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Citations sur Richard III (49)

RICHARD : Dis-lui que je l'aimerai toujours.
LA REINE : Mais combien de temps durera ce toujours ?

Acte IV, Scène IV.
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RICHARD : Voici venu l'hiver de notre déplaisir
(RICHARD : Now is the winter of our discontent)

Acte I, Scène 1 (incipit)
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RICHARD : Tendre prince, la vertu sans tache de vos années
N'a pas encore plongé dans la duplicité du monde,
Vous ne savez distinguer d'un homme
Que sa figure externe, qui, Dieu le sait,
S'accorde rarement ou jamais à son cœur.

(RICHARD : Sweet prince, the untainted virtue of your years
Hath not yet div'd into the world's deceit,
No more can you distinguish of a man
Then of his outward show, which, God He knows,
Seldom or never jumpeth with the heart.)

Acte III, Scène I.
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LE DEUXIÈME CITOYEN : En vérité, le cœur des hommes est plein de crainte :
Vous ne pouvez parler pratiquement à personne
Qui n'ait l'air accablé et plein d'effroi.
LE TROISIÈME CITOYEN : À la veille d'un changement, il en est toujours ainsi.
Par un instinct divin, l'esprit des hommes pressent
Le danger imminent, comme par expérience on voit
Grossir les eaux avant une violente tempête.

(SECOND CITIZEN : Truly, the hearts of men are full of fear :
You cannot reason almost with a man
That looks not heavily and full of dread.
THIRD CITIZEN : Before the days of change, still is it so.
By a divine instinct, men's minds mistrust
Ensuing danger : as by proof we see
The water swell before a boist'rous storm.)

Acte II, Scène III.
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BUCKINGHAM : Nous reconnaissons là votre tendresse de cœur
Et cette douce, aimable, féminine compassion
Que nous avons remarquée chez vous à l'égard de votre parenté,
Comme à vrai dire à l'égard de tous.

Acte III, Scène VII.
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LE SECOND MEURTRIER : J'espère que cet accès de pitié va me passer. D'ordinaire, ça ne me tient que le temps de compter jusqu'à vingt.
LE PREMIER MEURTRIER : Comment te sens-tu maintenant ?
LE SECOND MEURTRIER : Il y a encore en moi un petit fond de conscience.
LE PREMIER MEURTRIER : Rappelle-toi notre récompense quand ce sera fait.
LE SECOND MEURTRIER : Allez, il meurt ! J'avais oublié la récompense.
LE PREMIER MEURTRIER : Où est ta conscience maintenant ?
LE SECOND MEURTRIER : Oh ! dans la bourse du duc de Gloucester.
LE PREMIER MEURTRIER : Quand il ouvrira sa bourse pour nous donner notre récompense, ta conscience s'envolera ?
LE SECOND MEURTRIER : Peu importe qu'elle s'en aille. Il y a aura peu de gens ou même personne pour l'accueillir.
LE PREMIER MEURTRIER : Mais… et si elle te revient ?
LE SECOND MEURTRIER : Je ne veux pas avoir affaire à elle. Elle fait d'un homme un couard. Un homme ne peut voler qu'elle ne l'accuse. Un homme ne peut jurer qu'elle ne l'arrête. Un homme ne peut coucher avec la femme d'un voisin qu'elle ne le dénonce. C'est un esprit honteux et rougissant qui se mutine dans le cœur de l'homme. Elle le remplit d'obstacles. Elle m'a fait une fois rendre une bourse d'or que j'avais trouvée par hasard. Elle engueuse tout homme qui la garde. Elle est chassée des villes et des cités comme une chose dangereuse, aussi tout homme qui veut vivre bien tâche de ne se fier qu'à lui-même, et de vivre sans elle.

Acte I, Scène IV.
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TYRREL : L'acte tyrannique et sanglant est accompli,
Le plus grand forfait, le plus pitoyable massacre
Dont jamais ce pays se soit rendu coupable.
[…] ils s'enlaçaient l'un l'autre
Dans leurs innocents bras d'albâtre.
Leurs lèvres étaient quatre roses rouges sur une même tige
Et dans le bel été s'embrassaient l'une l'autre.
[…] Nous avons étouffé
L'œuvre la plus parfaite et la plus exquise
Que la Nature ait forgée depuis la création première.

(TYRREL : The tyrannous and bloody act is done,
The most arch deep of piteous massacre
That ever yet this land was guilty of.
[…] girdling one another
Within their alabaster innocent arms.
Their lips were four red roses on a stalk,
And in their summer beauty kiss'd each other.
[…] We smothered
The most replenished sweet work of Nature,
That from the prime creation e'er she framed.)

Acte IV, Scène III.
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(Attention, attention, vous allez lire le vers le plus ïambique jamais écrit depuis 2000 ans, largement parodié par la suite par René Goscinny dans Astérix)

KING RICHARD : A horse ! a horse ! my kingdom for a horse !
(LE ROI RICHARD : Un cheval ! Un cheval ! Mon royaume pour un cheval !)

Acte V, Scène 4.
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MARGUERITE (à Richard):
Avorton marqué par le diable ! Pourceau dévorant ! Toi qui fus désigné à ta naissance pour être l'esclave de la nature et le fils de l'enfer ! Calomnie douloureuse de la grossesse de ta mère ! Progéniture abhorrée des reins de ton père ! Guenille de l'honneur ! toi, exécrable...
(Acte I, scène 3)
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RICHARD : Nous avons tous sujet
De pleurer l'obscurcissement de notre brillante étoile,
Mais nul ne peut guérir ses maux par des larmes.

(RICHARD : All of us have cause
To wail the dimming of our shining star,
But none can help our harms by wailing them.)

Acte II, Scène II.
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