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Citations sur Journal d'un vampire, Tome 1 : Le Réveil (77)

"Ce que tu veux c'est que tout le monde tourne autours d'Elena Gilbert [...] Tu convoites ce que tu n'as pas encore". (Matt à Elena)
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Elle se pencha au-dessus de lui et ferma les yeux. La bouche froide et desséchée de Stefan chercha contre sa gorge la morsure qu'il avait déjà faite. Lorsque ses canines s'enfonçèrent dans la chair de la jeune fille, elle s'efforça de ne pas tressaillir.
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"- Je suis ton miroir ?
- Oui c'est toi qui détient mon âme..."
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"Je ne suis pas humain et ça me manque, ça me manque plus que tout au monde ! Voilà mon secret."
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- Je porte décidément bien mon nom : Salvatore, ça veut dire "sauveur" en italien.
L'interlocuteur d'Elena eut un sourire d'une blancheur éclatante.
La jeune fille, alerté par des mouvement en contre-bas, baissa les yeux. Le surplomb du toit lui cachait le balcon, mais les voix calmes qu'elle perçu la rassurèrent : personne ne s'était rendu compte de sa présence. Un instant plus tard, la porte-fenêtre se referma.
- Je croyais que tu t'appelait Smith, répliqua-t-elle.
Damon partit d'un éclat de rire particulièrement sensuel, dénué de toute amertume, contrairement à celui de Stefan. Il était tout aussi agréable de l'entendre que de contempler les irisés sur le plumage du corbeau...
Mais Elena n'était pas dupe. Sous ses dehors charmeurs, Damon était terriblement dangereux. Son corps svelte et gracieux cachait une force inouïe ; avec ses yeux langoureux, il était parfaitement nyctalope ; la main aux longs doigts effilés qui l'avait hissée sans effort pouvait réagir avec une incroyable rapidité ; et surtout, il avait la cruauté d'un tueur.
La véritable nature de Damon lui apparaissait parfaitement : il vivait depuis si longtemps en prédateur qu'il n'avait plus rien d'humain car à la différence de Stefan, il ne cherchait pas à combattre ses instinct carnassier, mais s'en délectait sans aucune préoccupation morale. Et Elena se trouvait piégée avec lui sur ce toit, seule, au beau milieu de la nuit.
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- Je suis sûre qu tu n'a jamais voulu me faire de mal.
- Tu crois ça! Mais tu ignores qu'à la seule vue de ta gorge, j'ai eu envie plus d'une fois de me jeter sur toi devant tout le monde...
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"- Et moi je ne suis pas assez cinglé pour te prêter ma Ford. Non, pas question, je viens avec toi !
Stefan fit volte-face.
- C'est vrai, quoi, dit-il en effleurant la carrosserie abimée. On ne sait jamais, tu pourrais rayer la peinture..."
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- Je ferais mieux de te ramener chez toi, lui dit-il.
A ce moment, elle aurait voulu le faire souffrir, ou du moins le mettre aussi mal à l'aise qu'elle l'était à cause de lui. Cependant, elle commençait à être lassée de ses innombrables complots pour percer Stefan à jour. Elle ne désirait plus qu'une chose : affronter la vérité. Elle osa enfin poser la question qui lui trottait dans la tête depuis si longtemps :
- Pourquoi tu me détestes ?
Il la regarda, un peu désemparé, puis répondit :
- Je ne te déteste pas.
- Si... Je le sais... Je ne t'ai pas remercié, tout à l'heure, et je ne le ferai pas davantage maintenant. Tu vois, moi non plus, je ne connais pas les bonnes manières... Je n'ai aucune reconnaissance envers toi. Je ne t'ai rien demandé, d'ailleurs : je ne savais pas que tu étais dans le cimetière. En fait, je ne comprends même pas pourquoi tu m'as sauvée, vu la haine que je t'inspire.
- Je ne te déteste pas, répéta-t-il doucement.
- Reconnais-le au moins : depuis le début, tu m'évites comme la peste. J'ai pourtant essayé d'être sympa avec toi... C'est comme ça qu'un gentleman se conduit quand quelqu'un lui souhaite la bienvenue ?
Il voulut l'interrompre, mais elle reprit de plus belle :
- A chaque fois, tu m'as ignorée devant tout le monde... Tu m'as humiliée devant mes amis... Et tu m'as adressé la parole ce soir uniquement parce-que j'étais en danger de mort. Il fallait que je me fasse assassiner pour que tu daignes me parler, c'est ça ? Même maintenant, je ne peux pas te frôler sans que tu fasses un bond en arrière... C'est quoi ton problème, à la fin ? Qu'est-ce qui t'empêche de te confier ? Réponds-moi ! Qu'est-ce que tu as ?
Le visage de Stefan était plus fermé que jamais. Elena inspira profondément, essayant de lutter contre les larmes qui lui montaient aux yeux. Elle ajouta d'un ton moins dur :
- Pourquoi tu ne m'adresses pas un regard alors que tu laisses Caroline te mener par le bout du nez ? J'ai quand même bien le droit de comprendre ça, non ? ... Quand tu m'auras répondu, je te laisserai tranquille, promis. Si tu veux, je ne te parlerai plus. Alors, pourquoi tu me détestes à ce point, Stefan ?
Il leva enfin les yeux. La souffrance qu'elle y lut la bouleversa. Son aveu était-il si difficile ?
- C'est vrai, tu as le droit de savoir, dit-il enfin d'une voix mal assurée, où perçait une vive émotion. Je ne te déteste pas... je ne t'ai jamais détestée... Mais tu me rappelles... quelqu'un...
Elena était stupéfaite. Elle n'aurait jamais imaginé pareille réponse.
- Je te rappelle quelqu'un ?
- Oui, quelqu'un que j'ai connu. Mais... en fait, tu ne lui ressembles que physiquement. Elle était vulnérable et fragile, ce que tu n'es pas.
- Ah bon ?
- Toi, au contraire, tu es une battante. Tu es... unique.
Pendant un instant, elle chercha en vain une réplique. Sa colère s'était évanouie devant la douleur de Stefan.
- Tu étais très proche d'elle ?
- Oui.
- Et que s'est-il passé ?
Le silence qui suivit fut si long qu'elle crut ne jamais recevoir de réponse. Enfin, il laissa échapper ces mots :
- Elle est morte.
Elena pensa aussitôt à la tombe de ses parents.
- Oh, je suis désolée...
Il resta muet, la même froideur imprimée sur le visage. Perdu dans la contemplation de vide, ses traits ne trahissaient pas seulement le chagrin : Elena y décela une insupportable culpabilité qui lui fit oublier tous ses griefs. Elle s'approcha de lui.
- Stefan, murmura-t-elle.
Mais il ne semblait pas l'entendre. Sans y penser, elle lui posa une main sur le bras.
- Stefan, reprit-elle, je comprends ce que tu ressens, tu sais...
- Tu ne peux pas comprendre !
Sa colère avait éclaté avec une violence terrible. Baissant les yeux sur la main d'Elena, il découvrit que la jeune fille avait osé le toucher. Il la repoussa sans ménagement et, à l'aide de son bras levé, il para même une nouvelle tentative d'approche. Alors sans comprendre comment la chose s'était produite, il se rendit compte, stupéfait, que leurs doigts s'étaient entrelacés... Sa main serrait maintenant celle d'Elena comme si sa vie en dépendait...
- Elena..., dit-il dans un murmure qui ressemblait à un cri de grâce.
Elle vit une ombre d'angoisse passer dans son regard, comme si elle était un puissant adversaire contre lequel il renonçait à lutter. Vaincu, il approcha ses lèvres des siennes.
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La voie du mal permet parfois d’arriver à ses fins, mais pas de trouver la paix
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Elle avait l'impression d'être comme ces gens qui demandent « Il y a quelqu'un ? » en entrant dans une maison vide tout en redoutant qu'on leur réponde.
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