AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,7

sur 237 notes

Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Immense coup de foudre littéraire pour ce roman à la beauté saisissante, dont l'envergure a de quoi donner le tournis. Au coeur de ce roman, deux femmes qui ont pour point commun d'avoir aimé le même homme et d'avoir été profondément blessées par ce dernier. Atara, la cinquantaine, qui tente de faire le deuil de ce père qui a toujours semblé la haïr. Et Rachel, qui fut la première épouse du père d'Atara et qui, soixante ans plus tard, ne comprend toujours pas les raisons de son départ et de son silence assourdissant. Lorsqu'elles se rencontrent, elles ne se doutent pas à quel point leur vie en sera bouleversée.
A travers ces deux personnages féminins et leur famille respective, Zeruya Shalev interroge l'intime, les liens qui unissent et les culpabilités. Elle a le sens du détail et arrive parfaitement à rendre compte des contradictions de l'âme humaine. Grâce au prisme de la famille, l'écrivaine israélienne brosse le portrait d'un pays profondément marqué par son histoire, dont les cicatrices, qui sont encore béantes, influencent tant le présent : et si les réactions intégristes d'aujourd'hui étaient une des conséquences des actions de la génération d'hier ?
En filigrane de l'histoire de vie de ces deux femmes, c'est toute la nation israélienne que Zeruya Shalev analyse et passe au crible, de façon brillante et teintée de beaucoup de nuances.

Un roman magistral qui laisse entrevoir toute l'étendue du talent de l'écrivaine.
Commenter  J’apprécie          50
Un grand livre, riche, foisonnant, magnifiquement conduit entre le passé et le présent, à travers deux femmes que tout en apparence éloigne et qui sont indéfectiblement liées par les silences, les rendez-vous manqués et les culpabilités, tant les leurs que celles des autres. Zeruya Shalev aurait d'ailleurs pu titrer son roman « Culpabilité » ou « Incompréhension », même si « Stupeur » a tout son sens. Atara vit sa vie avec le poids d'un rendez-vous manqué avec son père qui croyait-elle la détestait, dont elle souhaitait la mort, alors qu'elle était simplement pour lui l'image de la culpabilité, de la déchirure. Culpabilité d'un combat politique abandonné, culpabilité d'un amour atrophié pour Rachel qu'il brisa lui-même sans aucune explication et qui le hanta jusqu'à la mort. Atara quant à elle vit avec la culpabilité de s'être laissé emporter par un amour qui l'a conduite à briser un couple, à fragiliser sa fille et qui l'a empêchée de vivre totalement son amour pour l'homme qu'elle va perdre trop tôt, trop vite. Culpabilité de ne pas avoir fait demi-tour pour le sauver, refusant de se laisser distraire par sa quête d'identité, préférant comprendre le passé plutôt que de sauver le présent. Et Rachel, si vieille, marquée à jamais par sa jeunesse combattante au Lehi, le groupe Stern, qui en a fait une chape de plomb pour ses enfants, l'aîné délaissé qui ne peut lui pardonner son manque d'amour et le plus jeune qui fait le choix de la religion. Cette religion qui est là comme une voie de secours de ceux qui cherchent coûte que coûte une main tendue que la vie ne leur a pas offert naturellement. Atara et Rachel, confrontées l'une comme l'autre, à l'incompréhension de ce choix que font leurs enfants, un choix qui leur est si étranger. Et voilà la stupeur, la vie nous échappe, les nôtres nous échappent. le temps n'attend pas. le singulier prime le pluriel et aimer les siens est bien de s'en accommoder. Zeruya Shalev décrit avec une force inouïe le deuil. Chacun, chacune fait comme il peut, porte son enfance ou son passé, fait des choix, pas forcément les meilleurs et traverse la vie en essayant maladroitement de se réconcilier avec soi-même d'abord, avec les autres ensuite. Un grand roman sur la nature humaine, sur la sensibilité de chacun, sur la vanité des engagements, sur les défaites personnelles ou collectives qu'il convient de surmonter et une leçon de vie : le temps n'attend pas. C'est cela la stupeur
Commenter  J’apprécie          41
D'une façon ou d'une autre, tous les auteurs écrivent sur la manière dont nous devenons ce que nous sommes, et dont nous cherchons désespérément à y échapper.
Le fruit d'un pays, d'une culture, de l'Histoire parfois, d'un couple, de moments et de mots.

Certains le font avec une poésie et une intensité, dans la description de ce voyage trébuchant qu'est la vie, qui stupéfie.

Je me suis noyée dans Stupeur avec délices, j'ai dégusté les phrases, avec une lenteur qui ne m'est pas familière. J'ai pensé à tout ce qui a été et qu'on a oublié, et à tout ce qui est et qu'on voudrait changer.

Zeruya Shalev nous parle d'Israël puissante et douloureuse, traversée par des cicatrices encore béantes, par des guerres et un amour effréné pour une terre.

De la petite et la grande histoire.
Des luttes clandestines du Lehi, du poids des religions, des traditions, du couple, de la vie, de la mort.

Elle nous présente Rachel et Atara, liées sans le savoir par le silence d'un seul homme, Mano, dont l'ombre pèse sur l'une comme sur l'autre, bien qu'elles aient 40 ans d'écart.

Rachel a épousé Mano, 70 ans avant que l'histoire ne commence. Elle a été son grand amour mais il l'a repudiée après un an de mariage, et une lettre fatidique. Elle n'a jamais su pourquoi et a enfoui ce souvenir douloureux.
Et voici qu'Atara, fille aînée de Mano, frappe à sa porte un soir. Atara que son père ne savait pas aimer, qui en a souffert jusqu'à souhaiter sa mort et qui cherche des réponses dans la déclaration d'amour que son père mourrant lui a fait, la prenant pour Rachel.

A travers les souvenirs de lutte clandestine de Rachel et Mano, à travers les chemins qui n'ont pas été pris, à travers les cahots d'une vie de couple bancale pour Atara, les regrets, ces enfants qui s'envolent trop vite sans qu'on ait su leur parler, ces hommes qu'on choisit puis qu'on ne voit plus, parfois, l'auteure raconte l'universel et l'intime.

C'est un voyage intérieur, lent et beau, une splendeur triste et douce à la fois, l'histoire des femmes qui portent des mondes en elles.

A lire en laissant nos regards errer sur des façades classées, avant que cela aussi ne s'efface et que plus personne ne s'en souvienne.
Lien : https://www.instagram.com/tu..
Commenter  J’apprécie          42
Jolie découverte de cette rentrée que la plume de Zeruya Shalev.

A la fin de sa vie, Mano, Menahem Rubin, confond sa fille Atara avec Rachel. Mais qui est-elle ? Atara en entend parler pour la première fois. Elle n'aura de cesse de retrouver cette Rachel qui semble avoir beaucoup compté dans la vie de son père, cet homme si froid et si brutal qu'elle a fuit dès qu'elle a pu.
Alternant les points de vue, Zeruya Shalev nous livre les pensées de ces deux femmes. Si Mano semblait avoir tourné la page de son passé, Rachel est toujours meurtrie par cette répudiation, cette rupture de contrat qu'elle n'a ni voulu ni accepté au fond d'elle-même. Ce premier amour, elle l'avait rencontré après la guerre, alors que l'un et l'autre combattait au sein du Lehi, contre l'occupant britannique qui administrait les territoires palestiniens. Ce coup foudre se transformera en mariage en 1947, dans la clandestinité, et moins d'un an plus tard, Mano décidera de rompre.
La venue d'Atara dans la vie de Rachel bouleversera la nonagénaire en la replongeant dans un passé lointain et douloureux.

Si le début du roman m'a laissée perplexe tant il m'a paru redondant, je suis peu à peu entrée dans l'histoire de ces deux femmes qui au fond se ressemblent beaucoup. Zeruya Shalev dépeint merveilleusement bien ses personnages et leur psychologie est décrite avec finesse et profondeur.

J'ai aimé l'alternance de leurs souvenirs, la plongée dans une Histoire dont je ne connais que les grandes lignes et les informations distillées çà et là sur la vie quotidienne en Israël aujourd'hui et son interférence avec la vie de ses héroïnes.
Ces deux femmes, une vieille dame de 90 ans et l'autre qui approche de la cinquantaine ont des tempéraments volontaires et opiniâtres. L'une et l'autre se sont opposées à leur famille pour vivre leur vie et aller au bout de leurs idées. Elles partagent des valeurs similaires, ont vécu des histoires de couples difficiles, ont des rapports tendus avec leurs enfants et portent en elles une culpabilité qui n'a cessé de les hanter. Chacune a dû faire des choix qu'il a fallu assumer pleinement ensuite et ce ne fut pas toujours facile.

A travers ces deux femmes, c'est 80 ans de l'histoire d'un pays gangrénés par ses luttes internes qui se dessinent sous nos yeux. Leur douleur, leurs amours, les combats… ce sont ceux de chaque famille israélienne. Les enjeux de pouvoir se jouent au sein même du cercle intime de la famille et laissent entrevoir les fractures de la société israéliennes tiraillée entre passé et présent.
J'ai aimé découvrir cette auteure à travers ce roman dense et ses héroïnes et je vous invite vraiment à vous laisser tenter.

Commenter  J’apprécie          40
Zeruya Shalev est une merveilleuse auteure israélienne, une des plus grandes dans la littérature mondiale contemporaine. Elle montre une fois encore toute sa mesure dans ce Stupeur dont on comprend le titre au fil de l'histoire.

Ce roman met en scène deux femmes. Atara, la petite quarantaine, qui a grandi avec un père sévère et violent. Et Rachel, 90 ans, qui a été la première femme de ce père pendant un an, une histoire d'amour née au sein d'un mouvement de lutte nationale, que celui-ci a brisée sans qu'elle en ait jamais compris la raison.

La rencontre de Rachel et d'Atara, fait resurgir chez la vieille dame son passé de combattante du Lehi, un groupe juif luttant pour le départ des Britanniques de Palestine (Nous sommes là avant 1948). Quant à Atara, elle est architecte et vit avec Alex, son deuxième mari, et leur famille recomposée.

Au-delà des faits, ce que j'ai adoré dans ce livre, c'est que l'histoire est racontée par le biais du flux de conscience des deux femmes, en alternance. Ce qui permet à l'auteure de raconter en détails le passé de la vieille dame, les effets qu'il a eus sur elle, et de creuser en profondeur dans la vie et l'intimité d'Atara. Zeruya Shalev évoque – et c'est un thème récurrent chez elle, sans doute le plus important – le fonctionnement du couple, ses difficultés, son rapport aux enfants et partant une
profonde inquiétude et beaucoup de culpabilité. Jusqu'à ce que la vie s'emballe… Les deux femmes comprendront alors que leur destin est à jamais lié.

C'est à une véritable symphonie de l'intime que nous invite l'auteur, fine, subtile, sensible. Celle-ci est servie par une belle écriture qui épouse les méandres de l'esprit. Un sans-faute.

Lien : https://www.instagram.com/bc..
Commenter  J’apprécie          40
C'est un plaisir de retrouver la plume de Zeruya Shalev.
Stupeur est un roman magnifique.
À partir de l'histoire de personnes qui se voient séparés de leurs proches, l'auteur aborde des thèmes complexes tel le testament spirituel de la personne qui meurt. En effet parce que son père maltraitant lors de leur dernière rencontre l'appelle Rachel et lui dit son amour avant de la rejeter, Atara part à la recherche de cette Rachel. A travers cette quête, les interactions que cela suscite, les imprévus et autres Zeruya Shalev soulève des questions importantes sur la transmission, les secrets de famille, leurs conséquences sur soi, sur les générations suivantes. Elle raconte les différences de traitement entre 2 enfants d'une même fratrie, parle du parent maltraitant et de la lâcheté de l'autre parent.
Le livre aborde aussi les thèmes du choix d'un prénom, de ses conséquences, des traumatismes issus de la Shoah mais aussi issus de la lutte pour Israël. Elle explore en particulier l'obligation du silence, des conséquences que cela peut avoir bien avant la naissance sur les enfants à venir.

Cela donne envie de questionner l'auteur sur son expérience personnelle des sujets abordés ainsi que de celle de Reuven Katz. le livre est écrit à sa mémoire.
Commenter  J’apprécie          40
Israël.
À la mort de son père, Atara part à la rencontre de Rachel, première épouse de son défunt père.
Mais la rencontre est malaisante, silencieuse.
Rachel n'est pas prête à parler de la lutte armée qu'elle et son père menaient contre l'occupation anglaise.
Sublime roman.
À travers une narration incandescente et imagée, le coupe, la famille, l'individualité sont exposés dans toute leur vérité.
Une seule règle pour cette lecture: se laisser porter !
Commenter  J’apprécie          40


Un récit émouvant sur le deuil, les liens et les conflits familiaux qui illustrent les fractures de la société israélienne .
Un pan historique peu connu : la résistance juive à l'occupation britannique.
Une plume sous laquelle les émotions prennent vie.


Zeruya Chalev est né dans un Kibboutz dans une famille de pionniers.
À travers ses protagonistes, elle dresse un portrait de la société israélienne et de ses différentes sensibilités. C'est le portrait d'un pays profondément déchiré : des mères patriotes et athées, des pères apolitiques ou anti système, des fils ultra-orthodoxes ou anticolonialistes, des enfants expatriés... La guerre n'est pas le sujet principal du roman mais sa toile de fond, chacun en étant profondément marqué à sa manière.
Les liens familiaux constituent le sujet principal du roman : ceux qui lient parents et enfants, les membres d'un couple, ou même les inconnus que le destin rassemble ; et la douleur ressentie quand ces liens se distendent ou se brisent.
La plume de Zeruya Chalef est forte et les émotions en deviennent matérielles et palpables. Si c'est ça la pathos, j'aime le pathos.
J'ai été particulièrement touchée par Atara, son couple entre passion et insatisfactions, ses doutes, ses regrets sa conception du rôle de mère ainsi que par la manière dont les liens se tissent entre elle et Rachel.

Extraits :
«Eden enfant paradis, qui, dès sa naissance, leur a procuré tant de joie, tant de fierté, que lui est-il soudain arrivé, lui qui a réussi le parcours le plus difficile de l'armée, qui a montré une résistance inattendue et exceptionnelle, qui a surmonté les entraînements les plus épuisants, exigeant de lui-même chaque jour davantage, qui a pris part à des raids et des opérations militaires dont, bien sûr, il ne pouvait rien dire, il ne leur disait donc rien, ni avant, ni après, et seul son regard vide permettait de temps en temps, d'imaginer d'où il venait - un lieu où il n'y avait ni jour ni nuit, ni hésitation ni question, ou seul la mission comptait, plus sacrée encore que la vie humaine. Un lieu où le corps, ce corps chéri qui s'est formé dans son ventre entre espoir et angoisse, cellule après cellule, se muait en arme de guerre sophistiquée et surpuissante, mais gardait sa vulnérabilité de nouveau-né, et c'est ce qu'elle maudissait toutes les nuits. Dans ces cauchemars elle le voyait gisant au fond de la mer, criblé de balles ou en train de se débattre, piégé dans une nasse.»

«Tant d'années elle s'était cru responsable de la santé et du bien-être de ses enfants, à essayer de contrôler et de protéger, de planifier et de diriger, de régler et de gérer, un rôle qu'elle a assumé avec une énergie démultipliée, dévouée corps et âme. Par moment elle se sentait presque invincible car elle disposait de la force inépuisable de la maternité, un pouvoir sans limite qu'elle partageait avec toutes les laies du wadi, toutes les lionnes d'Afrique, toutes les femmes qui, un jour avaient élevé des enfants. Persuadée de pouvoir les protéger contre tous les dangers ; de réussir, à la seule condition d'y mettre toutes ses ressources, sans relâche.»

«Que ton chemin te soit salutaire mon chéri, puisse tu arriver sain et sauf à la destination de ton choix. Voilà ce qu'elle lui écrira, la seule chose qu'elle demande c'est qu'il vive et qu'il soit en accord avec lui-même. Que jamais il n'ouvre volontairement la porte entre le pays des vivants et celui des morts.»

« C'est comme s'il n'y avait plus besoin de mots, car elle sent que Rachel sait, qu'elle la connaît. Aurait-elle, depuis des années, lancé ses racines sur un mystérieux chemin semé d'embûches pour arriver jusqu'à cette vieille dame, tel un arbre poussé sur un sol trop pauvre et qui doit aller puiser son eau et sa nourriture au loin. Oui, peut-être est-ce là la signification du soulagement qu'elle ressent en observant cette main ridée posée sur son bras.»

«Ta vie, biche piégée, les fauves l'ont dépecée et les vautours ont fondu sur le cadavre. Les résidus ont été brûlés par le feu, le vent a éparpillé les cendres »

«Elle n'entend que le bruit des pas du destin qui surgit de la mer, enjambe la vallée. Il va bientôt se dresser devant elle, lui exhiber son sexe sous le nez et elle laissera échapper un cri. »



Commenter  J’apprécie          30
La rentrée littéraire 2023 : Zeruya Shalev ? Une valeur sûre ! C'est pourquoi j'ai commencé la lecture de son dernier roman avec enthousiasme.
Atara et Rachel, deux femmes séparées par une génération et un douloureux secret, voient leur destinée se rencontrer et se fondre. Thèmes abordés avec finesse et perspicacité : la parentalité, le couple, les ruptures, la filiation.
L'autrice éclaire aussi l'action du groupe paramilitaire sioniste, le Lehi, qui, à l'instar de la Haganah mais laissé dans l'ombre de l'Histoire, a lutté contre l'occupation britannique entre 1920 et 1948.
Roman psychologique, politique et historique dans la parfaite lignée de Zeruya Shalev. Seul petit bémol : l'analyse psychologique approfondie et parfois redondante d' Atara rend la lecture parfois pesante.
Les cinq derniers chapitres sont libérateurs et la fin est lumineuse. le livre reste en mémoire bien longtemps après la dernière page.
Commenter  J’apprécie          30
On pourra trouver cette auteure trop bavarde, ses personnages de femmes décidément bien puérils et antipathiques, incroyablement égoïstes et égocentriques bien souvent…. Et cette façon de plonger inlassablement dans les méandres de la psyché très lassante….
Ce n est pas mon cas. J adore.

La construction de ce roman qui fait alterner et se répondre en miroir les points de vue de 2 personnages a pu paraître moins convaincante, un personnage m ayant intéressée peut -être davantage que l autre….

Mais au final, tout prend sens, les sujets traités au fil du roman se répondent les uns et les autres d une façon admirablement intelligente… et lorsqu on ferme le livre on est décidément sonné ….

… Et aussi terriblement inquiet pour l écrivaine et les siens lorsque la fin de sa lecture intervient, comme ce fut mon cas, qq jours avant ces terribles massacres en Israël qui font aujourd hui l ‘ actualité (étonnant écho à cette actualité d ailleurs, que ce sujet traité dans le roman : le changement brutal de vocation du fils de l héroïne, lequel lâche l armée pour se tourner vers la religion…. On ne peut s empêcher de se dire : Ouf, c est bien, il a eu raison, car peut être ainsi sa mère (de fiction) n aura t elle pas a pleurer un mort de plus)…
Commenter  J’apprécie          20





Lecteurs (659) Voir plus



Quiz Voir plus

Douleur

Le père d'iris est mort dans son tank après l'explosion d'une bombe. Pour quelle guerre avait-il été mobilisé ?

La guerre des 6 jours
La guerre du Kippour
La première intifada

10 questions
5 lecteurs ont répondu
Thème : Douleur de Zeruya ShalevCréer un quiz sur ce livre

{* *}