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Quand j'ai recherché comment vivait mon arrière grand-mère Virginie-Jeanne qui habitait sur les bords de la Dordogne près d'un port où passaient les gabares, j'ai lui cet ouvrage de Christian Signol La Rivière Espérance. L'histoire est remplie de scènes sur le mode de vie des gabariers qui véhiculaient du bois surtout mais aussi des denrées alimentaires. Un bon retour vers mes racines et ce que me racontait cette extraordinaire arrière grand-mère lorsque j'étais une très jeune enfant.
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Je suis une des fans de la mini-série éponyme de Josée Dayan avec Jean-Claude Drouot, que j'ai vue et revue maintes fois depuis presque 30 ans. C'est d'ailleurs près de Souillac que nous avions passé nos premières vacances périgourdines, lieu que j'avais choisi à cause de la série en question. C'est dire comme je suis fan...
Et bien que belge, je suis amoureuse du Périgord noir et j'adore me baigner l'été dans la majestueuse Dordogne. Et comme on en est aux confidences, c'est là-bas que je passe toutes mes vacances parce que je me suis même offert une petite maison de pays à la frontière du département, côté Lot (qui est également une très belle région à découvrir pour les amateurs de campagne, de forêts et de rivière). Trêve de digression, c'est donc avec gourmandise que je me suis enfin lancée dans la lecture du roman de Christian Signol.
Et je n'ai pas été déçue.

La famille Donadieu originelle est très très proche de celle que j'avais découverte à l'écran et j'ai pris beaucoup de plaisir à détecter les différences dans les intrigues, parfois minimes, parfois beaucoup plus importantes. le gros plus apporté par le roman réside bien entendu dans la description au plus près du réel de la vie des gabarriers lors des descentes et des remontes de la Dordogne. Et comme je connais les paysages et les villages qui jalonnent le cours d'eau, j'ai bien pu me situer tout au long des voyages de la Capitane. Une vraie immersion dans la vie des marchands et des gabarriers dans la première moitié du 19e siècle.

Je connaissais la plume de l'auteur, ayant lu plusieurs de ses romans, et pour moi, il est un des maîtres du roman de terroir français, capable de faire de chaque région un bijou que tous voudraient par la suite découvrir en vrai. L'équilibre entre les descriptions et l'histoire des protagonistes est parfait, nous permettant de bien nous représenter tout le long de la lecture les scènes décrites.
Je n'ai pas été déçue par les personnages principaux qui sont aussi attachants dans le roman que dans la mini-série. C'était peut-être aussi facilité par le fait que je les connaissais déjà. Mais j'ai beaucoup aimé les redécouvrir sous le regard de l'écrivain et pas de la cinéaste.

Bref, une lecture qui m'a vraiment mise de bonne humeur et qui me donne encore plus envie de retourner plonger mon regard dans la belle Dordogne et d'arpenter les pavés de Domme.
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J'ai découvert C.Signol par des livres les plus récents , cela m'a poussé à me diriger vers quelques-uns de ses livres plus anciens et j'ai donc commencé la Rivière Espérance , premier tome d ‘une trilogie .
Je ne peux pas dire que les romans de terroir soit le type de lecture que je recherche mais comme toutes mes précédentes lectures de cet auteur j'ai encore beaucoup apprécié celui ci , son habileté à décrire avec précision mais sans pour autant etre lassant, les ambiances, les âmes , les vies du terroir, et ceci avec beaucoup de poésie et de fluidité.
Cette histoire de bateliers et de marchands dans ce milieu fluvial est un contexte très original pour moi qui le découvre entièrement, je me suis transporté avec facilité dans ce terroir, cette époque , j'ai adoré la plupart des personnages et la lecture a été addictive, j ‘ai vu , j ai senti la rivière , les personnages sont tous attachants ou intéressants , l'histoire d'amour entre Benjamin et Marie n'est pas ce qui m'a le plus intéressé dans ce livre mais plutôt tout ce qui en fait le berceau : l'histoire des Donadieu, les métiers du fleuve , les conflits d'intérêts qui apparaissent tout au long de l histoire , les destins qui s entremêlent, que du bonheur après cette lecture . J ‘ai appris par la suite en lisant d'autres critiques qu' une série TV avait été faite sur cette trilogie , c'est ce que je me suis dit en refermant le livre tellement j'ai visualisé le fleuve et ses personnages : cela aurait fait un beau film ! allez j'attaque le Tome 2 :)
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Voilà très très longtemps que je n'avais pas lu Christian Signol, un auteur que j'apprécie pourtant beaucoup. Et que choisir de mieux qu'un livre qui évoque ma région d'adoption ? Fraîchement débarquée de ma Normandie natale à 15 ans, cette région m'a accueillie les bras ouverts : je garde de très bons souvenirs de mes années collège (Castillon-la-Bataille) et lycée (Libourne), sans parler de toutes mes escapades longeant la Dordogne entre Castillon et Sarlat.
Dans ce livre, c'est le quotidien des gabariers des années 1830 qui est mis à l'honneur, quotidien difficile qu'ils endurent par la seule passion de l'eau. La Dordogne est ici un personnage à part entière. Elle est vivante, exigeante et ensorcelante, mais d'une telle beauté qu'on y revient toujours...
À travers les déboires de Benjamin et Marie, auxquels on s'attache tout naturellement, nous visitons cette région de l'époque les yeux et les oreilles grands ouverts.
La plume de l'auteur, juste, poétique, envoûtante, enchanteresse, nous raconte cette nature, belle mais dangereuse, qu'on imagine et voit fort bien grâce à toutes ses descriptions. Et de ce fait, d'aucuns diront que la narration peut paraître longue par moments, qu'il manque sans doute un peu d'action. Je dirai que c'est justement tout ce qui fait le charme de ce livre. Cette profusion de bleu et de vert nous immerge totalement dans l'histoire et son contexte historique. C'est un véritable plaisir pour l'imagination des sens.
Quant à l'histoire elle-même, j'ai été vite embarquée avec les personnages que j'ai trouvés touchants. le chemin qu'ils s'étaient tracé a pris nombre de détours mais ils ne se sont pas perdus pour autant. Je les ai vus grandir, prendre des décisions ou des directions qui n'étaient pas toujours les bonnes, changer aussi. Certains passages sont assez émouvants et la relation que Benjamin entretient avec son père, silencieuse mais tellement forte, est attendrissante. Et malgré un dénouement heureux, je n'ai pas pu empêcher cette petite larme dans l'oeil de sortir, que je retenais pourtant...
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J'ai adoré lire ce livre, c'est une formidable histoire avec du suspens. Une histoire qui s'inscrit dans le cadre de ma grande région et aussi dans un cadre historique qui permet une plongée dans la société rurale de l'époque. Les moeurs ont bien évolué.
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Amoureuse du Périgord et de la Dordogne, j'ai été tentée de lire cette saga.
Dans ce 1er tome, Christian Signol nous emmène sur la rivière Espérance. avec, en fil conducteur, l'histoire de Benjamin et de Marie, amoureux depuis l'enfance.
Nous partageons ainsi la dure vie des gabarriers de la Dordogne, au 19ème siècle.
Christian Signol nous fait également découvrir les paysages, la nature au fil des saisons, les odeurs de cette région et ce, avec beaucoup de poésie au travers de ces descriptions.
Un très beau roman régional, à lire par toute personne désireuse de découvrir cette magnifique région et son passé.
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J'ai beaucoup aimé ce premier tome de la Rivière Espérance. Avec cette belle saga familiale, Christian Signol nous fait découvrir de manière très vivante le quotidien des familles de bateliers du XIXème sur la Dordogne au fil des saisons et des années...
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Sans doute un des livres les plus célèbre, tourné à l'écran d'un des meilleurs écrivains de l'école de Brive, le quercinois Christian Signol. L'auteur relate ici la dure et aventureuse vie des gabarriers de la Dordogne qui descendaient le fleuve sur les bateaux à fond plats, chargés de bois de merrain ou bien de charbon d'Argentat. le chemin de fer mettra fin à ce trafic séculaire. On peut emprunter une gabarre d'agrément à Beaulieu.
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Une décennie en Périgord, de 1832 à 1843, sur les pas de Benjamin et Marie, et de leurs familles.

Dès le début, c'est par les yeux de Benjamin, 13 ans, qui fait sa première descente de la rivière, que nous découvrons la Dordogne et ses alentours.
Beaucoup de poésie dans ces superbes paysages. Qui donne envie de retourner visiter, et de faire enfin la descente en gabarre que je n'ai jamais réussi à faire.
Mais nous suivons aussi la vie des femmes, qui attendent sans cesse que les hommes reviennent de la rivière, rivière qui occupe toutes les pensées des hommes et leurs désirs.

Je comprends que tant de lecteurs soient sous le charme : de la poésie, de beaux paysages, des personnages attachants.

Peu à peu, Benjamin et Marie grandissent, et au-delà de leur vie, de leur émois et de leurs problèmes, c'est toute la vie de ces années-là qui nous est décrite.
Les échanges de bois et de sel, la dure contrainte de la rivière et de la météo, le tirage au sort pour le service militaire, les années d'éloignement et la dureté de la Marine, le contraste entre la grande ville, la vallée, et les montagnes ...

Une série à lire quand on a du temps, ce qui n'est hélas pas mon cas.
Certains passages sont comme des vacances au fil de la Dordogne, à laisser s'écouler. Je l'ai lu un peu trop dans l'urgence, comme toutes mes lectures, et du coup, j'ai trouvé parfois un peu longuet.

Mais dans l'ensemble, j'ai beaucoup aimé suivre Benjamin, et Marie, si douce et si forte, et leur entourage, avec des personnalités affirmées et bien décrites.
Lien : https://livresjeunessejangel..
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C'est suite à quelques jours de vacances en avril dernier passés dans le Lot, et à la faconde de notre hôte qui a su nous faire partager l'amour de sa belle région, que j'ai décidé de relire cette trilogie. J'en gardais plus en mémoire le souvenir de la série télévisée réalisée par Josée Dayan, avec comme image la haute stature de Jean-Claude Drouot en Victorien Donadieu, que de la lecture à proprement dit.

Une chose est certaine : Christian Signol est un véritable poète qui sait mettre en valeur les beautés de sa Dordogne, dont il fait un personnage à part entière de son roman. Il sait également en décrire les colères et les dangers. En racontant les dernières années de la batellerie, il rend hommage à ces hommes et à leurs difficultés d'existence. L'auteur n'oublie pas de parler des femmes, celles qui n'avaient pas droit à un minimum d'instruction, celles qui, une fois les hommes partis sur le fleuve, devaient remplir toutes les tâches sans sourciller, celles qui devaient accepter le mari qu'on leur imposait.
Tout cela est magnifique... mais pour être franche, un peu long. J'ai regretté une intrigue par trop répétitive et des actions diluées dans des descriptions superbes, mais sans fin. A l'époque de ma première lecture, il est vrai que j'étais dans une période "romans du terroir", genre que j'ai délaissé avec le temps. Je vais malgré tout poursuivre la lecture des deux autres tomes de la série et j'accorde un 12/20 à celui-ci.
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