AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
EAN : 9781120477316
314 pages
Kessinger Publishing (06/11/2009)
3.75/5   2 notes
Résumé :
Le pays des roses : poésies nouvelles, 1880-1882 / Armand Silvestre
Date de l'édition originale : 1882
Que lire après Le Pays Des Roses - Poésies Nouvelles, 1880-1882 Voir plus
Citations et extraits (34) Voir plus Ajouter une citation
Le temps emporte d’un coup d’aile
Et, sans les compter, nos instants ;
Seuls, une heure, de temps en temps,
Nous laisse un doux souvenir d’elle.

Chaque jour, dans le cœur fidèle,
Fait revivre ses traits flottants,
Comme on revoit chaque printemps
Fleurir les tombes d’asphodèle.

Il suffît souvent d’une main
Qui se tend sur votre chemin
Et vous quitte à peine pressée ;

Il suffit de moins quelquefois,
D’un regard ou d’un son de voix,
Pour charmer longtemps la pensée.
Commenter  J’apprécie          250
Dans le vol tremblant de l’heure
Que nul ne peut retenir
Passe lentement et pleure
La chanson du souvenir.

Et quand sa course l’emporte
Plus loin que ne vont nos yeux,
Plus d’une voix longtemps morte
Murmure encor des adieux.

Ainsi chaque heure envolée
Du nid fragile des jours
Nous fait plus inconsolée
La perte de nos amours !
Commenter  J’apprécie          330
Tout pleins de caresses vermeilles
Des frissons d’or venus du ciel,
S’envolent, comme des abeilles
De ta chevelure de miel.

Et ces filles de la lumière,
L’aile vibrante de plaisir,
Ont fait de ta blonde crinière
La ruche où pose mon désir.

Leur essaim sur tes lèvres fraîches
Des roses laissa la clarté ;
Mais tout le poison de leurs flèches
Dans tes yeux cruels est resté !
Commenter  J’apprécie          270
MUSIQUE. Extrait 2


Les pleurs de la rosée attendent des calices
Pour y désaltérer l’âme en feu du soleil.
Ta bouche m’eût versé d’immortelles délices,
À mon cœur grand ouvert buvant mon sang vermeil

Pour y désaltérer l’âme en feu du soleil
Les roses vont lever leur coupe d’odeur pleine.
À mon cœur grand ouvert buvant mon sang vermeil
Ta lèvre eût embaumé mon cœur de son haleine.

Les roses vont lever leur coups d’odeur pleine
Dans un enchantement de sons et de couleurs.
Ta lèvre eût embaumé mon cœur de son haleine,
Souffle dont la caresse est l’oubli des douleurs.

Dans un enchantement de sons et de couleurs,
Les bois vont revêtir leur parure éternelle.
Souffle dont la caresse est l’oubli des douleurs
La mort me serait douce à venir sur ton aile !

Les bois vont revêtir leur parure éternelle : :
Déjà les bruits du soir ont la douceur d’un chant
La mort me serait douce à venir sur ton aile,
O chère vision que mes yeux vont cherchant !

Déjà les bruits du soir ont la douceur d’un chant.
O mon unique amour, qu’êtes-vous devenue ?
O chère vision que mes yeux vont cherchant
Sous les premiers soleils qui déchirent la nue !
Commenter  J’apprécie          60
Sous le poids des ans révolus
Se sont penchés nos fronts moroses,
Si bien que nous ne savons plus
Pourquoi les printemps ont des roses.

Les oublis et les abandons
Ont mis sur nous leur main méchante,
Si bien que nous nous demandons
D’où vient que le rossignol chante.

Fêtes des forêts et des champs
Viennent mourir à notre porte.
Souffle des fleurs, âme des chants,
Avec lui l’amour les emporte !
Commenter  J’apprécie          180

autres livres classés : poèteVoir plus


Lecteurs (3) Voir plus



Quiz Voir plus

Testez vos connaissances en poésie ! (niveau difficile)

Dans quelle ville Verlaine tira-t-il sur Rimbaud, le blessant légèrement au poignet ?

Paris
Marseille
Bruxelles
Londres

10 questions
1228 lecteurs ont répondu
Thèmes : poésie , poèmes , poètesCréer un quiz sur ce livre

{* *}