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sur 585 notes
Trois intrigues se forment : Prospéro qui cherche à unir les deux jeunes gens ; le duc usurpateur Antonio et Sébastien, frère du roi Alonso, cherchent à tuer ce dernier ; Caliban, être difforme qui sert malgré lui Prospéro, cherche des alliés pour se révolter contre le sorcier. Oui, La Tempête compte un bon nombre de personnages et d'arcs narratifs.

Il est facile de s'y perdre et en même temps, on s'éprend volontiers de cette histoire à multiples axes. Et heureusement, Shakespeare use souvent des mêmes codes pour ne pas nous perdre de trop. Au sein de la royauté, il y en a toujours qui sont avides au point de trahir et de tuer pour obtenir une meilleure place, et souvent celle de roi. Et les jeunes âmes belles et innocentes trouvent toujours le moyen de se séduire. On voit arriver bon nombre d'événements et on se doute à l'avance de la conclusion de la pièce. Mais tout le chemin pour y arriver est bien plus intéressant que la résolution finale.

Hormis les trahisons et le romantisme, La Tempête possède un atout inestimable qui n'est pas habituel chez le dramaturge : un univers magique foisonnant. Cette île abrite de nombreux êtres, notamment Ariel, Caliban, le fils de l'ancienne sorcière Sycorax, les esprits et déesses Cérès, Iris et Junon, etc… Par sa maîtrise de la magie, Prospéro devient rapidement le maître de l'île, combattant la sorcière qui y régnait et asservissant ses habitants surnaturels.
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- LA TEMPÊTE-

Cette pièce de théatre est exquise ! Elle nous mène par plusieurs émotions comme la colère, la joie et le dégout surtout par la vengeance de Prospero qui l'aveugle mais aussi cette pièce nous mène à la fantaisie comme Ariel, l'esprit qui aide Prospero.

La traduction que j'ai lu n'était pas vraiment mauvaise mais je suis sûr que je n'ai pas profité à fond la beauté des mots comme en anglais cela devrait être !

Les personnages sont assez typique de Shakespeare comme on peu voir voir Hamlet dans Prospero et Ofélia dans Miranda, ou encore Romeo dans Ferdinand.

Je conseille de lire cette pièce de théatre qui est magnifique et nous emmène à pleine de fantaisie !
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C'est une pièce courte, où la magie et la fantastique ont une belle place. Et comme dans toute pièce de Shakespeare, vous y trouverez trahison, vengeance, amour et pouvoir !
L'action se passe sur une île, dans une époque indéfinie. Banni de Milan 12 ans plus tôt, à cause d'une trahison de son frère Antonio, Propsero vit sur une île où il a échoué avec sa fille Miranda. Il l'a élevée et instruite, et il a aussi recueilli un servant, fils d'une "sorcière" et délivré Ariel un esprit qui l'aide et à qui il a promis la liberté.
Le livre s'ouvre sur la tempête et le naufrage d'un bateau qui transporte le roi de Naples et son fils, ainsi que le frère de Prospero. L'équipage va se retrouver à différents endroits de l'île qu'ils pensent inhabitée... Chacun. croit les autres morts dans la tempête... Parviendront-ils à se retrouver sans recréer d'autres tempêtes ?
L'édition que j'ai empruntée ne m'a pas pleinement satisfaite et j'avoue j'ai préféré la traduction en ligne de Francois-Victor Hugo ( qui lui, au moins a traduit *cockadoodle doo" par "cocorico"... ) dont les phrases sont mieux rythmées.

Étant donné que je viens de recevoir "ma tempête" de Eric Pessan, dans lequel il est question de l'adaptation de la pièce de Shakespeare, je ne pouvais pas commencer le livre sans avoir lu la pièce. Et j'ai hâte maintenant de lire le livre de Pessan...
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Je n'ai pas suivi de cursus littéraire mais, j'ai toujours eu l'impression de trouver dans ce texte toute la vision de la vie de William. Il partage son expérience avec ses lecteurs qui boivent toutes ses paroles, et, à la fin, on a encore soif, alors, on en reprend un peu plus tard.
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Une relecture décevante ; j'avais souvenir d'un grand texte, d'une sorte de rêve mystique et embrumé qui m'avait transporté sur cette île magique. En revenant sur cette oeuvre j'y retrouve surtout une pièce certes bien ficelée mais très consensuelle, très marquée par son époque et dont certains passages m'ont même ennuyé. Reste la figure trouble de Prospéro qui tient à lui tout seul l'ensemble de cette pièce. Quelques grandes phrases resteront mais je quitte à nouveau cette île, emportant des souvenirs et laissant quelques songes.
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Comme d'habitude avec les pièces de Shakespeare, je suis un peu perdue et ne sais qu'en penser. Son sens me passe largement au-dessus de la tête et les passages de farce et de burlesque me déroutent. Et cet étrange épilogue où Prospero s'adresse directement aux spectateurs…

Je l'ai lu dans l'édition bilingue de Folio, traduite par Yves Bonnefoy. Il y a des passages d'une poésie sublime, des bonheurs d'expression extraordinaires mêlés à des moments de carnaval qui me sont discordants. Quant au "spectacle" que Prospero offre à sa fille et futur gendre, il est étrange, avec ses vers de mirlitons et je ne sais pas à quoi il sert.

C'est une pièce que les études post-coloniales peuvent revendiquer, une pièce sur la magie, chose qui préoccupait très sérieusement certains contemporains de Shakespeare, une pièce sur le théâtre car Prospero est comme un auteur/metteur en scène qui dirige tout son monde à la baguette et l'épilogue le confirme lorsqu'il s'en remet au public pour être libéré, ... et sans doute cent autres aspects que je n'ai pas repérés.

Il y a surtout "Caliban le monstre" qui parle de son île comme d'un paradis :
…"pleine de bruits,
De sons et d'airs mélodieux, qui enchantent
Et ne font pas de mal"
Et Prospero :
"Nous sommes de l'étoffe
Dont les songes sont faits. Notre petite vie
Est au creux d'un sommeil".
Il n'y a que Shakespeare pour écrire de pareils vers.
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Après le souffle noir et tragique de Richard III, j'ai pensé qu'une comédie pourrait faire redescendre les émotions suscitées par cette pièce. Je n'ai pas été déçu, mais dans le bon sens du terme. Je trouve la pièce plate, mièvre et très conventionnelle. Un prince déchu se transforme en mage dans une ile semi-déserte où il envoute les habitants. Un naufrage où tout le monde s'en sort miraculeusement lui permet de régler ses comptes et de trouver un amoureux pour sa fille. Et tout se termine bien ! Youplaboum !

C'est une pièce classique qu'il a adapté d'un texte ancien ou de l'époque. Pas une vraie pièce de Shakespeare. Passez votre chemin.


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Avec sa dernière pièce non coécrite, Shakespeare reconstruit à l'échelle d'une île le curieux univers de ses féeries. Un assemblage hétéroclite fondé sur des vestiges gréco-romains (surtout les esprits élémentaires telles les nymphes) et complété avec le folklore anglo-saxon à tendance pastorale : au détour d'une tirade, on rencontre par exemple la légende des cercles de champignons (les « ronds de sorcière ») créés par les farfadets qui dansent en rond, joliment illustrée par Arthur Rackham dans la version que j'ai lue sur Wikisource : https://en.m.wikisource.org/wiki/The_Tempest_(Rackham)

Une large place est laissée aux personnages comiques, qui citent et parodient les auteurs en vogue du siècle précédent. Ainsi le doux rêveur Gonzalo se réfère-t-il implicitement à la société utopique de Montaigne. Mais il se retrouve fort marri en compagnie de personnages plus enclins à la servitude volontaire, notamment le monstrueux Caliban, qui fait penser à un Gollum avant l'heure (je vous laisse découvrir la nature de son « précieux »).

De fait, cette pièce aurait pu s'intituler « L'île des esclaves », car tout le monde est esclave de quelqu'un sur cette île, y compris celui qui est censé y faire la pluie et la beau temps, le mage Prospero (j'y reviendrai). Cette servitude volontaire s'opère de façon ironique : beaucoup pensent se libérer quand ils ne font que s'enfermer davantage. C'est le cas de Caliban lorsqu'il exulte « Liberté ! liberté » en acquérant un maître supplémentaire ; ou encore celui de Ferdinand, qui s'enferme de son gré dans les machinations de Prospero en pensant trouver un amour libérateur auprès de Miranda, fille de ce dernier. Finalement, seul(e) Ariel, l'esprit des airs androgyne (joué(e) tantôt par des hommes, tantôt par des femmes) reste suffisamment lucide pour ne jamais confondre son esclavage et la liberté, même quand les arguments spécieux de Prospero l'incitent à le faire au début de la pièce. Cette lucidité représente sa liberté irréfragable, la seule qui échappe à l'emprise du mage. Et si Ariel exécute tous les ordre de Prospero avec zèle, ce n'est pas par amour de la servitude mais bien pour entretenir son seul espoir de voir ses chaînes rompues.

Malgré cet enjeu, la pièce manque de tension dramatique : tout semble toujours dépendre de Prospero, qui paraît concentrer tous les pouvoirs et n'avoir aucun adversaire sérieux. Même quand ses ennemis grotesques pensent le prendre par surprise, ses dialogues avec Ariel nous dévoilent longtemps à l'avance qu'il va surprendre ceux qui croyaient le surprendre. du coup l'intrigue ne surprend guère le spectateur.

C'est amusant en un sens, car Prospero est un authentique metteur en scène : il donne des directives et tous les personnages lui obéissent au doigt et à l'oeil. Ce mouvement autotélique acquiert une beauté propre grâce à l'imagerie et au rythme du verbe shakespearien, qui réserve ses rimes aux personnages doués de noblesse et ses insultes pittoresques aux personnages doués pour l'ivrognerie. En nous illustrant le pouvoir irrésistible de l'illusion théâtrale à travers Prospero, Shakespeare adresse un sourire ironique à son reflet dans le miroir. Beau testament littéraire que cette autodérision. Dans sa langue, on pourrait parler aussi de « self-indulgence », avec le double sens que comporte cette expression : complaisance, mais aussi simple indulgence, acceptation.

Car la « self-indulgence » de Prospero débouche sur le pardon, y compris le pardon de sa propre tyrannie, à laquelle il renonce. Dans cette pirouette finale, c'est finalement le spectateur qui se révèle le geôlier tout puissant : de son bon vouloir dépend l'effet de l'illusion déployée par le magicien. Il est à notre merci, de même que tous les autres personnages sont à sa merci. En brisant son bâton et ses enchantements, il nous incite à le libérer aussi, et à rompre le charme de cette île semblable à une scène de théâtre élisabéthain (qui était encerclée par la foule).

Au gré de la foule et de la houle, Ariel, l'esprit le plus le plus épris de liberté, peut ainsi envisager de s'élancer vers d'autres contrées, d'autres scènes ou l'histoire de sa renaissance pourrait se rejouer, comme chez Sylvia Plath où le mouvement de l'esprit ivre d'allégresse devient une « flèche » fusant vers le « chaudron du matin ».
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Voici une pièce assez atypique qui vient renforcer encore mon admiration pour le génie de Shakespeare.
Si l'origine de son intrigue n'est pas particulièrement originale (un prince déchu cherche à se venger de son frère usurpateur), si ses multiples rebondissements font preuve d'une certaine mièvrerie, cette pièce n'en est pas moins une comédie à souligner et à mettre à part dans l'oeuvre de Shakespeare. Ici plus que partout ailleurs, l'auteur a utilisé le merveilleux et le fantastique pour donner des ailes à sa langue et à sa poésie. La dimension fantastique de cette pièce la pousse aux limites du genre théâtral. On sort presque du théâtre pour entre dans le spectacle, et il ne manque que la musique pour faire une comédie musicale ou un opéra. La pièce a d'ailleurs inspiré de nombreux musiciens, et non des moindres : Beethoven, Tchaïkovski, Berlioz, Honegger et Sibelius, pour ne citer qu'eux. Il faut lire La Tempête les yeux fermés, si j'ose dire, pour en imaginer la représentation grandiose qui peut en être faite.
Si le lecteur anglophone se régalera d'une langue si difficile à traduire, le lecteur francophone sera frappé par la modernité d'un auteur mort il y a plus de 400 ans...
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