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La richesse des nations tome 1 sur 2

Germain Garnier (Traducteur)Adolphe Blanqui (Traducteur)Daniel Diatkine (Éditeur scientifique)
EAN : 9782080705983
531 pages
Flammarion (04/01/1999)
3.69/5   26 notes
Résumé :
Oeuvre monumentale, tant par sa longueur que par la variété des thèmes étudiés,La Richesse des nationsa fait la renommée et la postérité d'Adam Smith (1723-1790), considéré comme l'un des pères fondateurs de l'économie politique.La source de la richesse des pays réside dans le travail, fondement de la valeur des biens échangés. S'inscrivant dans le courant du libéralisme économique, Smith montre que la concurrence et le libre-échange contribuent à améliorer le sort ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (2) Ajouter une critique
"La Richesse des Nations" d'Adam Smith, un livre fondateur du libéralisme économique. J'ai entendu une fois à propos de ce livre qu'il était souvent cité par des gens qui ne l'avaient pas lu, que ce soit pour le décrier ou pour l'encenser. Autant juger sur pièce !
Le discours est organisé en plusieurs livres, cinq au total. L'édition que j'ai lue ne contient que les trois premiers. Et le premier est le plus fascinant : l'auteur explique avec une grande clarté le système économique du Royaume-Uni au 18e siècle. Il y explicite les règles qui font l'évolution des prix du marché, des salaires et de la monnaie.
Et si on sent bien le libéralisme économique dans la pensée de l'auteur, on sent aussi que le monde a bien changé depuis. La situation paraissait si simple : ainsi, la valeur de la monnaie était peu ou prou indexée sur le cours des métaux précieux, les prix étaient énormément influencés par le coût du transport des marchandises.
Et surtout, la morale est d'une très grande importance dans la thèse de Smith. A tel point que certains paragraphes ne seraient pas déplacés dans un discours antilibéral. On est très loin du "greed is good"...
Une dernière remarque sur la forme : Adam Smith prend son temps pour expliquer ses idées, ce qui mène à de nombreuses répétitions. Et le style ampoulé peut gêner parfois, mais n'oublions pas que la rédaction a 250 ans, et la traduction en français en a 100 !
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Le "fondateur" de l'économie moderne et du libéralisme livre un ouvrage passionnant ( bien que quelque fois ardu ) sur les rouages du commerce et de la création de richesse .
On y retrouve développées , les thèses ayant rendu célèbre Smith , à savoir la division du travail , la main invisible ou la fixation naturelle des taux de salaires .
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Citations et extraits (11) Voir plus Ajouter une citation
On a prétendu que, dans les années d'abondance, les ouvriers étaient, en général, plus paresseux et que, dans les années de cherté, ils étaient plus laborieux que dans les temps ordinaires. On en a conclu qu'une subsistance abondante énervait leur activité, et qu'une subsistance chétive les animait au travail. Qu'un peu plus d'aisance qu'à l'ordinaire puisse rendre certains ouvriers paresseux, c'est ce qu'on ne saurait nier ; mais que cette aisance produise le même effet sur la plupart d'entre eux, ou bien que les hommes, en général, soient mieux disposés à travailler quand ils sont mal nourris que quand ils sont bien nourris [...] ; quand ils sont souvent malades, que quand ils jouissent généralement d'une bonne santé, c'est ce qui ne parait pas fort probable. Il est à remarquer que les années de cherté sont en général des années de maladies et de mortalité pour les basses classes, et qui ne peuvent manquer de diminuer le produit de leur travail.
(Livre I, Chapitre VIII, p. 155)
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Cette amélioration survenue dans la condition des dernières classes du peuple doit-elle être regardée comme un avantage ou comme un inconvénient pour la société ? Au premier coup d'œil, la réponse parait extrêmement simple. Les domestiques, les ouvriers et artisans de toute sorte composent la plus grande partie de toute société politique. Or, peut-on jamais regarder comme un désavantage pour le tout ce qui améliore le sort de la plus grande partie ? Assurément, on ne doit pas regarder comme heureuse et prospère une société dont les membres les plus nombreux sont réduits à la pauvreté et à la misère. La seule équité, d'ailleurs, exige que ceux qui nourrissent, habillent et logent tout le corps de la nation, aient, dans le produit de leur propre travail, une part suffisante pour être eux-mêmes passablement nourris, vêtus et logés.
(Livre I, Chapitre VIII, p. 150)
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Nos marchands et nos maîtres manufacturiers se plaignent beaucoup des mauvais effets des hauts salaires, en ce que l'élévation des salaires renchérit leurs marchandises [...] ; ils ne parlent pas des mauvais effets des hauts profits [NdA: i.e. les revenus du capital] ; ils gardent le silence sur les conséquences fâcheuses de leurs propres gains ; ils ne se plaignent que de celles du gain des autres.
(Livre I, Chapitre IX, p. 172)
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[...] L'intérêt particulier de ceux qui exercent une branche particulière de commerce ou de manufacture est toujours, à quelques égards, différent et même contraire à celui du public. L'intérêt du marchand est toujours d'agrandir le marché et de restreindre la concurrence des vendeurs. Il peut souvent convenir assez au bien général d'agrandir le marché, mais de restreindre la concurrence des vendeurs lui est toujours contraire, et ne peut servir à rien, sinon à mettre les marchands à même de hausser leur profit [...], et de lever, pour leur propre compte, un tribut injuste sur leurs concitoyens. Toute proposition d'une nouvelle loi ou d'un règlement de commerce, qui vient de la part de cette classe de gens, doit toujours être reçue avec la plus grande défiance, et ne jamais être adoptée qu'après un long et sérieux examen, auquel il faut apporter, je ne dis pas seulement la plus scrupuleuse, mais la plus soupçonneuse attention. Cette proposition vient d'une classe de gens dont l'intérêt ne saurait jamais être exactement le même que l'intérêt de la société, qui ont, en général, intérêt à tromper le public et même à le surcharger et qui, en conséquence, ont déjà fait l'un et l'autre en beaucoup d'occasions.

(Livre I, Chapitre XI, Conclusion, p. 336)
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Le mariage n'est pas encouragé [en] Chine par le profit qu'on retire des enfants, mais par la permission de les détruire. Dans toutes les grandes villes, il n'y a pas de nuit où l'on en trouve plusieurs exposés dans les rues, ou noyés comme on noie de petits chiens. On dit même qu'il y a des gens qui se chargent ouvertement de cette horrible fonction, et qui en font métier pour gagner leur vie.
(Livre I, Chapitre VIII, p. 143)
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Savez-vous qui est l'auteur du premier livre d'économie politique ? Aujourd'hui encore il est lu, relu, commenté et débattu dans le monde entier…
« La richesse des nations » d'Adam Smith, c'est à lire en poche chez GF.
>Systèmes et théories>Ecoles de pensée économique>Ecole classique : Smith, Malthus, Ricardo, Say etc. (7)
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