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Citations sur Richard III (49)

Ceux qui sont placés haut sont secoués par maints coups de vent, et, s'ils tombent, ils se brisent en pièces.
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Donc, voici l’hiver de notre déplaisir
Changé en glorieux été par ce soleil d’York ;
Voici tous les nuages qui pesaient sur notre maison
Ensevelis dans le sein profond de l’Océan !

Now is the winter of our discontent
Made glorious summer by this sun of York;
And all the clouds that lour'd upon our house
In the deep bosom of the ocean buried.
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Avorton marqué par le diable ! Pourceau dévorant ! Toi qui fut désigné à ta naissance pour être l'esclave de la nature et le fils de l'enfer ! Calomnie douloureuse de la grossesse de ta mère ! Progéniture abhorrée des reins de ton père ! Guenille de l'honneur ! Toi, exécrable...

(page 25 - Librio 2020)
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LA REINE MARGUERITE
— Alors je t’appelais la vaine effigie de ma fortune. — Que te disais-je encore ? Pauvre ombre, reine en peinture, — tu es la représentation de ce que j’ai été, — l’affiche attrayante d’une horrible parade ; — parvenue destinée au précipice, — mère pour rire de deux beaux enfants, — rêve de ce que tu crois être, tu es la bannière trop voyante — qui sert de cible aux coups les plus dangereux ; — tu es une dignité d’enseigne, un souffle, une billevesée ; — tu es une reine de comédie, faite uniquement pour occuper la scène ! — Eh bien, où est ton mari à présent ? où sont tes frères ? — où sont tes deux fils ? Quelles jouissances te reste-t-il ? — Qui donc te sollicite, et s’agenouille, et dit : Vive la reine ? — Où sont les pairs prosternés qui te flattaient ? — où sont les foules pressées qui te suivaient ? — Rappelle-toi tout cela, et vois ce que tu es à présent !… — Tu étais heureuse épouse, tu es la plus désolée des veuves ; — tu étais joyeuse mère, tu en déplores aujourd’hui même le nom ; — tu étais suppliée, tu es suppliante ; — tu étais reine, tu es une misérable couronnée d’ennuis ! — tu me méprisais, maintenant je te méprise ; — tu faisais peur à tous, maintenant tu as peur ; — tu commandais à tous, maintenant tu n’es obéie de personne ! — Ainsi la roue de la justice a tourné, — et t’a laissée en proie au temps, — n’ayant plus que le souvenir de ce que tu étais — pour te torturer encore, étant ce que tu es ! — Tu as usurpé ma place : pourquoi — n’usurperais-tu pas aussi une juste part de mes douleurs ? — Ton cou superbe porte maintenant la moitié de mon joug ; — je le fais glisser ici de ma tête fatiguée, — et j’en rejette sur toi le fardeau tout entier. — Adieu, femme d’York ! adieu, reine de mauvaise chance ! — Les maux de l’Angleterre me feront sourire en France.
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LA REINE MARGUERITE, à la duchesse.
— Tu avais un Clarence aussi, et Richard l’a tué ! — Du chenil de ta matrice s’est évadé — le limier d’enfer qui nous chasse tous à mort, — le dogue qui avait ses dents avant ses yeux, — pour déchirer les agneaux et sucer leur sang pur. — Ce destructeur hideux de l’œuvre de Dieu, — qui règne sur les yeux rougis des créatures en larmes, — le grand tyran par excellence de la terre, — c’est ta matrice qui l’a lâché pour nous traquer jusqu’à nos tombes ! — Ô Dieu juste, équitable et vrai dispensateur, — combien je te remercie de ce que ce chien carnassier — dévore ce qui est sorti du corps de sa mère, — et la jette à côté des autres sur le banc de la douleur !
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LE PRINCE
— Ce Jules César était un fameux homme. — Les trésors que sa valeur a légués à son esprit, — son esprit les a consignés pour faire vivre sa valeur. — La mort n’a pas vaincu ce vainqueur : — car maintenant il vit dans la gloire, sinon dans la vie. — Je vous dirai un chose, mon cousin Buckingham.

BUCKINGHAM
— Quoi, mon gracieux lord ?

LE PRINCE
— Si je vis jusqu’à ce que je sois homme, — je veux faire de nouveau triompher nos anciens droits sur la France, — ou mourir en soldat, après avoir vécu en roi.
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ELISABETH:
Arrêtez : tournons encore nos regards vers la Tour. Pitié, antiques pierres, pour ces tendres enfants que l'envie a murés dans votre enceinte ! dur berceau pour ces jolis petits ! rudes et âpres nourrices ! sombres compagnes de jeu, si vieilles pour de jeunes princes, traitez bien mes enfants ! Ô pierres, c'est ainsi qu'une folle douleur vous dit adieu !
(Acte IV, scène 1)
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MARGUERITE (à Richard):
Avorton marqué par le diable ! Pourceau dévorant ! Toi qui fus désigné à ta naissance pour être l'esclave de la nature et le fils de l'enfer ! Calomnie douloureuse de la grossesse de ta mère ! Progéniture abhorrée des reins de ton père ! Guenille de l'honneur ! toi, exécrable...
(Acte I, scène 3)
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Un cheval ! Un cheval ! Mon royaume pour un cheval !
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Du chenil de ta matrice s'est évadé le limier d'enfer qui nous chasse tous à mort, ce dogue qui avait ses dents avant ses yeux, pour déchirer les agneaux et sucer leur sang pur.
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