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3,28

sur 279 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Karin Smirnoff, ce n'est toujours pas la bonne descendance de Stieg Larsson.

Certes un peu mieux que David Lagerkrantz dans l'écriture, le style et la structure, mais toujours rien à voir avec les trois premiers Millenium écrits par Stieg Larsson. Celui-ci avait le don de vous captiver. Malgré les descriptions de scènes terribles, ses livres étaient des page-turner ou si je veux parler un français correct, des accrolivres. Avant Stieg Larsson je ne supportais pas les scènes trash mais étonnamment, avec lui, ça passait.

Dans ce 7ème volume il y a aussi quelques très moches actions, mais ce sont surtout certains personnages qui m'ont foncièrement déplu. Blanco, par exemple, un sombre entrepreneur postulant pour l'acquisition d'un immense terrain pour l'implantation d'éoliennes dans un magnifique environnement suédois, est physiquement et moralement plus près de l'animal primitif que de l'humain.

On retrouve de temps en temps les deux personnages principaux que sont Lisbeth Salander l'extraordinaire et attachante hackeuse et Mikael Blomkvist, le rédacteur du journal Millenium ; mais pas assez à mon goût, d'autant qu'à part la petite Svala de 13 ans, fille du demi-frère de Lisbeth, les autres sont fades.

L'histoire. Mikael Blomkvist rejoint la ville de Gasskas dans le Nord de la Suède où sa fille doit épouser l'excentrique Henry Salo, éminent ponte municipal. En parallèle, Lisbeth apprend qu'elle doit s'occuper de la fille de son horrible demi-frère qu'elle avait elle-même dû abattre dans un précédent Millenium.

Les propositions d'acquisition de terrains pour l'implantation du gigantesque parc éolien affluent d'autant plus que dans cette région il y a déjà une production hydroélectrique qui génère une telle quantité d'électricité que le prix de l'énergie est modique dans cette région.
Bien sûr la municipalité va devoir régler des refus de vente : celui d'une sympathique mamie qui veut mourir dans sa maison près de la forêt et des ruisseaux, ainsi que celui des éleveurs de rennes et des écolos. C'est là que Blanco va semer la terreur et utiliser les failles du passé d'Henry Salo, le futur gendre de Blomkvist, pour semer la recteur dans les deux familles.

Si, comme moi, on n'a que ce livre sur soi, on le lit : l'écriture et la traduction étant plus que corrects eux !
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J'aurais dû le savoir pourtant. Que la quantité ne remplacerait pas le talent. Que pratiquer le speed reading pour m'assommer de meurtres serait vain. Me voilà avec une gueule de bois sans m'être jamais vraiment abstraite de ce monde qui cloche en rouge et blanc. Cuite et pleine conscience, c'est au moins un de trop.

Je vous épargne ma désastreuse tentative de saoulerie avec Son espionne royale et les conspirations du palais, de Rhys Bowen, décidemment pas assez titrée pour moi : 360 pages, un seul meurtre, et encore, d'un personnage tout ce qu'il y a de plus secondaire. A peine un coupable. Lady Georgina et le beau Darcy ne passent toujours pas aux travaux pratiques, l'enquête est inexistante, le suspense également. Un non polar pour une non ivresse. « Entre Downton Abbey et Miss Marple » qu'ils appâtaient sur la 4e de couv. Mouais… avec un « entre » qui s'étale à perte de vue avant de faire se rejoindre les deux termes alors. Waterloo, à côté, c'est escarpé. Bref, je ne changerai pas ma déconvenue en prétérition et vous dirai pour finir sur ce sujet que Son espionne royale ne m'a même pas fait l'effet d'une camomille.

J'ai donc opté pour la méthode suédoise, quelques crans au-dessus : du sordide, de la violence, des pourris incroyablement pourris, des gros dégueulasses que t'imagines même pas dans tes pires cauchemars, une défense sans concession des droits des femmes, des personnages écorchés au point que la morale n'a plus d'autre place que des recoins insolites, Millenium et les excellents quoi que brumeux souvenirs que j'en avais.

Oh la gamelle !
Ca commençait plutôt pas mal avec un bon petit shoot d'expectative dégoutée : en pleine forêt, un mystérieux Nettoyeur offre en festin à des aigles de mer des livres de chair qu'il tire d'un grand seau. Origine de la barbac inconnue mais éminemment suspecte. Ensuite, on nous présente d'autres personnages. Un gang de motards vraiment vilains, quelques politiciens plus ou moins véreux. Et de vieilles connaissances qu'on retrouve avec plaisir. Mikael Blomkvist, l'éditorialiste à succès du journal Millenium, Lisbeth Salander, la jeune prodige asociale qui a assez morflé durant ses jeunes années pour détester la terre entière. Il semblerait qu'il y ait eu embrouilles entre ces deux là dans les tomes précédents. Les raisons de leur présence simultanée sur le lieu d'un crime tiennent donc d'un hasard objectif, l'une doit voler à la rescousse de sa nièce quand l'autre marie sa fille. Ben voyons ! Il n'en fallait pas plus pour réveiller mon sens critique que l'aigle de mer vorace avait eu toutes les peines du monde à anesthésier.

Le cadre ? le nord de la Suède, ses grandes étendues venteuses où paissent les rennes et tentent de survivre quelques familles samis propriétaires de ces immenses terres incultes.

L'intrigue : ces terres sont convoitées par d'affreux crapuleux qui ont bien l'intention de les convertir en or vert via l'installation de centaines d'éoliennes. Dit comme ça, ça casse pas trois pattes à un canard. Vous ajouterez donc : une enfant surdouée (encore), un jeune garçon kidnappé, un mariage foireux, des pots de vin et un affreux méchant qui n'a pas de jambe mais une bite d'étalon (subtilité, nuance, passez votre chemin). Des disputes, des personnages tourmentés par leur passé (pitié !), quelques scènes de séduction tellement balourdes qu'on préfère regarder ailleurs. Un peu de course poursuite, parce que faut bien. Dans la neige et le froid, préférez donc mettre les héroïnes en chemise de nuit, ça fera monter la tension. D'autres personnages qui n'ont tellement rien à faire là que je les suppose plantés pour les deuxième et troisième tomes à venir. Bref, un truc laborieusement assemblé à partir de tous les ingrédients réputés indispensables à un polar suédois. Une daube en kit.

Je crois que je vais arrêter les polars. Quitte à rester consciente, autant penser.
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Après plusieurs années de silence, voilà que le Millenium va refaire parler de lui. Et pour cause, le journal a tiré sa révérence pour laisser place aux podcasts ce qui n'est pas au goût de tous ses actionnaires.

Qui dit nouveauté dans cette saga signifie également nouvel auteur ! La fille dans les serres de l'aigle constitue le premier tome d'une nouvelle trilogie écrite par la romancière suédoise Karin Smirnoff pour laquelle la maison d'édition lui a donné carte blanche.

Dans ce premier opus, Karin Smirnoff va évoquer de nombreux sujets d'actualité notamment en lien avec les questions environnementales. En proposant une intrigue qui se déroule dans le grand Nord de la Suède, l'auteure va se pencher sur la question très intéressante du peuple lapon et de leur devenir dans cette région tiraillée entre tradition et expansion économique.

J'ai pris plaisir à découvrir les différentes intrigues, mais, j'ai regretté que leurs résolutions soient trop rapides et fassent l'objet de certaines facilités même si la plume de Karin Smirnoff est agréable à lire et se révèle moins journalistique et plus romancée que celle de Steig Larsson.

On retrouve nos deux protagonistes principaux ainsi que d'autres rencontrés ponctuellement, mais finalement, Michaël devient un personnage très secondaire au profit d'une nouvelle génération constituée de la nièce de Lisbeth.
En redistribuant les cartes et en offrant une place centrale à la jeune Svala, Karin Smirnoff insuffle un vent de fraîcheur et d'espoir qui marque son souhait de tracer son propre chemin à l'instar de celui pris par David Lagercrantz.

Je tiens à remercier les Éditions Actes Sud et Babelio pour l'organisation de cette rencontre qui m'a permis d'en apprendre plus sur le travail d'écriture de Karin Smirnoff pour cette nouvelle trilogie.
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(Jusqu'à présent j'écrivais ici essentiellement des critiques de livres que j'avais particulièrement appréciés. En 2024, j'essaierai de chroniquer tous les livres que je lirai jusqu'à la fin.)

Je ressors assez mitigé de ce tome 7 de la saga "Millénium". Il y a des points positifs, et avant tout selon moi un réel respect de l'oeuvre du regretté Stieg Larsson et de ses personnages, avec de réguliers et appréciables rappels d'événements survenus lors des trois premiers tomes.

Mais je n'ai malheureusement accroché ni avec le style d'écriture de l'autrice, ni avec l'intrigue, qui m'a semblée bancale par moments, avec de surcroît un air de déjà-lu (je n'en dirai pas plus car je suis contre le divulgâchis ^^).

Je crois que l'aventure "Millénium" s'arrête là pour moi. J'en retiendrai une première trilogie remarquable, des tomes 4 et 5 presque tout aussi passionnants, puis malheureusement des tomes 6 et 7 qui m'auront nettement moins emballé, surtout ce dernier.
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7ème tome des aventures de Lisbeth Salander et je me pose cette question existentielle : ne serait-il pas temps de la laisser reposer en paix ?
Il est vrai que la punk rebelle de Stieg Larsson n'avait déjà plus la même saveur depuis que son créateur nous avait quittés. La 2ème trilogie nous avait déjà présenté une Lisbeth quelque peu aseptisée et un Blomkvist moins pugnace.
Ici, on nous fait le grand plan de la relève (assurée à juste titre ou pas) par un nouveau personnage qui nous suggère que l'arbre généalogique de Lisbeth ressemble à la grande famille des influenceurs : on pense qu'on sera tranquille mais on en découvre toujours des nouveaux!
Ajoutez à cela une intrigue vraiment pas fofolle et il ne reste vraiment que le plaisir de retrouver ces quelques personnages de la saga qui nous ont tant marqués dans les 1ers tomes.
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Je me réjouissais tellement de retrouver Lisbeth Salander et Michaël Blomkvist dans une nouvelle enquête !
D'autant plus qu'à la lecture de la 4e de couverture, les thèmes abordés tels que la recherche d'énergie verte et la crise climatique m'intéressent beaucoup.
Au début du livre, j'accrochais bien, je trouvais l'histoire intéressante. Mais au fur et à mesure de ma lecture, la complexité et l'écriture ont fait que je me suis désintéressée de cette histoire et des personnages. J'avoue que j'ai eu du mal à terminer le livre et je n'arrive pas vraiment à en trouver la raison.
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Bilan très mitigé.
Grand plaisir de retrouver Lisbeth (je ne parle pas de Mikael, on le voit à peine, dommage).
Mais grosse déception au niveau de l'histoire, assez barbante et décousue.
Bref, n'est pas Stieg Larson qui veut... Il faudrait peut-être songer à laisser Millenium tranquille !
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La série Millenium continue autour de ses personnages centraux, lisbeth Salander et Mikael Blomkvist, et apporte quelques ingrédients pour lancer une nouvelle trilogie : nouveaux décors, nouveaux méchants, nouveaux gentils, mais est-ce suffisant pour renouveler une saga qui commence un peu à s'épuiser ?
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Si le plaisir de retrouver Lisbeth Salander et Mikael Blomkvist est réel, ce nouvel opus de la saga Millénium nous laisse sur notre faim. L'intrigue est légère (et construite de manière à se résoudre dans les tomes suivants) et le style, qui entremêle les pensées des personnages, est confus.
Bref une petite déception.
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Ce 7ème épisode de Millenium n'est clairement pas à la hauteur de la trilogie initiale. Pourquoi vouloir poursuivre cette série avec des personnages qui ne ressemblent plus aux personnages initiaux ? A part retrouver les noms de Lisbeth et Mickaël et de vagues allusions aux précédents épisodes, c'est bien tout ce qu'il y a de commun avec la trilogie initiale. Les personnages sont délavés par trop de lessives successives.
C'est un roman policier certes, pas très original sur son scénario et c'est tout...
Dommage ! La porte est ouverte à 8ème opus mais je pense m'arrêter là pour ma part.
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