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Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Toujours par le même couple d'écrivains, précurseurs du policier nordique moderne.
Le titre interpelle et on en comprend le sens à la bonne moitié du roman...
J 'ai été moins accrochée que dans L'homme au balcon, l'enquête étant beaucoup plus statique,sans véritable enjeu vital .
Mais on sent la modernité du propos , le doigt pointé sur les défaillances de notre société et malgré les années depuis la sortie de ce livre, l'acuité de la vision de notre civilisation et de ses défauts par les auteurs.
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C'est le sixième titre de cette série culte que j'aborde,toujours avec autant de plaisir.Le point de départ est un incendie meurtrier:banal accident ou acte criminel?L'enquête menée par Martin Beck et ses acolytes va être lente,minutieuse,laborieuse,et pourtant,on ne s'ennuie pas une seconde.J'ai été particulièrement marqué par la précision et le réalisme des descriptions de scènes et de lieux,ce qui aboutit parfois à des phrases pouvant laisser le lecteur dubitatif ,du style:"Karlviksgatan est une petite rue assez peu connue reliant Norr Mälarstrand à Handverkargatan,tout près de Fridempsplan."Cela ne dit pas grand chose à celui qui n'est pas du coin.....L'ambiance "années 70" est omniprésente avec des détails du genre:vestimentaire(pantalons" pattes d'éph"et pull col roulé orange.),politique(manif contre la guerre du Vietnam...)ou musical comme dans cet extrait:
"...une bruyante musique pop s'éleva derrière la porte close.
-Les Beatles,dit Martin Beck.C'est un miracle si mes oreilles ne tombent pas!
-Non,ce sont les Rolling Stones,dit Kollberg."
En résumé,un bon moment de lecture avec ce classique de la littérature policière.
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Bof, bof... J'ai eu hâte de terminer la lecture de la voiture de pompiers disparue. Non pas parce que j'étai tenu, haletant, par le suspense, mais parce que je voulais vite passer à autre chose et que j'ai pour principe de ne pas laisser tomber un livre, une fois passé les 20 premières pages.
Beaucoup de longueurs, des éléments confus… Martin Beck joue un rôle très secondaire dans ce roman. On assiste davantage aux querelles de maternelle, des policiers, qu'à l'enquête elle-même. Et alors, pourquoi pas ? Montrer les tensions au sein d'une équipe d'enquêteurs peut être un parti pris intéressant ; le problème c'est que là, ça n'apporte rien ! Après avoir duré, l'histoire se finit de façon précipitée et l'on reste vraiment sur notre faim. « Tout ça, pour ça ! » aurais-je envie de dire.
Seul intérêt, toutefois, c'est de constater combien la société de la fin des années soixante n'est pas très éloignée de la nôtre. Les adolescents semblent être les mêmes. Les problèmes de la pollution des villes, due aux automobiles, est déjà d'actualité. Si seulement on en avait pris conscience !

Lien : http://www.polardesglaces.com/
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Sjowall et Wahloo sont considérés comme les pères fondateurs du polar scandinave. Respect. Je conseille à tous ceux qui préparent une thèse sur le roman policier de lire La voiture de pompiers disparue (1969) car sa lecture permet d'apprécier le chemin parcouru en 50 ans dans les codes d'écriture des polars en général et des polars scandinaves en particulier. le roman est une enquête sur un incendie criminel. le récit est linéaire, avec une longue partie où il ne se passe rien (l'enquête piétine), les policiers sont tous des hommes et quand arrive la fin, l'émotion est absente, on se dit juste 'Ah ça finit comme ça'. En cherchant bien, on trouve en germe trois ressorts du polar 1/ La fausse piste (mal exploitée ici, car un des inspecteurs dit lui même que c'est sans doute une fausse piste) 2/ La seconde scène de crime (pas assez mise en avant) 3/ le rebondissement (un inspecteur perspicace de Malmo mène sa propre enquête avec succès). Mais en 50 ans les codes du polar ont évolué et comprennent maintenant 4/ L'empathie pour un ou plusieurs protagonistes. C'est cette empathie qui fait le page turner. Que va-t-il advenir de cette (ces) personne(s) que l'on aime bien? 5/ La mise en danger de la vie d'un policier ou d'un témoin. Une enquête présente des risques. Va-t-il s'en sortir? Autre ressort du page turner. 6/ le flash back ou mieux, le double récit à deux époques différentes. Ça crée du mystère. Et surtout ça évite cette succession de chapitres où il ne se passe rien. Donc ça maintient l'intérêt. 7/ Les multiples rebondissements. Un seul rebondissement ne suffit pas. Les multiples rebondissements déboussole le lecteur, le fragilise et le prépare à la surprise/ émotion finale. 8/ La fin émouvante. On doit finir la lecture la larme à l'oeil, sous le choc! Bref, merci à tous les auteurs de romans policiers de tous pays qui depuis 50 ans ont perfectionné les codes d'écriture de ce genre littéraire pour nous offrir maintenant des chefs d'oeuvres. Merci aussi à Sjowall et Waahloo d'avoir ouvert la voie dans les pays scandinaves.
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