The Way I Used to Be

Éden McCrorey, dite Edie, a été violée par Kevin Armstrong, le meilleur ami de son frère, Caelin. Elle ne parvient pas à en parler avec sa meilleure amie, Mara et elle est harcelée au collège, elle parvient à trouver un peu de répit au club de lecture avec un camarade, Stephen Reinheiser, coordonnée par Mme Sullivan, la bibliothécaire. Elle rencontre alors Josh Miller, un terminale populaire qui joue dans l'équipe de basket.

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Le premier roman jeunes adultes de Amber Smith, The Way I Used to Be, est devenu un best-seller international et il a reçu de nombreux prix, notamment de l'American Library Association, il a été nominé pour un Goodreads Choice Award dans la catégorie YA Fiction. Amber Smith a depuis lors publié aux Etats-Unis d'Amérique The Last to Let Go en 2018, Something Like Gravity en 2019. Elle vient de publier cette année The Way I Am Now, la suite de The Way I Used to Be.

Elle a également contribué à l'anthologie non-fictionnelle YA Our Stories, Our Voices: 21 Authors Get Real About Injustice, Empowerment, and Growing Up Female in America.

Elle écrit aussi des romans pour la jeunesse dans la catégorie junior avec des histoires pleines de coeur et d'imagination. Son premier roman MG, Code Name : Serendipity est inspiré de son amour des animaux et raconte une histoire d'amitié entre une petite fille et son chien.

Amber Smith a grandi à Buffalo, New York et vit maintenant à Charlotte, Caroline du Nord avec sa femme et leur famille toujours croissante de chiens et de chats sauvés. Alimentée par une passion de toujours pour les arts, l'histoire et l'expression créative, Amber Smith a obtenu un baccalauréat en beaux-arts en peinture et une maîtrise en histoire de l'art. Lorsqu'elle n'écrit pas, elle lit habituellement, mais on peut également la trouver dans son studio en train de créer des oeuvres d'art ou de travailler en freelance en tant que consultante éditoriale. Elle a également écrit sur les thèmes de l'histoire de l'art et de l'art moderne et contemporain.

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Ce roman est un best-seller international et un phénomène BookTok. Amber Smith défend les causes de la santé mentale et l'égalité pour les personnes LGBTQIA+. Elle lutte contre toute forme de discrimination et s'engage contre les violences sexistes. Elle écrit dans l'espoir que ses livres pourront contribuer à favoriser le changement et susciter le dialogue.

Aussi s'agit-il ici d'un roman d'avertissement sans concession aucune sur le viol. Amber Smith décrit les répercussions d'un viol sur une jeune fille de quatorze ans et décrit les quatre années suivantes lorsque l'héroïne est en troisième, puis en seconde, puis en première et enfin en terminale.

La descente aux enfers est vertigineuse. L'héroïne s'enfonce dans une dépression auto-destructrice, elle enchaîne les relations sexuelles rapides et anonymes, elle souffre d'addictions - alcool et tabac -, elle s'enferme dans des comportements odieux, violents et destructeurs et crée le vide autour d'elle. Ses camarades de lycée se déchaînent dans le harcèlement et les rumeurs enflent inlassablement, ses parents démissionnent, ses rares amis tiennent de moins en moins à la soutenir et il semble n'y avoir plus aucun espoir. L'héroïne est empêchée, elle ne peut parler, à la fois à cause du traumatisme mais aussi de l'environnement familial : le criminel est le meilleur ami du frère de l'héroïne, il a grandi dans la maison familiale et les parents l'ont toujours accueilli comme un des leurs.

Il y a alors une spirale parfois difficilement supportable dans l'avilissement de l'héroïne pour tenter d'oublier en vain son traumatisme. L'enchaînement des prises de risques devient asphyxiant, Amber Smith ne nous ménage en aucune façon et nous retrouvons la même violence psychologique insupportable que dans les oeuvres de Robert Cormier ou Melvin Burgess. le dénouement respecte le pacte de lecture du roman pour la jeunesse, heureusement, et une postface indique le numéro de l'enfance en danger au 119.

Un roman coup de poing pour dire crûment l'horreur, montrer les souffrances de la victime et les mécanismes de la violence à travers des fragments de vie du seul point de vue de la victime. Une seule allusion à la fin du roman peut peut-être permettre de comprendre une des éventuelles causes des pulsions criminelles du violeur.

J'ai lu le roman dont dont j'attendais la traduction depuis plusieurs mois et je n'arrive pas à m'en remettre. Les thématiques abordées, et plus exclusivement, les agressions sexuelles m'ont brisés le coeur.

L'année de troisième..
L'année qui m'a brisé le coeur, qui m'a anéantie. Je me suis retrouvée au côté d'Eden dans ce lit, j'avais cette envie viscérale de crier pour elle, de la sauver de cette horreur qu'elle était entrain de subir.
Puis au fil des pages j'ai découvert une Eden qui tente de construire une nouvelle personnalité, une nouvelle identité afin de supprimer les traces du viol qu'elle avait subi quelques mois plus tôt.

L'année de seconde…
L'année où la nouvelle Éden fait son apparition au lycée. Une Eden qui est prête à tout pour oubliées les traces que cette agression sexuelle a laissé sur son corps même si pour cela elle doit cacher ses réels sentiments quitte à briser son coeur ainsi que celui des gens qui l'entourent.

L'année de première..
L'année où Éden m'a plus énervée et où je n'arrivais plus a comprendre son comportement. J'avais l'impression que la Eden des anciennes années m'échappait petit à petit, jusqu'à l'échappée réellement.
Lors de cette année de première, Éden est devenue une personne méchante même envers les personnes qui ont toujours été présente pour elle. Malgré qu'Eden ait construit cette carapace au fil des années qui ont suivi son agression, je n'ai pas pu cautionner un tel comportement.
J'ai détesté ses parents, j'ai détesté son frère, j'ai détesté tous les comportements stupides de ses camarades de classes, j'ai détesté les résolutions de problèmes trop rapide. J'ai vraiment détesté cette partie, j'étais tout simplement frustrée de découvrir une telle Éden et un environnement nocif.

L'année de terminale..
Cette année est celle qui m'a anéantie une nouvelle fois, qui a remué l'agression sexuelle d'Eden au fond de mon coeur. Les derniers chapitres n'ont été que souffrance, j'avais les larmes aux yeux jusqu'à la dernière page, jusqu'à la dernière ligne et jusqu'au dernier mot. J'ai eu le coeur brisé, j'ai souffert avec Eden, mais j'ai surtout appris à revivre à ses côtés.

The way i used to be c'est le roman qui m'a bouleversé au début, énervé et frustré sur une majorité du roman et qui m'a anéantie une nouvelle fois à la fin du roman. J'ai fortement apprécié ce roman, malgré que la touche jeunesse et des disputes de lycées ont été assez redondantes. Toutefois, je suis contente qu'un tel roman ait été écrit pour cibler majoritairement les adolescents.

Nous pouvons tous subir, et des nôtres plus jeunes âges, des violences sexuelles. Et le plus important c'est d'en parler.

La narratrice, Eddie, 12 ans se fait violer par le meilleur ami de son frère pour qui elle vouait un culte. Sa vie ne sera plus la même. Toutes ses relations deviennent destructrices. En effet, elle cherche à être détestée par tous ses proches.
Avec une plume acerbe, Amber Smith nous livre un texte fort, un roman coup de poing pour dénoncer les atrocités du viol et les ravages qu'il commet sur le psychisme des ses victimes. Un roman psychologique très fin mais dur pour des grands ados et adultes.

Alors, au niveau ressenti je suis sur un 3.5/5, peut-être moins mais uniquement parce que je n'ai pas du tout accroché à la plume.

Mais sur le fond du livre, ce qu'ils traversent, l'importance du roman: ça mérite un 5/5.

Ce roman parle de viol. On suit Eden qui se fait violer au premier chapitre, à 14 ans, par le meilleur ami de son frère. Ce livre se déroule sur 3-4 ans et on voit comment ce viol l'a changé, l'a détruite ect.

Clairement c'est un roman horrible à lire parce que c'est tout simplement horrible ce qui lui arrive et comment ça l'impacte par la suite.

Ce n'est pas un roman à prendre à la légère car il marque inévitablement et je pense qu'il faut avoir une certaine maturité et un recul pour comprendre Eden, ses actions et réactions.

On est sur un roman fort et nécessaire.

C'est d'ailleurs pour ça que je n'ai pas abandonné le livre malgré le fait que je n'avais aucune attache à la plume et hélas par conséquent au personnage d'Eden. (J'avais beaucoup de compassion pour elle et ce qu'elle traversait mais je n'étais pas anéanti comme j'ai pu l'être pour d'autre roman de ce genre)

Bref je vous conseillerai clairement de lire ce roman si vous êtes majeur et qu'il vous intéresse, je comprend totalement le succès qu'il a eu sur la sphère anglophone et qu'il a en France !

(Une suite est sortie en Vo, du coup je ne pense pas la lire mais c'est pour info !)

Je me suis plongé dans les pages de ce livre, attiré par la couverture sans vraiment savoir à quoi m'attendre. Dès les premières lignes, une scène d'une cruauté inimaginable m'a frappé de plein fouet, me laissant ébranlé, écoeuré, et profondément surpris. Il est crucial de souligner ici, avec une certaine urgence, que ce livre n'est pas destiné à tous les lecteurs, particulièrement à ceux qui pourraient être sensibles à des thèmes aussi déchirants, et surtout pas aux jeunes lecteurs.

Cette histoire poignante suit le parcours d'Edie, une adolescente confrontée au silence étourdissant qui suit un acte indescriptible. Son existence devient un labyrinthe sombre, marqué par le harcèlement à l'école et la perte de son innocence à l'âge de 14 ans, infligée par quelqu'un de proche. Une trahison douloureuse qui la hantera, car elle recroisera le chemin de son agresseur au fil des ans, alimentant les fissures dans son être en construction.

Divisé en quatre parties, le récit explore chaque étape cruciale de son adolescence, décrivant une vie construite sur des fondations fragiles, ébranlées par le silence pesant qui entoure l'horreur subie. Au fil des pages, l'accumulation d'actes désespérés devient un cri silencieux, un appel à l'aide étouffé par l'incapacité de prononcer les mots nécessaires.

Bien que je n'aie pas ressenti un coup de coeur en raison des sauts temporels et de la segmentation narrative, je réalise que c'est précisément cette approche qui rend hommage à la réalité déchirante d'Edie. Sa vie, dépeinte sans fard, perd progressivement toute trace d'humanité, devenant une suite d'événements traumatisants jusqu'à la libération finale, où la soupape doit sauter pour retrouver une forme de liberté. Cette lecture n'est pas facile, mais elle est une exploration courageuse et poignante de la résilience face à l'indicible.

J'ai entendu parler de ce roman sur les réseaux comme bouleversant. Je ne vais pas du tout démentir cela, j'ai été complètement chamboulée par l'intrigue. On y suit Edie, violée par le meilleur ami de son frère. le résumé ne vous cache rien, le sujet traité est difficile, mais il est écrit avec une plume juste, qui transmet le sentiment d'urgence, la peur, la difficulté à avancer et l'incapacité à en parler, tout ce que ressent Edie face à cet évènement dramatique.
La narration est saccadée, perdue, dans un milieu lycéen sans pitié entre intimidation et harcèlement. Les choix des personnages sont flous, les pensées d'Edie sont souvent en vrac, ce qui nous plonge entièrement dans cette oeuvre poignante.
Amber Smith donne une voix à toutes les personnes victimes à travers The Way I Used to be. En France, un viol est commis toutes les six minutes.

39 19 : Numéro d'écoute gratuit destiné aux femmes victimes de violences, à leur entourage et aux professionnels concernés.

0800 05 95 95 - SOS viols : Numéro gratuit destiné aux femmes victimes de viol ou d'agressions sexuelles, à leur entourage et aux professionnels concernés.

Je dirais que je n'ai pas choisi ce roman mais que c'est lui qui m'a choisi.
Je n'avais pas entendu grand chose sur ce livre, je savais juste qu'il parlait d'une jeune fille et de viol.

Je suppose que j'ai été intriguée par cette histoire et surtout par la façon dont ce sujet très grave (et le mot est faible) allait être traité dans un roman young adult.

J'ai été prise dans ce roman dès le début. C'est très bien écrit et on rentre directement dans le sujet. On passe de l'innocence de l'enfance à la destruction d'une adolescence.

J'ai adoré Edie, j'étais à fond avec elle. On a envie d'être auprès d'elle et de lui tendre la main malgré son comportement parfois incompréhensible par les autres.

Ce n'est pas toujours facile de lire entre les lignes et d'analyser les comportements des gens qui nous entourent.

J'ai appris grâce au bandeau du livre que le roman était un phénomène sur les réseaux sociaux. Je trouve que c'est amplement mérité et je conseille à tout le monde de le lire. Peut-être qu'il aidera les victimes et les proches.

Je pense aussi que c'est un roman qui peut aider les adolescents et qui devrait être lu à l'école car il aborde beaucoup de sujets importants.

Un très beau premier roman de l'autrice, j'ai été contente d'apprendre qu'il y aurait une suite que je lirai avec plaisir.

Eden est victime de viol. Elle garde ce secret, enfoui. Et subrepticement, elle commence à changer. On suit sa lente descente intérieure et sociale. Les séquelles se disséminent insidieusement dans une insensibilité à soi-même et une pareille dureté vis-à-vis des autres.
Son rapport à la sexualité se développe dès lors hors du cadre traditionnel sentimental, dans une indifférence à soi. Les jeunes, autour, lui dressent une sale réputation, mais rien ne l'atteint plus.
J'ai mis du temps à m'attacher à Eden, le personnage principal. Et puis j'ai plongé dans le roman… Il me semble vraiment pertinent, car ce parcours des victimes de viol vers un détachement de soi et du sentiment dans leur sexualité est rarement évoqué en littérature jeunesse et pourtant tellement juste à l'aune du réel.

The way I use to be. Dur mais nécessaire.

Thèmes : agression, stress post traumatique.

Lorsqu'une plume rend hommage au parcours noir d'une descente au enfer après un viol. Un roman difficile qui met en lumière l'impact d'un traumatisme, saisissant.

Ce récit m'a bouleversée. Aucun répit… seule la détresse d'une jeune fille abusée, emmurée dans son silence.

Difficile mais évident.

Depuis cette nuit où Kevin, le meilleur ami de son frère, la viole dans sa propre chambre, le monde d'Edie bascule et l'anéantit complètement. Comment continuer à vivre lorsqu'on est brisée ?

Au début, Edie songe à en parler ou plus précisément, elle souhaite à tout prix que quelqu'un s'aperçoive que quelque chose lui est arrivée. Il suffirait pourtant d'une question, d'une seule, pour qu'elle dise toute la vérité. Cependant, ce moment n'arrive jamais et personne ne se rend compte de rien. Peut-être que lorsque tout est tellement familier au quotidien qu'on finit par ne plus faire vraiment attention à ce qui nous entoure. Qu'on ne remarque pas le petit détail qui montre que cela ne va pas du tout.

C'est ainsi qu'Edie décide d'enfouir ce lourd secret au plus profond de son être et de faire comme si rien de tout cela n'était réel. Pendant trois longues années, elle va prendre sur elle, forcer son sourire, passer par toutes sortes de changements jusqu'à enchaîner les coups d'un soir. Ce qu'elle souhaite c'est ne plus rien ressentir, oublier sa propre existence. Sa haine envers Kevin a pris le contrôle de sa vie et elle en a conscience. Elle déteste Kevin pour ce qu'il lui a fait. Elle déteste son frère pour sa loyauté envers lui et non envers sa propre soeur. Elle déteste ses parents, qui d'une certaine manière ont contribué à créer cette situation, en autorisant Kevin à séjourner à la maison. Et surtout, elle se déteste elle-même pour être aussi faible. Comment faire pour aller mieux ? Est-ce que ça va vraiment aller un jour ?

Ce récit fait partie de ceux qui nous marquent à vie. Dès les premières lignes, nous sommes déjà plongés dans une ambiance angoissante et suffocante. Amber Smith parvient à nous faire parvenir les émotions de ses personnages avec véracité voire une certaine violence par moments. Même si j'ai pu ressentir quelques longueurs vers le milieu du récit, j'ai tout de même apprécié cette lecture au final. La morale transmise est vraiment importante et d'actualité. L'histoire se termine aussi sur une note d'espoir.

Enfin, ce roman est certes une oeuvre de fiction mais malheureusement les sujets qui y sont abordés ne sont que bien trop réels. Chaque jour, de nombreuses personnes sont victimes de harcèlements et de violences psychologiques et/ou physiques. Ce récit nous montre que ces sujets ne sont pas à prendre à la légère et que les proches de la victime ont également un rôle à jouer. Nous avons souvent tendance à nous dire que ces choses là n'arrivent qu'aux autres mais personne n'est réellement à l'abri. L'expérience du personnage d'Edie nous le prouve bien.

Une lecture profondément marquante et bouleversante mais surtout nécessaire. Je ne peux que recommander ce roman, à condition bien sûr d'être conscient des thématiques difficiles abordées. Je tiens à souligner encore une fois que ce livre est pour un public averti (TW).