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EAN : 9791020328595
178 pages
Editions Baudelaire (01/03/2020)
4/5   1 notes
Résumé :
La perte brutale d'un être cher bouleverse tout. Le deuil n'a rien d'une pathologie physique ou mentale, il est une conséquence immédiate – ou différée dans le temps – d'une brisure affective sans précédent. Jean décède accidentellement à l'âge de 58 ans. Une correspondance épistolaire s'adressant à l'être aimé, trop tôt disparu, sculpte des silences de lumière où l'on perd pied en la confiance, où l'on se réconcilie avec ce que l'on est. Par-delà le rempart des mot... >Voir plus
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Citations et extraits (8) Voir plus Ajouter une citation
D’aucuns afficheront une gaîté ignorante ou alors ils seront sceptiques, mesquins ; qu’ils sachent pour leur gouverne que personne ne sort de la cuisse de Jupiter, ni de celle d’un prophète. Quant à moi, je n’avance pas par les chemins des déboires de la vanité. Influencée par le souhait et la volonté du Vivant, dans ma vie en plein désert, j’essaie passionnément d’être. Beaucoup se servent de l’orgueil pour haïr. L’égoïsme est un brouillard dense, on y distingue deux grands yeux perçants et un cœur de pierre, débordant du fiel de la malhonnêteté et dénué de mansuétude ; ces yeux moribonds se tiennent immobiles dans la pénombre. De nos jours, l’altruisme charitable et fraternel a perdu du galon. Alors, inconnu, n’aie crainte, il y a encore des êtres qui, telles « des centrales électriques », ont un magnétisme troublant, un charisme, un flux maternel ou baraka. Ce sont des panseurs de l’invisible, ils sont nés de la glaise, apposent l’onguent sur les blessures. Leurs souffles justes préfèrent se faire oublier. Et, au moment opportun, à l’instar de leurs pulsions, un fol espoir laisse la rosée du ciel agir. L’éternité accueillie n’est pas à vendre, la main de la Providence y veille. L’univers, à la fois intelligible et redoutable, échappe totalement à l’humain, lui offrant plus à connaître qu’il ne le pourra jamais.
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Aux portes des confins, le sens s’ébranle, abonde. Que nul ne déplore sa faiblesse, que nul ne se lamente de ses erreurs, les vérités n’implorent aucun sursaut, elles surgissent avec une telle vigueur qu’elles vous mettent genoux à terre, dans une disposition à recevoir le réveil imminent d’une vie nouvelle emplie d’un textus ou d’un tissu, texte tissé par des trouées d’ombres et entrecoupé par des mailles étincelantes.
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Les arbres en bourgeons n'attendent pas notre bon vouloir, d'ici s'entend un chant puissant menant la polka des fleurs et des feuilles et, au bord de l'extrême, un soupir hanté par l'inaccompli crée un échange surabondant entre un filet de vie chargé d'un pollen propice aux renaissances.
Le sacre du printemps et ses orgies colorées et odorantes deviennent plus que troublants.
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La mort : une nuit semblable au grand jour qui s’approche sans cesse de chacun, l’essentiel du pourquoi nous sommes en vie.
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La matière reste habitée par une force inégalée qui n'est qu'équilibre, justice, beauté et compassion.
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