istanbul.

Asya,19 ans, grandit dans un milieu féminin car elle est née de père inconnue dit la bâtarde.
Asya vit avec sa mère, ses 2 tantes, sa grand-mère et son arrière-grand-mère.

La seconde moitié vient avec Armanoush dit "Amy", 19 ans, dans leur maison venue en secret de sa famille pour comprendre ses origines. Il s'agit de la belle-fille de Mustapha, le seul frère de cette famille. Il vit en Amérique avec la mère d'Amy.
Asya se lie d'amitié avec elle, d'origine arméno-américaine.
On y découvre des secrets de ce pays, ceux de cette famille, ainsi que le génocide arménien.
On ressent une guerre entre les turcs et les arméniens depuis de nombreuses années.

Ce livre se lit bien. Mais, j'enguisai de le terminer. A un moment donner, je me suis même perdue dans l'histoire. En effet, un chapitre, l'autrice parlait des faits actuels et le suivant, elle racontait le passé.
Commenter  J’apprécie          20
D'un côté, une famille arménienne expatriée aux États-Unis. Dévorée par une rancune contre les turcs, pour ce "génocide" qui n'a pas été reconnu. de ces plaies nait Armanoush.
De l'autre, une famille turc, essentiellement féminine, puisqu'une malédiction tue les hommes prématurément chez les Kazanci. Dans le silence nait Asya.
Entre les deux jeunes filles, une amitié se forme, une amitié qui va faire resurgir bien des secrets.
J'ai eu une tendresse particulière pour une petite histoire en parallèle, celle de ce café Kundera, et des quelques personnages haut en couleurs qui y vivotent. L'atmosphère y est trouble, il y flotte cette insoutenable légèreté... Clin d'oeil à l'un de mes auteurs de prédilection.
Portraits de femmes, de femmes libres, excentriques, féminisme subtile, jamais agressif.
Un bon livre.
Commenter  J’apprécie          140
C'est le livre de Valérie Manteau, "Le Sillon", dans lequel elle parle beaucoup de "La Bâtarde d'Istanbul", qui m'a décidé à lire ce roman turc qui traînait depuis plusieurs années sur mes étagères. J'avais déjà lu "Soufi, mon amour" de la même auteure, que j'avais bien aimé, sans plus.
Sans tabous ni complexes, Elif Shafak brosse le portrait d'une Istanbul contemporaine, cité cosmopolite tiraillée entre l'Orient et l'Occident, encore agacée par la cicatrice du génocide arménien, à travers les destins croisés de deux familles : l'une atypique, les Karanzi, Turcs dont les mâles sont décimés à l'âge de 40 ans, composée de 4 générations de femmes vivant sous le même toit, et les Arméniens Tchakhmakhchian, plus traditionalistes, émigrés aux Etats-Unis dans les années 20. La curiosité d'une jeune Arménienne-Américaine à la recherche de ses racines va faire se réunir tout ce petit monde-là d'une manière peu subtile, pour le meilleur et pour le pire...
Les soeurs turques de la famille Kazanci forment les figures principales de ce roman, étouffant d'un amour possessif leurs nièce, soeurs, fille, mère, grand-mère, qui lisant l'avenir dans le marc de café, qui s'habillant sexy pendant que l'autre écoute les confidences de deux djinns campés sur ses épaules, qui jurant comme un charretier tout en pratiquant l'amour libre, qui faisant ses prières, cuisinant le matin et enseignant l'histoire nationale l'après-midi pendant que l'autre travaille dans son salon de tatouage...
J'ai d'abord cru aimer la psychologie des personnages, avant de déchanter devant des ficelles trop grosses...
L'auteure parvient à évoquer le génocide arménien de manière très libre (elle a été condamnée puis acquittée pour des propos tenus par ses personnages, rappelons-le), ses personnages sont pétris de contradictions, la nourriture et la cuisine sont omniprésentes (miam ! elle donne même une recette complète...) mais elle nous sert un condensé d'opinions à bâtons rompus au Café Kundera dans des dialogues peu réalistes, célèbre café d'Istanbul où une poignée d'intellectuels se retrouvent pour deviser sur l'alcool, le sexe, la religion, le multiculturalisme... ou encore le cybercafé Constantinopolis, où des expatriés tentent de recoller vainement les morceaux de leur pays et de leur passé.
Si l'intrigue n'est pas exceptionnelle (c'est davantage un prétexte pour évoquer certains sujets chers à l'auteure) et la fin prévisible, je me suis laissé porter par cette balade littéraire dans les ruelles bigarrées de cette ville coupée en deux par le Bosphore, où des Turcs, des Arméniens, des Juifs et des Grecs s'évertuent encore à essayer de vivre ensemble, malgré tout.
Commenter  J’apprécie          40
Quelle histoire !
Au début, on a l'impression que le titre est mal choisi, qu'il n'allait s'agir que du conflit arméno-turc, si bien décrit par l'écrivaine que je félicite au passage, mais une fois les deux tiers du roman entamés, des secrets sont révélés, des vérités qui éclatent après tant d'années, entre autres, le récit prend une nouvelle tournure inimaginable voire même choquante ...

Elif Shafak a réussi à tisser des liens entre les différentes histoires aussi distinctes qu'elles ont pu l'être, allant de l'Arizona, passant par San Francisco et aboutissant à Istanbul et surtout à répondre à toutes mes interrogations quant au déroulement de certains événements ..

Ce fut une aventure hors norme pour moi :)
Commenter  J’apprécie          140
personnage et écriture interressantes
Commenter  J’apprécie          10
Elif Shafak démarre son histoire par la tentative d'avortement de Zeliha, une jeune Istanbouliote des années 80. de retour au domicile familial, chez les Kazancı, Zeliha – autant par provocation que par désespoir – s'empresse de raconter à sa mère, ses soeurs et sa grand-mère son curetage raté en évoquant une intervention divine qui l'aurait empêchée de mener à bien son acte. de l'autre côté de la planète, Rose, une jeune mère Américaine conformiste, se sépare de son époux arménien après une très brève union, ne supportant pas la famille trop présente de Barsam. Par provocation et par peur de la solitude, elle décide de sortir avec un étudiant turc, Mustapha. Elle espère ainsi empoisonner la sérénité de son ex-belle famille en hébergeant sous son toit l'ennemi héréditaire des Arméniens alors qu'elle élève la petite fille issue de son mariage avec Barsam.
Vingt ans se sont écoulés. Amy (Armanoush), la fille de Rose et de Barsam, décide de partir à Istanbul, à la découverte de ses origines, sans en dire un mot à ses parents. Elle logera chez les Kazancı, son beau-père Mustapha étant le dernier héritier mâle de la lignée. Accueillie chaleureusement, elle se lie d'amitié avec Asya, la bâtarde de Zeliha. Tous les éléments sont en place pour que le destin assemble ses pièces éparses entre les continents et les époques.
le roman d'Elif Shafak est sans ambiguïtés dans son propos : oeuvrer à la grande réconciliation des Arméniens et des Turcs en n'ayant pas peur d'affronter L Histoire et en montrant tout ce qui unit les deux peuples au-delà de l'épisode douloureux du génocide et de sa négation. Elle met tout son poids dans une démonstration qui peut sembler parfois lourde : illustrations redondantes sur la similitude des plats dans la cuisine turque et arménienne, même mode de fonctionnement familial, même sensibilité au magique... Mais quelle générosité dans son propos !
Commenter  J’apprécie          70




Lecteurs (2255) Voir plus



Quiz Voir plus

Soufi, mon amour

Comment s'appelle la première femme de Rûmi?

Gevher
Gisha
Gozde
Kerra

10 questions
23 lecteurs ont répondu
Thème : Soufi, mon amour de Elif ShafakCréer un quiz sur ce livre

{* *}