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EAN : 9791033510970
215 pages
Ankama Editions (01/03/2019)
4.14/5   124 notes
Résumé :
Tireuse d'élite exemplaire sur le front, le retour à la vie civile est brutal pour Jun qui se retrouve sans-abri, désespérée et souffrant du trouble de stress post-traumatique. Elle essaie de survivre au jour le jour malgré ses rixes violentes contre les dealers pour se procurer des calmants. Jun réussira-t-elle à surmonter son traumatisme et retrouver sa paix intérieure ?
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Critiques, Analyses et Avis (18) Voir plus Ajouter une critique
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Un excellent roman graphique pour parler de l'état de stress post-traumatique (ESPT ou PTSD en anglais pour POST-TRAUMATIC STRESS DISORDER). Qui, ici dans un monde parallèle au nôtre, inspiré par différentes cultures et histoires on suit le vécu à la guerre et le retour à la vie civile pour les vétérans comme Jun : la personnage principale, ancienne tireur d'élite.
Jun et les autres vétérans ont été abandonnés par le gouvernement, comme des jouets que l'État omet volontairement après les avoir cassés.
Se retrouvant à la rue, avec leur blessures physiques et psychologiques, leurs survie quotidiennes est de trouver des médicaments pour faire taire leurs blessures, leurs cauchemars. Mais ce n'est pas une solution puisque ça devient pour eux non plus un objet de guérison mais une drogue qui les empoisonnent. Des gangs armes et organisés ont compris qu'il y avait un marché à se faire sur le dos de nombreuses victimes et ni l'état ni la police ne viennent y mettre fin.

Jun se retrouvera impliqué dans une chasse à l'homme pour avoir essayé de faire justice face à ce gang qui maltraite les vétérans comme elle.


J'adore le style de dessin de Guillaume Singelin :)
Dans son histoire, il montre qu'il est difficile de vouloir intégrer un groupe quand on est habitué à être seul.e, rejeté.e par ses pairs, ou d'être rejeté alors qu'on veut aider mais qu'il faut persévérer, sinon c'est trop facile d'abandonner quelqu'un qui ne peut pas se relever.
On y apprend également (sauf si on savait déjà), à quel point notre société ne mise que sur les médicaments comme pansement mais pas pour guérir.
(Un bon patient-client c'est un malade à vie).
Alors que la guérison passe par l'Amour, le partage, l'écoute, la compréhension, comme le fait Red : un chien qui aidera Jun par la zoothérapie et lui permettra de s'ouvrir,  de retrouver la paix par son partage d'innocence et sa gentillesse inconditionnelle, ainsi qu'à des gens qui peuvent aider sans chercher à faire de profits comme Léana et Bao : une mère restauratrice et son fils abandonné par le géniteur de Bao. Qui, ici sont vraiment une lumière dans les ténèbres.


Parler, montrer les traumatismes dus à la guerre en tant que militaire est un sujet assez connu maintenant, mais j'espère qu'il y aura des suites pour parler également de traumatismes vécus en tant que civile dans un pays qui ne vit pas la guerre armée et ça c'est un sujet encore tabou, dénié, passé sous silence...
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Comme souvent chez Ankama l'édition est magnifique. D'abord cette très chouette couverture colorée qui reflète exactement l'album (soldat, SDF, zootherapie), avec titre gaufré et effet métal que l'on retrouve sur la tranche. L'album se termine par un texte d'intention de l'auteur et un carnet de croquis. Vraiment complet, joli, un calvin. A noter que l'album est d'abord paru aux Etats-Unis en 2019 avant l'édition française chez Ankama.

Après la fin de la guerre June revient dans la grande Cité où une légion de soldats démobilisés errent dans le's rues, horde de sans abris luttant contre leurs stresses post-traumatiques à l'aide de pilules dont le marché est géré par une mafia. En guerre contre le reste du monde, June l'ancienne tireuse d'élite refuse toute aide et va partir à l'assaut de ces truands qui attaquent ses comparses…

J'ai découvert Guillaume Singelin à l'occasion de ma lecture de Midnight Tales dont il dessinait la première histoire, assez fondatrice du projet. Dans le même style manga que PTSD j'avais remarqué déjà une grande maîtrise du découpage et de l'action malgré un dessin tout sauf réaliste. Hormis ceux de Florent Maudoux (plus classiques) je ne suis pas très proche du style graphique et du design de l'équipe du Label 619. Pourtant dès ma lecture du génial Shangri-La de Mathieu Bablet l'identité artistique m'avait marqué et on peut dire qu'il y a une vraie cohérence dans cette bande de jeunes auteurs, à commencer par l'approche sociétale de la misère. Que ce soit la situation des animains dans l'ouvrage de Bablet, les réflexions sur les freaks et la sexualité de Maudoux ou ici le stress post-traumatique et la réinsertion des soldats chez Singelin, ces auteurs élevés dans la culture manga autant que comics proposent des visions très personnelles dans des genres qui facilitent habituellement le grand spectacle. Il peut alors y avoir un peu de frustration pour qui attendrait une BD d'action voir de guerre dans PTSD. Pour comparer avec le cinéma c'est un peu la même démarche que celle de Mamoru Oshii ou Denis Villeneuve, qui dans Sicario ou Ghost in the Shell utilisent un emballage de genre pour proposer des captures et réflexions totalement humanistes.

PTSD nous présente donc l'itinéraire de June, brillante tireuse d'élite revenue borgne d'une guerre sans nom que l'on découvrira au travers de plusieurs séquences intercalées comme des respirations du récit. Accro comme aux médicaments destinés à calmer ses douleurs et son stress comme la horde de vagabonds qui hantent l'immense cité asiatique que l'auteur se plait à nous présenter dans des séquences contemplatives qui occupent la majeure partie de l'album. le texte post-face explique très précisément les envies de Guillaume Singelin, notamment ces visions urbaines incroyables qui habitent les films hong-kongais et qu'il a lui-même pu expérimenter en résidence à Tokyo. C'est pour moi le plus intéressant dans ce gros ouvrage où l'on retrouve (encore) une proximité avec les préoccupations de son compère Mathieu Bablet, très friand de longues pérégrinations urbaines. Dans PTSD, l'héroïne est seule, refuse toute aide, comme ses frères d'arme. Il n'y a pratiquement aucune critique politique dans ce livre qui s'intéresse bien plus aux relations humaines et aux effets enfermant du traumatisme. Sans mièvrerie, on nous montre comment le théâtre de guerre en obligeant les soldats à dépendre les uns des autres, tisse des liens qui seront détruits au retour. C'est ce travail psy que devra faire June à qui des mains sont tendues et qui les refusera jusqu'à l'arrivée d'un chien dont l'action thérapeutique provoquera la bascule.

Il y a bien sur des scènes d'action, diablement efficaces, lors de la vendetta de June contre les dealers. Trop brèves à mon goût tant l'auteur parvient à retrouver un peu de l'essence d'un Appleseed (Dunan Nuts, l'héroïne de Masamune Shirow est un des modèles de Singelin pour son personnage) dans ces passages. Mais le propos de l'auteur reste bien celui de la vie foisonnante contrastant avec les errements de zombies des anciens soldats. le travail des couleurs est très réussi et le dessin manga, très rond, facilite l'approche de ces destins tragiques. J'ai un peu tiqué sur les crayonnés laissés à l'impression, qui salissent un peu les dessins sur les gros plans. C'est sans doute recherché mais je ne trouve pas cela très réussi. Les visages très enfantins en revanche sont étonnants d'expressivité malgré la grande limite des possibilités graphiques du genre. Enfin, un détail vous étonnera, les personnages de l'album sont dotés de quatre doigts de la main, cela car l'auteur voulait dessiner de grosses mains et que les doigts ne rentraient pas… Une singularité qui montre la liberté et la sincérité totale de production de l'ouvrage.

Au final, si je ne suis pas aussi enthousiaste que pas mal des autres blogueurs, sans doute du fait de la sensibilité très particulière de l'ouvrage, j'ai passé une très agréable lecture en découvrant un vrai auteur, très impliqué sur son projet et nous faisant partager ses environnements, la vie urbaine asiatique, et en nous immergeant dans une thématique originale peu vue en BD.
Lien : https://etagereimaginaire.wo..
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"P.T.S.D" de Guillaume Singelin chez @AnkamaEditions sous le @label619

Synopsis :

"Ancienne tireuse d'élite dans une guerre fictive passée, Jun se retrouve maintenant sans-abri et en colère, comme beaucoup d'autres vétérans. Brisée physiquement et mentalement, hantée par ses souvenirs, elle n'accepte l'aide de personne. Si la drogue semble être la seule chose l'aidant à atténuer sa douleur, les gangs qui contrôlent les vétérans en leur fournissant des médicaments sont endémiques. Jun se retrouve alors au milieu d'une autre guerre qu'elle tente de mener seule."

Scénario et Dessins : Guillaume Singelin ;
Éditeur : Ankama Editions ;
Collection : Label 619 ;
Prix : 19.90 € ;

Par où commencer pour vous parler de ce comics : "PTSD" de Monsieur Guillaume Singelin, papa déjà de "The Grocery", que vous pouvez découvrir ICI. Cette fois-ci, il nous entraîne à la découverte d'une femme forte, d'une femme blessée, d'une femme abandonnée, d'une femme qui a vécu l'horreur de la guerre, d'une femme qui affronte, tous les jours depuis son retour, ses psychoses, ses cauchemars, ses angoisses, toute seule.  Elle souffre de ce qu'on appelle un état de stress post-traumatique, c'est ce que veut dire le titre en anglais, dû à ce qu'elle a subi lorsqu'elle était soldate. Cette femme, c'est Jun et c'est son histoire qui nous est raconté ici. Venez découvrir son monde, venez découvrir comment elle survit et où elle vit. Voici l'histoire d'une survivante, l'histoire d'un vétéran, l'histoire d'une laissée-pour-compte, qui a tout donné pour son pays et qui est lâchement abandonnée, trahie à son retour au bercail. Mais dans cette descente en enfer, une lueur d'espoir apparaît au bout du tunnel pour Jun, un espoir de rédemption.

Quelle merveille, ce comics, quel plaisir de lire et de découvrir les pérégrinations de Jun, malgré le sujet difficile qu'elles abordent : l'abandon des vétérans des différentes guerres, par leur pays. Cette réalité est le fil rouge de cette histoire, qui est une triste réalité dans notre monde, en effet, lorsque l'on voit ce qui peut se passer aux USA, c'est un sujet grave, qui est magnifiquement mis en lumière ici. le scénario est donc une pure merveille, c'est un sujet délicat, puissant, dure, mais traité avec brio. Nous découvrons petit à petit la vie de Jun et ses emmerdes, page après page. Son combat de tout les instants contre les addictions est également un des maux qui touchent ces survivants, d'ailleurs, c'est la scène d'ouverture de cet opus, c'est saisissant et permet au lecteur de deviner ce qui va être développé tout au long de cette histoire et c'est tout simplement captivant et émouvant. Cette situation, nous donne envie de crier haut et fort : comment peut-on abandonner ces personnes, qui ont servi leur pays et on donné leur âme pour ça et les laisser mourir à petit feu dans des dépotoirs dans nos rues ? En tout cas, c'est cette impression que m'a laissé, ce comics.

Passons au côté visuel de ce sublime comics : les dessins sont beaux, magnifiques, mettent parfaitement en lumière le sujet fort et sensible qui est présenté ici. le trait de Guillaume Singelin me fait beaucoup penser à l'animation Japonaise, au manga, tant par la finesse du trait, que par la forme arrondie des visages des différents héros que nous croisons. C'est vivant, c'est dynamique, c'est wahou quoi. Je n'arrive pas à trouver d'autres mots pour vous dire à quel point c'est beau, coloré, puissant visuellement. Les dessins ont cette faculté à nous immerger à fond dans l'histoire, à nous retourner et à nous mettre une grande claque dans la figure. Cela nous prend aux tripes et c'est cela qui est bon, et même génial. Que ce soit la part d'ombre de Jun ou sa part de lumière, que ce soit la dureté de sa vie ou la bonté qu'elle trouve sur sa route, tout ça est intelligemment et parfaitement mis en exergue grâce à ces sublimes dessins.

Je vous conseille donc vivement de découvrir, lire et partager ce comics, qui est pour moi la vraie réussite de ce début d'année 2019. le message que Guillaume Singelin veut faire passer est fort et facile à appréhender par le lecteur. C'est un petit bijou que nous procure les éditions Ankama sous le Label 619. J'espère qu'il y aura d'autres tomes, car j'ai tellement envie de voir évoluer le personnage de Jun et découvrir encore plus de ses aventures. Hope and see...

Note tome 1 : 20/20.

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J'aime beaucoup le travail de Singelin sur divers ouvrages, même si c'est vraiment dans Doggybags que j'ai découvert son trait, et j'apprécie ce qu'il faut au sein du label 619. "P.T.S.D." m'intéressait parce que j'étais curieux de la façon dont il traiterait ce genre de problématique assez spécifique et peu courante dans la littérature (peut-être un peu plus en film, cela dit).

Et je suis franchement assez convaincu par son travail. Si j'apprécie toujours autant son dessin, on sent qu'il s'est fait plaisir et s'est carrément lâché sur les décors, dans un urbain asiatique indéfinissable, mais aussi lorsqu'il raconte la guerre et les paysages qui lui sont associés. Il y a comme une opposition entre la nature et la ville présentée ici : la nature calme et paisible, mais dans la guerre, la ville plus pacifiste, mais déchirée par les conflits. le récit se concentre sur Jun, jeune femme marquée par la guerre et délaissée lors de son retour à la vie civile, comme tant d'autres. J'aime bien le fait que son passé soit dévoilé par petites touches, pour comprendre à la fois ce qu'elle a vécu et ce qui l'a traumatisé, entre syndrome du survivant et difficulté à échapper à ce stress, à ces images. L'ensemble se concentre autour d'une guerre des gangs pour la drogue, échappatoire ultime à tout ce qui pèse sur les consciences. Et enfin, nous voyons aussi comment les liens sociaux, notamment avec les animaux, permettent de s'ancrer à nouveau dans un présent qui échappe souvent à ces vétérans.

Le récit comporte quelques points qu'on peut qualifier de trop optimistes, notamment la restauratrice qui semble bien trop angélique et bienveillante. Mais je comprends l'idée de montrer comment s'en sortir, la façon dont on peut y échapper. Et j'aime à croire que certaines personnes concernées par ces syndromes peuvent s'en sortir avec l'aide de personnes comme ça, qui mettent des efforts à aider ceux qui souffrent. Je suis bien conscient que ça peut sembler utopique, mais la BD semble aussi présenter ces liens sociaux comme nécessaire à l'échappatoire.
D'autre part, j'aime bien l'idée de lui faire trouver une nouvelle occupation dans la vie civile, occupation qui comporte à la fois un lien avec son passé mais est également une sorte de négation de celui-ci. Soigner plutôt que tuer … le récit fait quelques petits choix intelligents dans ce genre là. Un pays sans précision, une guerre fictive, le tout pour simplement parler de l'essentiel. Même si il y a un petit message sur le délaissement par l'état, la violence du retour à la vie civile et les difficultés entre drogue et gangs, le propos n'est pas politique. Et moi qui aime pourtant bien ce genre de sujet, ça me fait plaisir de lire une BD qui n'insiste pas trop dessus pour surtout parler d'un personnage.

En somme, le récit est une réussite à mes yeux. Il permet de faire passer tout ce qu'il faut sur la question, la développe bien tout du long mais fait également un récit intéressant. C'est une BD vraiment sympa et qui m'a plu. Je la recommande !
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PTSD ou ESPT en français, c'est-à-dire État de Stress Post-Traumatique, il s'agit du stress dû aux violences de guerres, d'attentats et catastrophes meurtrières. Singelin en a fait le thème de sa bande dessinée. La guerre revient dans l'esprit de Jun, elle revit des scènes, mais elle vit désormais dans la grande ville, ou les vétérans sont laissés pour compte, sans aide, ils doivent se débrouiller, comme ils peuvent, beaucoup tombent dans la drogue, la déchéance, la mendicité. On ne saura pas grand chose sur cette guerre, à part sa violence et le rôle de Jun dans cette guerre : elle était tireur d'élite. On retrouve une ambiance sombre et violente, chère au cinéma hollywoodien de ces trente dernières années, avec l'incontournable thème de la rédemption, et aussi un aspect manga, les personnages ont des grands yeux, des cheveux plein de pointes, et la ville est très inspirée des mégalopoles japonaises.
Le trait est fin, assez brut, jouant sur les stéréotypes, du manga, mais avec un côté plus brut. La colorisation aquarellée et très lumineuse crée une ambiance crue, naturelle, comme prise sur le vif pour marier la vitesse de l'action avec le côté témoignage. La lumière est particulièrement bien soignée faisant ressortir les puits de lumière dans cette ville surchargée.
Il se dégage une certaine force, le récit est très manichéen, on règle leur comptes à ces salauds de dealers qui exploitent les vétérans. Basique mais très efficace, bien rythmé, bien mené, l'action est intense et s'équilibre bien avec le jeu des sentiments. On apprendra que la violence ne résout pas tout. Mais le point fort, c'est surtout que les personnages sont très touchants, vraiment bien campés, l'émotion est au rendez-vous.
C'est vraiment une belle surprise. Merci à Dram00n de me l'avoir fait découvrir.
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critiques presse (6)
Actualitte
20 août 2019
PTSD ne sonne ainsi jamais faux, et renvoie un propos d’ensemble aussi admirable et puissant que le dessin de Guillaume Singelin, qui compose une nouvelle fois un monde où le détail et la couleur fourmillent dans des inspirations clairement nippones.
Lire la critique sur le site : Actualitte
C’est le retour de Guillaume Singelin, l’auteur de l’excellent The Grocery, dans un one-shot, toujours au label 619 d’Ankama qui lui va comme un gant.
Lire la critique sur le site : BullesEtOnomatopees
Bedeo
29 avril 2019
Après The Grocery, Guillaume Singelin est de retour pour un nouvel album fort et bouleversant comme à son habitude. Il sait jouer avec nos émotions et avec PTSD, il nous montre à nouveau qu’il est un grand auteur de bande dessinée.
Lire la critique sur le site : Bedeo
BDGest
27 mars 2019
Premier essai concluant, même s'il n'est pas exempt de quelques menus défauts, P.T.S.D. marque une étape importante dans la carrière d'un jeune auteur au talent indéniable. Des crayons et désormais une plume à suivre de près.
Lire la critique sur le site : BDGest
ActuaBD
27 mars 2019
Après la jungle de la guérilla, Jun l'ex-combattante se retrouve dans une jungle urbaine, non moins hostile et dangereuse. Un très bon one-shot sur le trouble de stress post-traumatique, aux décors et aux scènes d'action spectaculaires.
Lire la critique sur le site : ActuaBD
BoDoi
11 mars 2019
Creusant son personnage, sa situation et son traumatisme dans l’espace et le temps, Guillaume Singelin dresse le portrait d’une femme complexe et forte, charitable et violente, surréactive et désorientée. Il crée un récit aux nombreuses références pop modernes, piochées dans les 7e, 9e et 10e arts américains et japonais.
Lire la critique sur le site : BoDoi
Citations et extraits (14) Voir plus Ajouter une citation
p.195.
Je m'intéresse beaucoup à la façon dont nous traitons et parlons de maladies "invisibles " telles que l'E.S.P.T. Au cours de mes recherches, j'ai appris que de nombreux anciens combattants atteints par ce syndrome ont recours à la zoothérapie : la présence d'un animal leur procure un sentiment de sécurité et d'amour inconditionnel non moralisateur.
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P.T.S.D.
Selon la CIM-10 (classification internationale des maladies, 10e révision) publiée par l'Organisation Mondiale de la Santé (OMS), l'état de stress post-traumatique (ESPT ou PTSD en anglais pour POST-TRAUMATIC STRESS DISORDER) répond à un événement traumatique "hors du commun" impliquant que le sujet "est ou a été menacé de mort ou de blessure grave ". L'événement est constamment revécu dans des souvenirs envahissants,  des rêves répétitifs ou lors de "flashbacks", qui sont des retours brutaux avec intense charge émotionnelle. S'y ajoutent un évitement des stimuli associés au traumatisme, un émoussement de la réactivité générale et des symptômes de vigilance accrue.
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p.152-3.
T'es jamais vraiment revenue, pas vrai ? T'es encore sur le champ de bataille. Ça te permet de voir les autres comme une menace.  Kof... t-tu aimes être soldat, non ? Je te juge pas. On fait ce qu'on peut pour survivre. Je sais que c'est mal de vendre de la drogue. Mais on le fait pour protéger nos familles. "Kof kof" ! C'est ça que t'as perdu ? Ta famille ? Bienvenue dans le monde. On s'entre-tue et pourtant on les défend. "Kof kof"...
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p.71.
Je suis revenu il y a quinze ans. Je pensais pouvoir retrouver ma vie d'avant. Mais personne m'attendait à la sortie de l'avion. L'armée m'a remercié et je me suis retrouvé seul, à la rue. J'ai demandé de l'aide au gouvernement. Mais c'était comme s'ils ne me voyaient pas. Je leur ai donné un bout de mon âme. Tout ce qu'ils m'ont donné, c'est des cauchemars. Et ils ont bousillé nos cerveaux avec leur drogue. Des milliers de pilules. Ils nous ont empoisonné, c'est tout.
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p.189.
Tu sais, les cauchemars ne disparaissent pas. Ça fait sept ans que je suis revenue et j'ai encore des flashbacks et des cauchemars. Il faut apprendre à vivre avec ton passé. Mais ne le laisse pas devenir une prison. Il faut avancer.
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