Merci à Babelio pour cette lecture.
Mais je crois que c'est une genre de lecture qui ne me convient pas.
Je ne m'attendais pas à cela. Peut-être le mot "contes" m'a mal orientée. Je m'attendais à peut-être 4 ou 5 récits de plusieurs pages, un conte comme j'ai pu déjà en lire, que ce soit les classiques occidentaux comme Grimm, Andersen et Perrault, ou asiatiques.
Là, je me suis retrouvée face a des récits d'a peine une page, parfois plusieurs par page. On a, comme à notre habitude dans les contes, une morale finale, mais le récit la précédant est tellement court!
Ce n'est pas un livre à lire.
Pas parce qu'il est mauvais, mais parce qu'il n'y a aucun intérêt à le lire en entier, d'un coup. Si on veut une lecture pour passer un moment, profiter d'une histoire, il y a d'autres livres. Ce livre est pour ceux qui veulent prendre un moment pour méditer. Une page par ci, une page par là.
Je ne lis pas pour ça. Je veux bien réfléchir à des thèmes importants, mais j'ai besoin d'un histoire développée, longue, je lis pour m'évader. Ici, même la notion de distance culturelle qu'il pourrait y avoir ne me suffit pas. C'est bien trop philosophique pour moi. Et, participant au masse critique, je n'ai même pas pu faire comme je le recommanderai: lire page à page.
Alors, non, je n'ai pas aimé. Mais je ne mettrais pas de note négative: c'est un bon livre, mais je ne suis pas la bonne lectrice pour lui.
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Un livre très intéressant. On découvre une philosophie, une façon de vivre très différente de la notre. Les histoires nous montrent des gens avec des croyances fortes et une grande sagesse. Ce livre fait beaucoup réfléchir lorsque l'on cherche la clef des histoires (je ne les ai pas toutes comprises). Un peu hermétique et il faudrait avoir lu un livre de l'histoire de ces pays, de ces personnages pour pouvoir prendre la mesure de l'ampleur de leur discours. C'est je pense une bonne introduction qui donne envie de pousser plus loin.
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Un derviche vint trouver un maître soufi et lui dit :
« Noble guide, je désire apprendre de toi tout ce que je pourrai ensuite communiquer aux autres. »
Le soufi lui dit d’aller tous les jours au jardin et d’y donner à manger aux oiseaux et aux animaux, jusqu’à ce qu’ils viennent à lui toutes les fois qu’il paraîtrait.
C’est ce que fit le derviche. Pendant trois ans. Au terme de cette période, il revint voir le soufi.
« Les oiseaux et les animaux viennent à moi chaque fois que je me montre à eux, dit-il.
– Veux-tu encore apprendre afin de transmettre aux autres ? » demanda le maître.
Le derviche répondit :
« Je sais maintenant que je dois apprendre tout ce que je peux apprendre, et non essayer d’apprendre dans un but déterminé tant que je ne connais pas la valeur du but. »
Le soufi lui dit :
« Maintenant, tu peux commencer à apprendre. Si ton attention n’avait pas été fixée sur les oiseaux et les animaux, ton esprit réel n’aurait pas été capable de résoudre ce problème de compréhension. L’attention exige un objet, comme la flèche exige une cible. Mais avoir une flèche dans une cible tout le temps, ou avoir toutes les cibles pleines de flèches, ou avoir tous les archers tirant à la fois, ou avoir des gens qui pensent que tirer à l’arc est absolument nécessaire alors qu’ils peuvent faire autre chose, et être autre chose qu’un archer, tout cela est la marque de la stupidité et conduit tout droit à l’oubli. »
Aucun chirurgien ne peut soigner les blessures faites avec la langue.
Il y a pire que l'homme qui se vante : l'homme qui se plaint.
Un seul mensonge vous prive de quarante vérités.
Etudie les frelons auprès de ceux qui ont été piqués par eux.