Roman intéressant, mais que j'ai trouvé parfois ennuyant à lire notamment en raison du style d'écriture (peut être aussi à cause de la traduction française). Dommage parce que j'avais énormément d'attentes, notamment au regard des nombreuses éloges faites à son sujet.
J'ai eu du mal à m'attacher aux personnages, et j'ai eu du mal au début à comprendre le fil conducteur du livre. J'ai commencé à réellement m'attacher aux personnages à la fin du livre.
C'est dommage, parce que les messages sous jacents son intéressants et même nécessaires!
Egalement intéressant pour mieux comprendre les conflits qui opposent la Turquie et l'Arménie, même si parfois complexe si on ne possède pas de connaissances historiques sur le sujet.
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J'ai trouvé ce livre en partie intéressant.
J'ai eu du mal à y entrer au début de l'histoire.
La première partie est ennuyeuse.
Puis, la seconde moitié est devenue beaucoup plus intéressante.
Il s'agit en faites, d'un roman sur l'histoire de 4 générations de femmes turcs vivant sous le même toit à Istanbul.
Asya,19 ans, grandit dans un milieu féminin car elle est née de père inconnue dit la bâtarde.
Asya vit avec sa mère, ses 2 tantes, sa grand-mère et son arrière-grand-mère.
La seconde moitié vient avec Armanoush dit "Amy", 19 ans, dans leur maison venue en secret de sa famille pour comprendre ses origines. Il s'agit de la belle-fille de Mustapha, le seul frère de cette famille. Il vit en Amérique avec la mère d'Amy.
Asya se lie d'amitié avec elle, d'origine arméno-américaine.
On y découvre des secrets de ce pays, ceux de cette famille, ainsi que le génocide arménien.
On ressent une guerre entre les turcs et les arméniens depuis de nombreuses années.
Ce livre se lit bien. Mais, j'enguisai de le terminer. A un moment donner, je me suis même perdue dans l'histoire. En effet, un chapitre, l'autrice parlait des faits actuels et le suivant, elle racontait le passé.
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C'est le livre de Valérie Manteau, "Le Sillon", dans lequel elle parle beaucoup de "La Bâtarde d'Istanbul", qui m'a décidé à lire ce roman turc qui traînait depuis plusieurs années sur mes étagères. J'avais déjà lu "Soufi, mon amour" de la même auteure, que j'avais bien aimé, sans plus.
Sans tabous ni complexes, Elif Shafak brosse le portrait d'une Istanbul contemporaine, cité cosmopolite tiraillée entre l'Orient et l'Occident, encore agacée par la cicatrice du génocide arménien, à travers les destins croisés de deux familles : l'une atypique, les Karanzi, Turcs dont les mâles sont décimés à l'âge de 40 ans, composée de 4 générations de femmes vivant sous le même toit, et les Arméniens Tchakhmakhchian, plus traditionalistes, émigrés aux Etats-Unis dans les années 20. La curiosité d'une jeune Arménienne-Américaine à la recherche de ses racines va faire se réunir tout ce petit monde-là d'une manière peu subtile, pour le meilleur et pour le pire...
Les soeurs turques de la famille Kazanci forment les figures principales de ce roman, étouffant d'un amour possessif leurs nièce, soeurs, fille, mère, grand-mère, qui lisant l'avenir dans le marc de café, qui s'habillant sexy pendant que l'autre écoute les confidences de deux djinns campés sur ses épaules, qui jurant comme un charretier tout en pratiquant l'amour libre, qui faisant ses prières, cuisinant le matin et enseignant l'histoire nationale l'après-midi pendant que l'autre travaille dans son salon de tatouage...
J'ai d'abord cru aimer la psychologie des personnages, avant de déchanter devant des ficelles trop grosses...
L'auteure parvient à évoquer le génocide arménien de manière très libre (elle a été condamnée puis acquittée pour des propos tenus par ses personnages, rappelons-le), ses personnages sont pétris de contradictions, la nourriture et la cuisine sont omniprésentes (miam ! elle donne même une recette complète...) mais elle nous sert un condensé d'opinions à bâtons rompus au Café Kundera dans des dialogues peu réalistes, célèbre café d'Istanbul où une poignée d'intellectuels se retrouvent pour deviser sur l'alcool, le sexe, la religion, le multiculturalisme... ou encore le cybercafé Constantinopolis, où des expatriés tentent de recoller vainement les morceaux de leur pays et de leur passé.
Si l'intrigue n'est pas exceptionnelle (c'est davantage un prétexte pour évoquer certains sujets chers à l'auteure) et la fin prévisible, je me suis laissé porter par cette balade littéraire dans les ruelles bigarrées de cette ville coupée en deux par le Bosphore, où des Turcs, des Arméniens, des Juifs et des Grecs s'évertuent encore à essayer de vivre ensemble, malgré tout.
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personnage et écriture interressantes
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