Selon le récit dominant, l’Europe jouerait le premier rôle dans l’histoire du monde, à la fois héroïne, architecte et moteur du devenir de la planète ; elle possèderait le monopole des « grandes découvertes », de la science et de la « modernité », et aurait permis aux autres d’« entrer dans l’histoire » et d’accéder à la « civilisation ».
Ce livre propose d’abandonner cette perspective occidentale, largement critiquée par les chercheurs, pour donner à...
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